Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Zadi Djédjé plaide pour la libération de Charles Blé Goudé, au nom de la réconciliation.
Vous avez dû monter au créneau en fin de semaine dernière pour demander que Charles Blé Goudé soit libéré. Est-ce que vous n’êtes pas un peu embarrassé par cette affaire ?
Effectivement, lorsqu’un fils voit son père ou son frère arrêté et emprisonné, ça fait mal. La seule chose que tu peux entreprendre comme action, c’est de demander sa libération. C’est pour cette raison que je suis monté au créneau ; mais il n’y a pas d’embarras en dessous.
Vous êtes pourtant réputé proche du ministre Hamed Bakayoko qui est accusé par certains de vos camarades d’avoir monté l’opération…
Je suis un artisan de paix. Il était important que je parle avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, qui gère la sécurité de la Côte d’Ivoire, pour réellement aborder la situation sécuritaire de notre pays et partant le problème de la sécurité des pro-Gbagbo, autrement dit, des ‘’jeunes patriotes’’ que nous sommes. Je ne suis pas un pro-Hamed Bakayoko, je suis plutôt un pro-Gbagbo. C’est pour cette raison que j’ai demandé la libération de mon leader, mon champion, Charles Blé Goudé.
On a pourtant l’impression que vous avez dû forcer pour ne pas que vos amis vous taxent à nouveau d’être un traîte, un vendu
Je le répète, la crise postélectorale qui a secoué notre pays devait servir de leçon à chacun d’entre nous. Cette crise a engendré de nombreux morts. Les militants du Rdr sont morts. Les militants du Fpi et du Pdci sont également morts. En un mot, des Ivoiriens sont morts. Dès lors, selon moi, il faut aller à l’essentiel : accepter la main tendue du président de la République. Nous demandons à tous nos camarades de lutte, nos camarades en exil, d’accepter la main tendue du président pour qu’ensemble, on parte à la réconciliation pour reconstruire notre pays. Si pour la paix, si pour la réconciliation, si pour les démarches que j’entreprends pour la libération de certains de nos camarades, je suis traité de vendu, taxé de tous les noms, tant pis ; les Ivoiriens n’ont pas besoin de cela. Moi, je n’ai que faire de cela. Mon souci est d’amener les uns et les autres à retrouver la paix et la stabilité dans notre pays pour que chacun d’entre nous ait un lendemain meilleur. Voici l’essentiel pour moi.
Votre sortie n’a visiblement pas rassuré vos camarades qui continuent de se méfier de vous. Peut-on dire que vous êtes incompris ?
Nous sommes sur un terrain où les uns et les autres pensent que parler de paix et de réconciliation signifie que le pouvoir en place t’a acheté. Je dis non. Dans le temps, j’étais incompris. Mais aujourd’hui je ne suis pas incompris. Je suis bien compris de part et d’autre. Les camarades sont en train de se rendre compte qu’il faut réellement accepter la main tendue du président Ouattara pour éviter ce qui arrive à certains de nos camarades de lutte.
Est-ce que vous avez discuté de la question Blé Goudé avec le ministre Hamed Bakayoko ?
Non. Hamed Bakayoko n’est pas le ministre de la Justice. Je discute avec lui quand il s’agit d’un problème de sécurité. Le problème de notre leader Charles Blé Goudé est un problème de Justice.
Faut-il alors laisser la Justice faire son travail ?
Pourquoi pas ? Mais il ne faut pas aussi biaiser le travail de la réconciliation que nous autres, sommes en train d’entreprendre sur le terrain. Comme je l’ai dit lors de la conférence de presse que j’ai animée il y a quelques jours, si on veut cibler seulement les pro-Gbagbo dans les poursuites liées à la crise postélectorale, la Côte d’Ivoire ne va jamais se réconcilier de manière durable. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Il faut aussi se souvenir de l’homme qui est Charles Blé Goudé. En 2006 et 2007, il a organisé une caravane qui a fait le tour de la Côte d’Ivoire pour que les Ivoiriens acceptent le schéma de sortie de crise proposé par le président Gbagbo, avec Guillaume Soro, l’ennemi d’hier comme Premier ministre. En son temps, il l’a fait au nom de la paix et la réconciliation. Tout ceci pour vous dire que Charles Blé Goudé est un acteur qui peut apporter beaucoup à notre pays. Au nom de la paix et de la réconciliation, il faut libérer Charles Blé Goudé.
Cela va-t-il vous contrarier dans le travail de réconciliation que vous avez engagé ?
Honnêtement ça ne constitue pas un frein. Mais ça sera compliqué pour certains de nos camarades. Là ou nous sommes en train de nous préparer pour faire asseoir des comités de paix et de réconciliation, quand on apprend que ton frère, ton champion est arrêté, tu prends du recul pour réfléchir à l’action à entreprendre. Pour l’heure, l’ordre du jour est le pardon. Je demande pardon au gouvernement ; je demande pardon au président de la République : il faut libérer Charles Blé Goudé. C’est un acteur politique qui peut beaucoup apporter à notre pays. C’est vrai, dans cette crise, il a peut-être dit des choses qui ont choqué ou frustré les uns et les autres; mais je demande pardon. Je ne peux que demander pardon. C’est pour cette raison que je vais continuer à parler de paix et de réconciliation. C’est à partir de là que nous pourrons vivre en paix dans notre pays.
Il était question que vous alliez au Ghana pour sensibiliser ceux qui y sont en exil…
J’étais en pourparlers avec certains de nos camarades exilés qui m’ont dit : « il faut venir vers nous pour que nous discutions sur les conditions de retour dans notre pays ». Après le voyage que je projetais au Togo, au Ghana et au Bénin, je devais rencontrer le ministre Hamed Bakayoko, en charge de la sécurité de notre pays, pour lui faire le point des préoccupations des Ivoiriens qui vivent en exil et qui sont prêts à rentrer pour accepter la main tendue du président de la République.
Le projet est-il mort ?
Le projet n’est pas mort, il est en cours. L’arrestation de Blé Goudé, complique un peu la situation. Mais dans les jours à venir, nous verrons la stratégie à mettre en place.
Est-ce que vous étiez également en contact avec Blé Goudé ?
Je n’ai jamais été en contact avec Blé Goudé.
Ce qui confirme ce que certains disent, c’est-à-dire que vous étiez en froid avec lui.
Je suis le fils de Charles Blé Goudé. Je ne le renie pas aujourd’hui et je ne vais pas le renier demain. Je suis un ‘’Blégoudéiste’’, je me reconnais en lui. C’est pour cette raison que ce n’est ni par la haine, ni par l’arrogance que je vais demander et obtenir sa libération.
Pourquoi n’avez-vous pas rejoint le Cojep et que vous avez créé le Collectif des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation?
Je n’ai jamais fait partie du Cojep. Même quand le président Laurent Gbagbo était au pouvoir, j’étais président national de la Jeunesse consciente de demain et vice-président de la Coalition des nouveaux majeurs pour la réélection du président Gbagbo. Je n’ai jamais été un membre du Cojep, mais plutôt un proche de Blé Goudé.
Depuis son interpellation, on a eu l’impression qu’il y a eu une fracture dans la ‘’galaxie patriotique’’…
L’heure n’est pas à la division. L’heure est à la solidarité.
Etes-vous au moins conscient que la division existe ?
Ce sont des polémiques qu’il faut éviter et aller à l’essentiel. `
Que répondez-vous alors à ceux qui disent que Blé Goudé a fait un deal pour rentrer ?
Charles Blé Goudé ne m’a jamais annoncé qu’il est dans un deal. Le pouvoir en place ne m’a jamais annoncé aussi qu’ils sont dans un deal. J’ai vu comme tous les Ivoiriens à la télévision Charles Blé Goudé menotté. Ce que j’avais à faire dès cet instant, c’est de monter au créneau pour demander pardon, afin qu’il soit libéré. C’est un acteur qui peut beaucoup apporter à notre pays.
Quelles sont vos prochaines initiatives allant dans le sens de la réconciliation ?
En 2012, nous avons déjà fait le tour de nombreuses localités en Côte d’Ivoire, Gagnoa, Agboville, Dabou... Nous sommes en 2013, la Coalition de la jeunesse patriotique prépare un giga meeting d’hommage à la Côte d’Ivoire. Nous allons mettre sur pied des comités de paix et de réconciliation. La date n’est pas encore fixée.
Est-ce une contribution solitaire ou un appui aux initiatives de Charles Konan Banny et de la Cdvr ?
Cela va dans le même sens. Seulement chacun joue sa partition.
Où est-ce que vous trouvez l’argent pour toutes ces tournées ?
Il y a des personnes de bonne volonté en Côte d’Ivoire. Il y a des personnes tapies dans l’ombre qui veulent la stabilité en Côte d’Ivoire.
De quel côté viennent ces soutiens ?
Ils viennent aussi bien du pouvoir en place, de l’opposition que d’opérateurs économiques. J’en profite pour remercier sincèrement le ministre Hamed Bakayoko qui fait beaucoup pour la Côte d’Ivoire. En 2012, nous avons vu des plans d’attaques d’un peu partout. Il a tout fait pour que ces plans n’aboutissent pas. Malheureusement, il y a encore des personnes qui ont à l’esprit de venir traumatiser les Ivoiriens. Il a permis aux Forces de sécurité de quadriller le pays pour barrer la route aux déstabilisateurs, d’attenter à la sécurité de notre pays. Je lui suis reconnaissant pour ses actions en faveur des jeunes.
Entretien réalisé par Marc Dossa Coll. D. Tagro
Vous avez dû monter au créneau en fin de semaine dernière pour demander que Charles Blé Goudé soit libéré. Est-ce que vous n’êtes pas un peu embarrassé par cette affaire ?
Effectivement, lorsqu’un fils voit son père ou son frère arrêté et emprisonné, ça fait mal. La seule chose que tu peux entreprendre comme action, c’est de demander sa libération. C’est pour cette raison que je suis monté au créneau ; mais il n’y a pas d’embarras en dessous.
Vous êtes pourtant réputé proche du ministre Hamed Bakayoko qui est accusé par certains de vos camarades d’avoir monté l’opération…
Je suis un artisan de paix. Il était important que je parle avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, qui gère la sécurité de la Côte d’Ivoire, pour réellement aborder la situation sécuritaire de notre pays et partant le problème de la sécurité des pro-Gbagbo, autrement dit, des ‘’jeunes patriotes’’ que nous sommes. Je ne suis pas un pro-Hamed Bakayoko, je suis plutôt un pro-Gbagbo. C’est pour cette raison que j’ai demandé la libération de mon leader, mon champion, Charles Blé Goudé.
On a pourtant l’impression que vous avez dû forcer pour ne pas que vos amis vous taxent à nouveau d’être un traîte, un vendu
Je le répète, la crise postélectorale qui a secoué notre pays devait servir de leçon à chacun d’entre nous. Cette crise a engendré de nombreux morts. Les militants du Rdr sont morts. Les militants du Fpi et du Pdci sont également morts. En un mot, des Ivoiriens sont morts. Dès lors, selon moi, il faut aller à l’essentiel : accepter la main tendue du président de la République. Nous demandons à tous nos camarades de lutte, nos camarades en exil, d’accepter la main tendue du président pour qu’ensemble, on parte à la réconciliation pour reconstruire notre pays. Si pour la paix, si pour la réconciliation, si pour les démarches que j’entreprends pour la libération de certains de nos camarades, je suis traité de vendu, taxé de tous les noms, tant pis ; les Ivoiriens n’ont pas besoin de cela. Moi, je n’ai que faire de cela. Mon souci est d’amener les uns et les autres à retrouver la paix et la stabilité dans notre pays pour que chacun d’entre nous ait un lendemain meilleur. Voici l’essentiel pour moi.
Votre sortie n’a visiblement pas rassuré vos camarades qui continuent de se méfier de vous. Peut-on dire que vous êtes incompris ?
Nous sommes sur un terrain où les uns et les autres pensent que parler de paix et de réconciliation signifie que le pouvoir en place t’a acheté. Je dis non. Dans le temps, j’étais incompris. Mais aujourd’hui je ne suis pas incompris. Je suis bien compris de part et d’autre. Les camarades sont en train de se rendre compte qu’il faut réellement accepter la main tendue du président Ouattara pour éviter ce qui arrive à certains de nos camarades de lutte.
Est-ce que vous avez discuté de la question Blé Goudé avec le ministre Hamed Bakayoko ?
Non. Hamed Bakayoko n’est pas le ministre de la Justice. Je discute avec lui quand il s’agit d’un problème de sécurité. Le problème de notre leader Charles Blé Goudé est un problème de Justice.
Faut-il alors laisser la Justice faire son travail ?
Pourquoi pas ? Mais il ne faut pas aussi biaiser le travail de la réconciliation que nous autres, sommes en train d’entreprendre sur le terrain. Comme je l’ai dit lors de la conférence de presse que j’ai animée il y a quelques jours, si on veut cibler seulement les pro-Gbagbo dans les poursuites liées à la crise postélectorale, la Côte d’Ivoire ne va jamais se réconcilier de manière durable. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Il faut aussi se souvenir de l’homme qui est Charles Blé Goudé. En 2006 et 2007, il a organisé une caravane qui a fait le tour de la Côte d’Ivoire pour que les Ivoiriens acceptent le schéma de sortie de crise proposé par le président Gbagbo, avec Guillaume Soro, l’ennemi d’hier comme Premier ministre. En son temps, il l’a fait au nom de la paix et la réconciliation. Tout ceci pour vous dire que Charles Blé Goudé est un acteur qui peut apporter beaucoup à notre pays. Au nom de la paix et de la réconciliation, il faut libérer Charles Blé Goudé.
Cela va-t-il vous contrarier dans le travail de réconciliation que vous avez engagé ?
Honnêtement ça ne constitue pas un frein. Mais ça sera compliqué pour certains de nos camarades. Là ou nous sommes en train de nous préparer pour faire asseoir des comités de paix et de réconciliation, quand on apprend que ton frère, ton champion est arrêté, tu prends du recul pour réfléchir à l’action à entreprendre. Pour l’heure, l’ordre du jour est le pardon. Je demande pardon au gouvernement ; je demande pardon au président de la République : il faut libérer Charles Blé Goudé. C’est un acteur politique qui peut beaucoup apporter à notre pays. C’est vrai, dans cette crise, il a peut-être dit des choses qui ont choqué ou frustré les uns et les autres; mais je demande pardon. Je ne peux que demander pardon. C’est pour cette raison que je vais continuer à parler de paix et de réconciliation. C’est à partir de là que nous pourrons vivre en paix dans notre pays.
Il était question que vous alliez au Ghana pour sensibiliser ceux qui y sont en exil…
J’étais en pourparlers avec certains de nos camarades exilés qui m’ont dit : « il faut venir vers nous pour que nous discutions sur les conditions de retour dans notre pays ». Après le voyage que je projetais au Togo, au Ghana et au Bénin, je devais rencontrer le ministre Hamed Bakayoko, en charge de la sécurité de notre pays, pour lui faire le point des préoccupations des Ivoiriens qui vivent en exil et qui sont prêts à rentrer pour accepter la main tendue du président de la République.
Le projet est-il mort ?
Le projet n’est pas mort, il est en cours. L’arrestation de Blé Goudé, complique un peu la situation. Mais dans les jours à venir, nous verrons la stratégie à mettre en place.
Est-ce que vous étiez également en contact avec Blé Goudé ?
Je n’ai jamais été en contact avec Blé Goudé.
Ce qui confirme ce que certains disent, c’est-à-dire que vous étiez en froid avec lui.
Je suis le fils de Charles Blé Goudé. Je ne le renie pas aujourd’hui et je ne vais pas le renier demain. Je suis un ‘’Blégoudéiste’’, je me reconnais en lui. C’est pour cette raison que ce n’est ni par la haine, ni par l’arrogance que je vais demander et obtenir sa libération.
Pourquoi n’avez-vous pas rejoint le Cojep et que vous avez créé le Collectif des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation?
Je n’ai jamais fait partie du Cojep. Même quand le président Laurent Gbagbo était au pouvoir, j’étais président national de la Jeunesse consciente de demain et vice-président de la Coalition des nouveaux majeurs pour la réélection du président Gbagbo. Je n’ai jamais été un membre du Cojep, mais plutôt un proche de Blé Goudé.
Depuis son interpellation, on a eu l’impression qu’il y a eu une fracture dans la ‘’galaxie patriotique’’…
L’heure n’est pas à la division. L’heure est à la solidarité.
Etes-vous au moins conscient que la division existe ?
Ce sont des polémiques qu’il faut éviter et aller à l’essentiel. `
Que répondez-vous alors à ceux qui disent que Blé Goudé a fait un deal pour rentrer ?
Charles Blé Goudé ne m’a jamais annoncé qu’il est dans un deal. Le pouvoir en place ne m’a jamais annoncé aussi qu’ils sont dans un deal. J’ai vu comme tous les Ivoiriens à la télévision Charles Blé Goudé menotté. Ce que j’avais à faire dès cet instant, c’est de monter au créneau pour demander pardon, afin qu’il soit libéré. C’est un acteur qui peut beaucoup apporter à notre pays.
Quelles sont vos prochaines initiatives allant dans le sens de la réconciliation ?
En 2012, nous avons déjà fait le tour de nombreuses localités en Côte d’Ivoire, Gagnoa, Agboville, Dabou... Nous sommes en 2013, la Coalition de la jeunesse patriotique prépare un giga meeting d’hommage à la Côte d’Ivoire. Nous allons mettre sur pied des comités de paix et de réconciliation. La date n’est pas encore fixée.
Est-ce une contribution solitaire ou un appui aux initiatives de Charles Konan Banny et de la Cdvr ?
Cela va dans le même sens. Seulement chacun joue sa partition.
Où est-ce que vous trouvez l’argent pour toutes ces tournées ?
Il y a des personnes de bonne volonté en Côte d’Ivoire. Il y a des personnes tapies dans l’ombre qui veulent la stabilité en Côte d’Ivoire.
De quel côté viennent ces soutiens ?
Ils viennent aussi bien du pouvoir en place, de l’opposition que d’opérateurs économiques. J’en profite pour remercier sincèrement le ministre Hamed Bakayoko qui fait beaucoup pour la Côte d’Ivoire. En 2012, nous avons vu des plans d’attaques d’un peu partout. Il a tout fait pour que ces plans n’aboutissent pas. Malheureusement, il y a encore des personnes qui ont à l’esprit de venir traumatiser les Ivoiriens. Il a permis aux Forces de sécurité de quadriller le pays pour barrer la route aux déstabilisateurs, d’attenter à la sécurité de notre pays. Je lui suis reconnaissant pour ses actions en faveur des jeunes.
Entretien réalisé par Marc Dossa Coll. D. Tagro