La polémique suscitée par les conditions de détention de Charles Blé Goudé, a amené le ministre de l’Intérieur à rompre le silence hier à son cabinet.
L’explication s’imposait et elle est venue. Elle a été donnée par le ministre Hamed Bakayoko en personne. «Charles Blé Goudé n’est pas détenu de façon clandestine. Il est en résidence protégée. Ce n’est pas évident d’assurer sa sécurité dans une maison ordinaire. Nous l’avons fait pour plusieurs personnalités. Ce n’est pas une première dans le monde. Dans tous les grands pays, des prisonniers d’une certaine catégorie bénéficient de protection particulière. Le président Gbagbo n’était pas dans une maison d’arrêt, il était dans une villa. Mme Gbagbo est également dans une villa », a déclaré M. Bakayoko. « Nous ne savons pas les personnalités qui peuvent menacer sa vie. Nous voulons le garder dans des conditions protégées jusqu’à ce que les choses évoluent », a-t-il poursuivi ses explications. Cette réaction du ministre de l’Intérieur, visait à mettre un terme à la polémique autour du lieu de détention de Charles Blé Goudé. Il a fait cette déclaration hier, lors d’une audience accordée à Joël Poté, président par intérim du Congrès panafricain pour la justice, l’égalité et la paix (Cojep), parti récemment créé par Charles Blé Goudé. «Nous vous prions d’intercéder auprès du président de la République pour qu’il libère Charles Blé Goudé. Et qu’il use de tous ses pouvoirs pour prendre une amnistie générale pour libérer tous les prisonniers », a plaidé Joël Poté. Le ministre Bakayoko dit avoir pris bonnes notes de la doléance.
Danielle Tagro
L’explication s’imposait et elle est venue. Elle a été donnée par le ministre Hamed Bakayoko en personne. «Charles Blé Goudé n’est pas détenu de façon clandestine. Il est en résidence protégée. Ce n’est pas évident d’assurer sa sécurité dans une maison ordinaire. Nous l’avons fait pour plusieurs personnalités. Ce n’est pas une première dans le monde. Dans tous les grands pays, des prisonniers d’une certaine catégorie bénéficient de protection particulière. Le président Gbagbo n’était pas dans une maison d’arrêt, il était dans une villa. Mme Gbagbo est également dans une villa », a déclaré M. Bakayoko. « Nous ne savons pas les personnalités qui peuvent menacer sa vie. Nous voulons le garder dans des conditions protégées jusqu’à ce que les choses évoluent », a-t-il poursuivi ses explications. Cette réaction du ministre de l’Intérieur, visait à mettre un terme à la polémique autour du lieu de détention de Charles Blé Goudé. Il a fait cette déclaration hier, lors d’une audience accordée à Joël Poté, président par intérim du Congrès panafricain pour la justice, l’égalité et la paix (Cojep), parti récemment créé par Charles Blé Goudé. «Nous vous prions d’intercéder auprès du président de la République pour qu’il libère Charles Blé Goudé. Et qu’il use de tous ses pouvoirs pour prendre une amnistie générale pour libérer tous les prisonniers », a plaidé Joël Poté. Le ministre Bakayoko dit avoir pris bonnes notes de la doléance.
Danielle Tagro
Articles associés
L’intelligent d’Abidjan - 1 février 2013
Polémique sur le lieu de détention du président du COJEP / Hamed Bakayoko : ‘‘Les prisonniers d’une certaine catégorie bénéficient de protection particulière’’
Le Patriote - 1 février 2013
Hamed Bakayoko (Ministre de l’Intérieur) : “On ne peut pas faire l’économie de la Justice et de la repentance”