Les cours ont été suspendus, lundi, pour 72h, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Est d’Abidjan) par les enseignants pour réclamer le départ des agents de la police universitaire afin d’«éviter mort d’hommes » sur le campus, a constaté APA sur le site.
Les étudiants interrogés sur place ont fait noter que les cours ont commencé tôt le matin, avant d’être suspendus sur ordre d’un syndicat des enseignants du Supérieur.
Selon l’étudiant Stéphane Dah en 2ème année de Droit, « il n’y a pas eu de cours aujourd’hui chez nous », mais «ce matin, les étudiants de la 1ère année ont fait des TD ». Il mentionne qu’«il n’y a pas eu de trouble… seulement qu’il y a un arrêt de cours par rapport à la présence de la police universitaire».
Un autre étudiant répondant au nom de Ange-Didier Any Bi, en Licence 3 de Droit option Judiciaire, réitère la version de son condisciple.
« Ce matin, nous avons commencé, mais vers 9h, les professeurs sont sortis pour une rencontre. Ils ont décidé de la suspension des cours jusqu’à ce que la police universitaire quitte effectivement le campus » a-t-il confié.
Joint au téléphone par APA, le secrétaire général de la section Cocody de la Coordination nationale des enseignants- chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC, syndicat des enseignants), Johnson Kouassi Zamina a soutenu qu’il ne s’agit pas de grève, mais une suspension des cours pour « éviter mort d’hommes sur le campus ».
« Nous entendons parler de match retour entre étudiants et agents de la police universitaire, et si l’un des protagonistes n’est pas là, il ne peut avoir de match retour », explique le Professeur Johnson Kouassi.
Il indique toutefois que « jeudi matin à 9h, nous allons en assemblée générale et si l’AG décide de la levée du mot d’ordre, nous allons reprendre les cours, mais si l’AG décide autrement, nous allons poursuivre » cet arrêt des enseignements.
Des enseignants trouvés sur le campus de Cocody disent n’avoir pas participé à cette assemblée générale. Mais compte tenu des tensions qui prévalent sur le site ces derniers temps, ils se conformeront au mot d’ordre lancé.
Les 20 et 21 février dernier, des heurts ont éclaté dans deux universités publiques d’Abidjan entre étudiants et agents de la police universitaire et ont causé des blessés dont des cas graves. Par solidarité aux étudiants, les enseignants ont décidé de suspendre les cours pour protester contre les agissements de cette unité de police qui outrepasse selon eux, ses prérogatives.
Suite à ces événements, la direction générale de la Société d’infrastructure moderne pour le développement de la Côte d’Ivoire (SIMDCI) dont dépend la police universitaire a décidé, dans un communiqué, de la radiation de 20 éléments qui ont été identifiés comme coupables de ces violences.
« Tous les vingt éléments de la police universitaire impliqués dans ces actes de violence, qui ont été formellement identifiés, ne font plus désormais partie de ses effectifs, donc radiés » stipulait le communiqué rendu public la semaine dernière.
Toutefois, depuis cette date, les enseignements n’ont pas encore été totalement effectifs sur les campus d’Abidjan, nonobstant les appels au calme et à la reprise des cours.
Le gouvernement ivoirien, dans sa politique de réforme de l’Enseignement supérieur, a installé la police universitaire dans les universités publiques du pays afin d’y maintenir l’ordre après le règne de l’ex-puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), marqué par une « période de violence ».
JBK/hs/ls/APA
Les étudiants interrogés sur place ont fait noter que les cours ont commencé tôt le matin, avant d’être suspendus sur ordre d’un syndicat des enseignants du Supérieur.
Selon l’étudiant Stéphane Dah en 2ème année de Droit, « il n’y a pas eu de cours aujourd’hui chez nous », mais «ce matin, les étudiants de la 1ère année ont fait des TD ». Il mentionne qu’«il n’y a pas eu de trouble… seulement qu’il y a un arrêt de cours par rapport à la présence de la police universitaire».
Un autre étudiant répondant au nom de Ange-Didier Any Bi, en Licence 3 de Droit option Judiciaire, réitère la version de son condisciple.
« Ce matin, nous avons commencé, mais vers 9h, les professeurs sont sortis pour une rencontre. Ils ont décidé de la suspension des cours jusqu’à ce que la police universitaire quitte effectivement le campus » a-t-il confié.
Joint au téléphone par APA, le secrétaire général de la section Cocody de la Coordination nationale des enseignants- chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC, syndicat des enseignants), Johnson Kouassi Zamina a soutenu qu’il ne s’agit pas de grève, mais une suspension des cours pour « éviter mort d’hommes sur le campus ».
« Nous entendons parler de match retour entre étudiants et agents de la police universitaire, et si l’un des protagonistes n’est pas là, il ne peut avoir de match retour », explique le Professeur Johnson Kouassi.
Il indique toutefois que « jeudi matin à 9h, nous allons en assemblée générale et si l’AG décide de la levée du mot d’ordre, nous allons reprendre les cours, mais si l’AG décide autrement, nous allons poursuivre » cet arrêt des enseignements.
Des enseignants trouvés sur le campus de Cocody disent n’avoir pas participé à cette assemblée générale. Mais compte tenu des tensions qui prévalent sur le site ces derniers temps, ils se conformeront au mot d’ordre lancé.
Les 20 et 21 février dernier, des heurts ont éclaté dans deux universités publiques d’Abidjan entre étudiants et agents de la police universitaire et ont causé des blessés dont des cas graves. Par solidarité aux étudiants, les enseignants ont décidé de suspendre les cours pour protester contre les agissements de cette unité de police qui outrepasse selon eux, ses prérogatives.
Suite à ces événements, la direction générale de la Société d’infrastructure moderne pour le développement de la Côte d’Ivoire (SIMDCI) dont dépend la police universitaire a décidé, dans un communiqué, de la radiation de 20 éléments qui ont été identifiés comme coupables de ces violences.
« Tous les vingt éléments de la police universitaire impliqués dans ces actes de violence, qui ont été formellement identifiés, ne font plus désormais partie de ses effectifs, donc radiés » stipulait le communiqué rendu public la semaine dernière.
Toutefois, depuis cette date, les enseignements n’ont pas encore été totalement effectifs sur les campus d’Abidjan, nonobstant les appels au calme et à la reprise des cours.
Le gouvernement ivoirien, dans sa politique de réforme de l’Enseignement supérieur, a installé la police universitaire dans les universités publiques du pays afin d’y maintenir l’ordre après le règne de l’ex-puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), marqué par une « période de violence ».
JBK/hs/ls/APA