Le chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Alassane Ouattara, était hier vendredi 1er février 2013 l’invité de Christophe Bouabouvier sur Rfi. Il s’est prononcé à cette occasion, sur le déploiement des troupes africaines au Mali.
Le président en exercice de la Cedeao a indiqué que la Misma déploiera au Mali 3300 soldats en plus des 2000 hommes qui seront fournis par le Tchad. « Je pense que tout dépendra de la capacité de déploiement de nos troupes. Et c’est pour cela que je demande que les troupes soient déployées dans les dix jours à venir. Je me réjouis que déjà plus de 3 000 soldats ont été déployés : 1 300 à Bamako, 1 800 dans le Nord, avec les armées tchadiennes et nigériennes. Et maintenant, pour le restant, les 2 000-2 200, il faut les déployer immédiatement. Et le complément, pour atteindre 8 000 soldats, doit se faire dans les plus brefs délais (…) Le plus important, c’est de dire que nous avons besoin de soldats pour l’ensemble du Mali et pas seulement pour le Nord-Mali. Il faut stabiliser la situation pour permettre des élections démocratiques et sur une longue période pour permette la formation de l’Armée malienne», a laissé entendre Alassane Ouattara. Qui est convaincu qu’avec les 455 millions de dollards (255 milliards de F CFA) récoltés à la réunion des donateurs à Addis-Abeba, la situation au Mali pourra être stabilisée en vue de la préparation des élections démocratiques. Le chef de l’Etat ivoirien, a en outre, remercié le Président français François Hollande pour son intervention au Mali. Est-ce qu’il ne faut pas que les Africains soient capables de faire eux-mêmes ces genres d’intervention ? A cette question, le Président en exercice de la Cedeao a répondu ceci : «nous allons y arriver. Donnez nous une perspective. Les pays africains n’ont qu’un demi-siècle d’existence. Une armée régionale prend du temps. Regardez en Europe et l’Otan. Nous y arriverons. Au niveau de la Cedeao, ceci nous a appris que nous allons nous organiser pour avoir une force d’intervention rapide régionale. Si nous avons dans les années à venir des situations de ce genre, je peux vous dire que nous serons les premiers à réagir». Par ailleurs, les populations et les troupes maliennes ont été invitées à s’abstenir de toutes représailles. «Il est clair que le gouvernement malien doit engager un dialogue politique avec tous ceux qui croient à l’intégrité politique, à la laïcité et au processus démocratique au Mali», a-t-il souligné.
Touré Abdoulaye
Le président en exercice de la Cedeao a indiqué que la Misma déploiera au Mali 3300 soldats en plus des 2000 hommes qui seront fournis par le Tchad. « Je pense que tout dépendra de la capacité de déploiement de nos troupes. Et c’est pour cela que je demande que les troupes soient déployées dans les dix jours à venir. Je me réjouis que déjà plus de 3 000 soldats ont été déployés : 1 300 à Bamako, 1 800 dans le Nord, avec les armées tchadiennes et nigériennes. Et maintenant, pour le restant, les 2 000-2 200, il faut les déployer immédiatement. Et le complément, pour atteindre 8 000 soldats, doit se faire dans les plus brefs délais (…) Le plus important, c’est de dire que nous avons besoin de soldats pour l’ensemble du Mali et pas seulement pour le Nord-Mali. Il faut stabiliser la situation pour permettre des élections démocratiques et sur une longue période pour permette la formation de l’Armée malienne», a laissé entendre Alassane Ouattara. Qui est convaincu qu’avec les 455 millions de dollards (255 milliards de F CFA) récoltés à la réunion des donateurs à Addis-Abeba, la situation au Mali pourra être stabilisée en vue de la préparation des élections démocratiques. Le chef de l’Etat ivoirien, a en outre, remercié le Président français François Hollande pour son intervention au Mali. Est-ce qu’il ne faut pas que les Africains soient capables de faire eux-mêmes ces genres d’intervention ? A cette question, le Président en exercice de la Cedeao a répondu ceci : «nous allons y arriver. Donnez nous une perspective. Les pays africains n’ont qu’un demi-siècle d’existence. Une armée régionale prend du temps. Regardez en Europe et l’Otan. Nous y arriverons. Au niveau de la Cedeao, ceci nous a appris que nous allons nous organiser pour avoir une force d’intervention rapide régionale. Si nous avons dans les années à venir des situations de ce genre, je peux vous dire que nous serons les premiers à réagir». Par ailleurs, les populations et les troupes maliennes ont été invitées à s’abstenir de toutes représailles. «Il est clair que le gouvernement malien doit engager un dialogue politique avec tous ceux qui croient à l’intégrité politique, à la laïcité et au processus démocratique au Mali», a-t-il souligné.
Touré Abdoulaye