Les étudiants de l’URF d’odonto-stomatologie de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody ont organisé un sit-in, le jeudi 31 janvier 2013, pour revendiquer de meilleures conditions d’étude. Ceux-ci reprochent à l’Ufr d’Odonto-stomatologie d’adopter un ordre du jour qui ne prend pas en compte les problèmes de matériels qui freinent la progression des cours. Pour se faire entendre, ces étudiants ont pris d’assaut l’entrée de l’amphi B où avait lieu le conseil. Vêtus de leurs blouses et munis de feuilles portant les mentions suivantes : «nous ne voulons plus d’année perdue !», «Ayez pitié de nous, on veut du matériel de TP». etc, ils ont crié leur ras-le-bol à leur décanat. Selon Gneka Pascal, porte-parole des étudiants d’odonto-stomatologie, avant la crise postélectorale qui a entraîné la fermeture des universités, les étudiants en odonto-stomatologie pour beaucoup avaient validé les phases théoriques. Mais aujourd’hui, poursuit-il, ils se retrouvent recalés parce que les Travaux Pratiques n’ont pas été effectués. «Ils nous font reprendre les cours théoriques qu’on a déjà validé sous prétexte que sans Travaux Pratiques, nous ne pouvons aller en classe supérieure, et pourtant nous ne disposons pas de matériels cliniques pour entreprendre ces TP. Cela fait quatre ans que nous sommes dans la même année, pendant combien de temps cette situation va perdurer ?», se demande-t-il. Pour le président de la corporation des étudiants en chirurgie dentaire d’Abidjan (CECDA), Koné Sié Issouf, la seule alternative pour sauver cette année universitaire, est de permettre aux étudiants de passer en classe supérieure et faire les pratiques chimiques, une fois que le matériel sera disponible. Une décision rejetée par le décanat qui prévoit prendre des dispositions pour permettre aux étudiants d’aller suivre des stages dans des centres sanitaires en ville. Selon Koné Sié, cette solution semble inespérée, car l’année tire à sa fin, or, ce n’est que maintenant que les pourparlers vont commencer avec le ministère de la Santé. Et Djelouly Faust James, l’un des grévistes, de conclure : «en 2009, les problèmes existaient, mais à notre retour, la situation s’est empirée car le peu de matériels qui était là, a disparu pour faire place à des salles, certes, rénovées mais vides».
Le « Départ nouveau » grippé !
Débrayage soudain, frissons accompagnés de séditions, bandage de muscles, fatigue extrême. Telle la grippe, les caractéristiques décrites plus haut sont les symptômes de l’Université Félix Houphouët-Boigny, dont les étudiants, exténués par le poids de la ‘’maladie’’, refusant de mourir par ‘’euthanasie’’, ont préféré en lieu et place, ‘’l’effet placébo’’. Mécontents du sort qui leur est réservé, les étudiants de la Faculté d’odonto-stomatologie se sont administrés comme alicament, un sit-in. Désireux d’insuffler un souffle nouveau à l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, devra se saisir lui-même du dossier, pour apporter un début de résolution à l’épineuse question de matériel didactique que rencontrent les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Vivement « le départ nouveau» !
S.M & A. Dedi
Le « Départ nouveau » grippé !
Débrayage soudain, frissons accompagnés de séditions, bandage de muscles, fatigue extrême. Telle la grippe, les caractéristiques décrites plus haut sont les symptômes de l’Université Félix Houphouët-Boigny, dont les étudiants, exténués par le poids de la ‘’maladie’’, refusant de mourir par ‘’euthanasie’’, ont préféré en lieu et place, ‘’l’effet placébo’’. Mécontents du sort qui leur est réservé, les étudiants de la Faculté d’odonto-stomatologie se sont administrés comme alicament, un sit-in. Désireux d’insuffler un souffle nouveau à l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, devra se saisir lui-même du dossier, pour apporter un début de résolution à l’épineuse question de matériel didactique que rencontrent les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Vivement « le départ nouveau» !
S.M & A. Dedi
