Sakassou - Les sources de conflits qui minent le département de Sakassou ont été identifiées lors d’un séminaire à l’attention des leaders de communautés, organisé du 17 au 22 janvier.
Les populations allochtones et autochtones, notamment les Baoulés et les Malinkés, se sont mutuellement jeté la pierre quant aux conflits nés de leur cohabitation dans le Walèbo.
Faisant cas de leur hospitalité légendaire qui leur coûte aujourd’hui l’inquiétude, Dibi André et Toto Kouakou, au nom des chefs Baoulés et de la jeunesse du Walèbo, accusent "les éleveurs et les bozos (pêcheurs maliens, ndlr)" d’être à l’origine "des désagréments actuels".
Le porte-parole de la communauté Malinké, Traoré Siaka, niant en bloc les reproches faites à ladite communauté, a quant à lui fustigé "l’intolérance des baoulé face à la prospérité et au travail acharné du Malinké".
Toutefois, l’un des participants au séminaire, Ouattara Gbossouna Bruno, en sa qualité de porte-parole des allochtones, a insisté sur l’appropriation des alliances pour "aider à apporter la paix dans le département de Sakassou".
De son côté, le porte-parole des fonctionnaires et ONG, Coulibaly Clarence a mis l’accent sur la sensibilisation à la cohésion pacifique et à l’acceptation de l’autre dans sa différence, en vue de permettre la réconciliation et la restauration de la paix dans le département de Sakassou.
Le préfet s’est pour sa part réjoui de l’identification de ces sources de conflits. Il a délégué 50 autres leaders de communautés à réfléchir sur les solutions définitives à apporter pour résoudre ce conflit entre les Baoulés et les Malinkés.
(AIP)
tni/gK/cmas
Les populations allochtones et autochtones, notamment les Baoulés et les Malinkés, se sont mutuellement jeté la pierre quant aux conflits nés de leur cohabitation dans le Walèbo.
Faisant cas de leur hospitalité légendaire qui leur coûte aujourd’hui l’inquiétude, Dibi André et Toto Kouakou, au nom des chefs Baoulés et de la jeunesse du Walèbo, accusent "les éleveurs et les bozos (pêcheurs maliens, ndlr)" d’être à l’origine "des désagréments actuels".
Le porte-parole de la communauté Malinké, Traoré Siaka, niant en bloc les reproches faites à ladite communauté, a quant à lui fustigé "l’intolérance des baoulé face à la prospérité et au travail acharné du Malinké".
Toutefois, l’un des participants au séminaire, Ouattara Gbossouna Bruno, en sa qualité de porte-parole des allochtones, a insisté sur l’appropriation des alliances pour "aider à apporter la paix dans le département de Sakassou".
De son côté, le porte-parole des fonctionnaires et ONG, Coulibaly Clarence a mis l’accent sur la sensibilisation à la cohésion pacifique et à l’acceptation de l’autre dans sa différence, en vue de permettre la réconciliation et la restauration de la paix dans le département de Sakassou.
Le préfet s’est pour sa part réjoui de l’identification de ces sources de conflits. Il a délégué 50 autres leaders de communautés à réfléchir sur les solutions définitives à apporter pour résoudre ce conflit entre les Baoulés et les Malinkés.
(AIP)
tni/gK/cmas