Le président français est arrivé à Bamako hier, dans une ambiance de liesse populaire, exprimant toute la reconnaissance d’un peuple envers celui qui a pris l’initiative, depuis le dimanche 13 janvier 2013, de barrer la route aux islamistes djihadistes qui se dirigeaient vers Bamako, après avoir assis leur joug sur le nord de ce pays. Par cette action salutaire pour les africains et plus singulièrement pour le peuple malien, le président français est en train de dessiner une politique étrangère nouvelle en Afrique. Ainsi, la faiblesse de l’armée et les atermoiements de la classe politique malienne, conduite par le capitaine Sanogo, incapable de faire face à des assaillants, a obligé la France et ses soutiens à intervenir, au nom de la préservation des valeurs de liberté et de progrès. Ceux qui pensaient que la France et son président n’étaient pas capables de bouger, doivent revoir leur position. Et ceux également qui, en Afrique, pensent que les pays africains peuvent assumer une souveraineté pleine et entière, constatent qu’ils se sont trompés. Car, les pays africains, pour l’instant, n’ont pas les moyens de défense adéquats. L’inefficacité de l’armée malienne est également celle de la plupart des armées africaines qui sont à la solde d’un homme au pouvoir, le Président, qui pense plus à défendre son fauteuil qu’à protéger le territoire et les nationaux.
Brou François
Brou François