Les partis membres du Cadre permanent de dialogue (Cpd) sont sortis satisfaits de la rencontre qu’ils ont eue, jeudi, avec le Premier ministre. Celui-ci a proposé un calendrier en vue de discuter de leurs préoccupations.
A questions urgentes, réponses urgentes. Le statut de l’opposition, sa participation aux élections à venir, le fonctionnement du Cadre permanent de dialogue (Cpd)…Tous ces sujets seront tranchés lundi prochain. C’est ce qui ressort de la quatrième rencontre entre le gouvernement et les 11 partis politiques d’opposition membres du Cpd, hier à la Primature. «La réunion s’est très bien déroulée», a reconnu Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), qui avait boycotté la troisième réunion de la plateforme de discussions. « Je pense qu’on est à une très bonne vitesse. Tous les accords sont sur la table. Un calendrier d’étude a été proposé par le Premier ministre. C’est le lundi déjà que nous nous voyons. Une semaine après nous allons travailler sur toutes ces questions. Je pense que c’est une bonne allure. Il faut saluer la vitesse que le Premier ministre veut donner aux travaux du Cpd. On a sur un mois et demi un agenda précis des thèmes qui vont être discutés et ce que nous allons faire de ces conclusions. L’opposition peut penser qu’il y a une dynamique qui est en cours», s’est félicité M. Koulibaly au sortir des échanges. «Nous partons de cette réunion satisfaits», s’est réjoui Laurent Dona Fologo, président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP). Il partage l’avis du n°1 de Lider : «Nous remercions le Premier ministre qui nous a mis à une vitesse qui est d’ailleurs la sienne.» Il s’est satisfait de la célérité avec laquelle ces questions ont été traitées. «Le gouvernement comme nous-mêmes l’opposition, se félicite-t-il, sommes déterminés dans la bonne foi réciproque à donner de la Côte d’Ivoire une image d’Etat de droit.» Pour lui, «il faut que les partis fonctionnent et que le gouvernement fonctionne». M. Fologo a confié qu’il n’y a pas de raison que l’opposition ne participe pas aux élections si les conditions sont réunies. Ces conditions sont, selon lui, la question de la sécurité, la recomposition de la Cei, la confiance dans les listes électorales. Il a par ailleurs indiqué que l’opposition membre du Cpd a pris connaissance d’un certain nombre de résultats des préoccupations qu’elle avait posées au gouvernement. Daniel Kablan Duncan, visiblement heureux aussi, a annoncé une rencontre avec le Front populaire ivoirien (Fpi) aujourd’hui.
Danielle Tagro
A questions urgentes, réponses urgentes. Le statut de l’opposition, sa participation aux élections à venir, le fonctionnement du Cadre permanent de dialogue (Cpd)…Tous ces sujets seront tranchés lundi prochain. C’est ce qui ressort de la quatrième rencontre entre le gouvernement et les 11 partis politiques d’opposition membres du Cpd, hier à la Primature. «La réunion s’est très bien déroulée», a reconnu Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), qui avait boycotté la troisième réunion de la plateforme de discussions. « Je pense qu’on est à une très bonne vitesse. Tous les accords sont sur la table. Un calendrier d’étude a été proposé par le Premier ministre. C’est le lundi déjà que nous nous voyons. Une semaine après nous allons travailler sur toutes ces questions. Je pense que c’est une bonne allure. Il faut saluer la vitesse que le Premier ministre veut donner aux travaux du Cpd. On a sur un mois et demi un agenda précis des thèmes qui vont être discutés et ce que nous allons faire de ces conclusions. L’opposition peut penser qu’il y a une dynamique qui est en cours», s’est félicité M. Koulibaly au sortir des échanges. «Nous partons de cette réunion satisfaits», s’est réjoui Laurent Dona Fologo, président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP). Il partage l’avis du n°1 de Lider : «Nous remercions le Premier ministre qui nous a mis à une vitesse qui est d’ailleurs la sienne.» Il s’est satisfait de la célérité avec laquelle ces questions ont été traitées. «Le gouvernement comme nous-mêmes l’opposition, se félicite-t-il, sommes déterminés dans la bonne foi réciproque à donner de la Côte d’Ivoire une image d’Etat de droit.» Pour lui, «il faut que les partis fonctionnent et que le gouvernement fonctionne». M. Fologo a confié qu’il n’y a pas de raison que l’opposition ne participe pas aux élections si les conditions sont réunies. Ces conditions sont, selon lui, la question de la sécurité, la recomposition de la Cei, la confiance dans les listes électorales. Il a par ailleurs indiqué que l’opposition membre du Cpd a pris connaissance d’un certain nombre de résultats des préoccupations qu’elle avait posées au gouvernement. Daniel Kablan Duncan, visiblement heureux aussi, a annoncé une rencontre avec le Front populaire ivoirien (Fpi) aujourd’hui.
Danielle Tagro