Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les besoins financiers pour la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) que conduira la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été à nouveau évalués à près de 700 millions deuros, soit plus de 458 milliards de FCFA alors que la communauté internationale doit se réunir mardi à Addis-Abeba pour mobiliser ces fonds lors d’une conférence des donateurs.
De 3 300 soldats initialement prévus, les chefs d'Etat major de l'organisation sous-régionale ont décidé samedi à Abidjan à l'issue d'une réunion d'urgence, de porter ce chiffre à 7 700 militaires en plus des 2000 qui seront fournis par le Tchad.
‘'Nous avons décidé de demander aux pays contributeurs de cette force de la porter à hauteur de 7 700 soldats'', a déclaré le président du comité des Chefs d'Etat major de la CEDEAO, le général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, précisant que ‘'chacun des pays sait très bien quel est l'effectif qu'il doit fournir par rapport à la MISMA''.
‘'Nous avons également déterminé l'emplacement, c'est-à-dire comment ces unités seront déployées sur le terrain. Cela sera appliqué par le Commandant de la force avec son état major'', a poursuivi l'officier supérieur ivoirien, en présence du général nigérian Shehu Abdulkadir, Commandant de la MISMA dont les Chefs d'Etat ont entériné la nomination, samedi dernier.
La conférence des Chefs d'Etat a salué le même jour la ‘'promptitude'' avec laquelle le Burkina, le Niger, le Nigeria, le Togo ont pré-positionné leurs contingents pour le déploiement urgent au Mali.
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone ont, à cette occasion, exprimé leur intention de participer à cette mission.
Le général Bakayoko a également annoncé que les Chefs d'Etat major ont décidé de la ‘'mise sur pied d'un comité restreint de Chef d'Etat major de la CEDEAO pour le suivi, le contrôle effectif de la montée en puissance, et du déploiement des effectifs de la MISMA''.
‘'Il y aura un suivi du déploiement des forces pour respecter les délais, les itinéraires et l'arrivée rigoureuse des hommes sur le terrain'', a insisté le patron des armées ivoiriennes.
Enfin, a poursuivi le général Soumaïla Bakayoko ‘' nous avons insisté sur la chaîne de Commandement de sorte que le rôle de chaque Chef d'Etat-major est de fournir de façon organique les troupes au Commandant de la force MISMA et à son état-major''.
‘'Lorsque vous avez fini de désigner votre unité, qui est équipée, opérationnelle, votre rôle est fini. Il appartient au Commandant de la force de les déployer là où il faut selon les besoins opérationnels'', a-t-il ajouté.
La réunion d'urgence d'Abidjan a en outre ‘'défini la coordination entre toute ces forces qui se retrouvent en tant que MISMA d'abord et les autres forces partenaires qui sont sur le terrain à savoir la France, le Mali et le Tchad qui vient aider tout cela''.
‘'Nous avons mis en place la coordination pour que les forces travaillent la main dans la main'', a encore expliqué le général Bakayoko.
De 3 300 soldats initialement prévus, les chefs d'Etat major de l'organisation sous-régionale ont décidé samedi à Abidjan à l'issue d'une réunion d'urgence, de porter ce chiffre à 7 700 militaires en plus des 2000 qui seront fournis par le Tchad.
‘'Nous avons décidé de demander aux pays contributeurs de cette force de la porter à hauteur de 7 700 soldats'', a déclaré le président du comité des Chefs d'Etat major de la CEDEAO, le général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, précisant que ‘'chacun des pays sait très bien quel est l'effectif qu'il doit fournir par rapport à la MISMA''.
‘'Nous avons également déterminé l'emplacement, c'est-à-dire comment ces unités seront déployées sur le terrain. Cela sera appliqué par le Commandant de la force avec son état major'', a poursuivi l'officier supérieur ivoirien, en présence du général nigérian Shehu Abdulkadir, Commandant de la MISMA dont les Chefs d'Etat ont entériné la nomination, samedi dernier.
La conférence des Chefs d'Etat a salué le même jour la ‘'promptitude'' avec laquelle le Burkina, le Niger, le Nigeria, le Togo ont pré-positionné leurs contingents pour le déploiement urgent au Mali.
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone ont, à cette occasion, exprimé leur intention de participer à cette mission.
Le général Bakayoko a également annoncé que les Chefs d'Etat major ont décidé de la ‘'mise sur pied d'un comité restreint de Chef d'Etat major de la CEDEAO pour le suivi, le contrôle effectif de la montée en puissance, et du déploiement des effectifs de la MISMA''.
‘'Il y aura un suivi du déploiement des forces pour respecter les délais, les itinéraires et l'arrivée rigoureuse des hommes sur le terrain'', a insisté le patron des armées ivoiriennes.
Enfin, a poursuivi le général Soumaïla Bakayoko ‘' nous avons insisté sur la chaîne de Commandement de sorte que le rôle de chaque Chef d'Etat-major est de fournir de façon organique les troupes au Commandant de la force MISMA et à son état-major''.
‘'Lorsque vous avez fini de désigner votre unité, qui est équipée, opérationnelle, votre rôle est fini. Il appartient au Commandant de la force de les déployer là où il faut selon les besoins opérationnels'', a-t-il ajouté.
La réunion d'urgence d'Abidjan a en outre ‘'défini la coordination entre toute ces forces qui se retrouvent en tant que MISMA d'abord et les autres forces partenaires qui sont sur le terrain à savoir la France, le Mali et le Tchad qui vient aider tout cela''.
‘'Nous avons mis en place la coordination pour que les forces travaillent la main dans la main'', a encore expliqué le général Bakayoko.