«La réconciliation nationale qui est incontournable dans notre pays, fragilisé par la guerre et la «rupture» de la confiance entre les principaux acteurs politiques, nous impose des réformes institutionnelles courageuses au nom de la recherche de la paix, laquelle ne peut être obtenue que sur la base d’un nouveau consensus national. Et l’un des remparts et des piliers institutionnels de ce nouveau consensus national, c’est la CEI, organe chargé des élections dans notre pays. (…) Le rétablissement de la confiance sur une base consensuelle ne peut être abordé, en faisant l’impasse sur la recomposition de la CEI», ainsi s’exprimait jeudi dernier M. Tiohozon Coulibaly, porte-parole de 8 organisations de la société civile (CEFCI, COFEMCI, COSOPCI, FOSCAO-CI, MIIIDA, RAIDH, WANEP-CI, ADJL-CI) au cours d’une conférence de presse dans un hôtel de la place au Plateau. Pour cela, les 8 organisations de la société civile (OSC) qui ont participé à l’observation des élections présidentielles et législatives, recommandent deux choses. La première est «l’adoption d’une loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la CEI après une large consultation nationale impliquant toutes les forces politiques et la société civile». La seconde, est «la révision du code électoral pour le mettre en phase avec les spécificités de toutes les phases du processus électoral dans le respect des différents délais (identification, contentieux, réception des candidatures, proclamation des résultats, gestion du contentieux, délai entre deux scrutins)».
Par ailleurs, les 8 organisations ont fait remarquer et ont rappelé que «la composition actuelle de la CEI, devait prendre fin avec les élections générales (élections du Président de la République et des Députés)». Par conséquent, soutiennent-elles, «il urge de réformer la CEI dans les meilleures délais». Afin, poursuivent-elles, de «rendre la CEI plus professionnelle en la dotant de ressources humaines plus rompues à la gestion des processus électoraux complexes et exigeants». L’objectif est d’avoir selon Tiohozon Coulibaly, une CEI qui «soit politiquement le moins marqué possible». Il revendique par conséquent, une place pour les OSC. Sur l’indépendance financière véritable de la CEI, les 8 OSC réclament l’inscription du budget de l’Institution, ainsi que du budget des élections «dans la loi de finance annuelle».
Coulibaly Zié Oumar
Par ailleurs, les 8 organisations ont fait remarquer et ont rappelé que «la composition actuelle de la CEI, devait prendre fin avec les élections générales (élections du Président de la République et des Députés)». Par conséquent, soutiennent-elles, «il urge de réformer la CEI dans les meilleures délais». Afin, poursuivent-elles, de «rendre la CEI plus professionnelle en la dotant de ressources humaines plus rompues à la gestion des processus électoraux complexes et exigeants». L’objectif est d’avoir selon Tiohozon Coulibaly, une CEI qui «soit politiquement le moins marqué possible». Il revendique par conséquent, une place pour les OSC. Sur l’indépendance financière véritable de la CEI, les 8 OSC réclament l’inscription du budget de l’Institution, ainsi que du budget des élections «dans la loi de finance annuelle».
Coulibaly Zié Oumar