Le secteur privé, moteur de la croissance d’un pays. Les autorités ivoiriennes le savent, elles, qui, par le truchement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, avaient procédé il y a quelques semaines, au lancement des travaux du comité de concertation secteur public-secteur privé. Hier, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, Nialé Kaba, ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie a présidé une rencontre entre le gouvernement (ministères de l’Industrie, commerce, artisanat et Pme et Transport) le secteur privé ivoirien. Selon Nialé Kaba, la haute représentation du secteur privé avec les premiers responsables des différentes structures dénotent de l’intérêt commun que les deux parties attachent au résultat de cette concertation. Selon elle, il s’agit d’un intérêt partagé pour la bonne santé de l’économie ivoirienne. Aussi a-t-elle rappelé que le taux de croissance économique s’est situé à 8,6% en 2012. Pour 2013, les objectifs sont fixés à 9% du PIB porté par l’ensemble des secteurs de l’économie, grâce notamment à l’augmentation des investissements. Et l’investissement public devrait atteindre 1027 milliards de F CFA, soit 7,5% du PIB contre 660 milliards en 2012. L’investissement privé devrait également ressortir à près de 9% du PIB contre 7,1% en 2012. Pour elle, le gouvernement entend ainsi placer le secteur privé au cœur de la relance économique et lui faire jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance et de pourvoyeur d’emplois. D’où les importants efforts qui sont faits pour améliorer le climat des affaires, conforter la confiance mutuelle et créer les conditions de capitalisation de la force de proposition que constituent les partenaires du secteur privé. Précisant que c’est le contexte qui a guidé la création de ce cadre de concertation qui se doit d’être un instrument au service du secteur public et du secteur privé pour un développement harmonieux des différentes branches d’activités, pour le bénéfice de l’Etat et des populations. Lors de cette première rencontre la ministre en charge de l’Economie et des Finances a proposé que la rencontre soit organisée autour de deux points. A savoir les organes de concertation et les préoccupations du secteur privé. Tout le patronat ivoirien était représenté à cette première réunion à travers la Cgeci.
Pierre Magne, porte-parole du secteur privé : “Nous avons remis un document de 30 pages au gouvernement”
Au sortir de cette rencontre qui a duré pratiquement deux heures d’horloge, Pierre Magne, vice-président de la Cgeci et porte-parole du secteur privé s’est confié à la presse.
Question : Monsieur le vice-président de la CGECI, vous sortez d’un entretien avec le secteur public dans le cadre du lancement du comité de concertation. Que pouvons-nous retenir ?
Pierre Magne : C’était une réunion très intéressante parce que nous avons examiné les textes de création et d’organisation du comité de concertation secteur public-secteur privé. Cela s’est fait dans un esprit totalement ouvert car les ministres étaient disposés à nous écouter et à prendre en compte nos observations. Nous estimons que le débat a été franc et très enrichissant pour nous tous. Nous pensons que nous avons mis en place des textes qui permettent de se mettre au travail à l’occasion de la prochaine réunion, prévue dans un mois.
Q. Quelles sont les préoccupations que vous avez évoquées ?
P.M. : Au cours de cette réunion, on d’abord eu à examiner et adopter les textes. Nous avons remis l’ensemble des préoccupations du secteur privé au gouvernement. C’est un document qui fait entre 15 et 30 pages. On attend que le gouvernement qui était hautement représenté puisse en prendre connaissance. Dans les grandes lignes, nous avons évoqué essentiellement les questions liées à la compétitivité des entreprises et à l’environnement des affaires.
Q : Quel bénéfice le secteur privé et les populations peuvent peut tirer de ce cadre de concertation?
P.M. : Je dois vous dire que pour nous, c’est une avancée considérable. Vous savez qu’au niveau du secteur privé, quand vous vous adressez à chaque ministre, à chaque département, vous avez du mal à obtenir satisfaction. Là, nous avons un cadre où nous allons avoir l’ensemble des ministres qui concernent nos activités, ainsi que le Premier ministre. Nous avons créé un comité technique qui va proposer des décisions qui seront prises à un niveau très élevé. Ce qui fait que dans le même cadre, nous aurons des réponses à toutes nos préoccupations. On ne fera pas la tournée des ministères pour régler nos problèmes.
Jean Eric ADINGRA
Pierre Magne, porte-parole du secteur privé : “Nous avons remis un document de 30 pages au gouvernement”
Au sortir de cette rencontre qui a duré pratiquement deux heures d’horloge, Pierre Magne, vice-président de la Cgeci et porte-parole du secteur privé s’est confié à la presse.
Question : Monsieur le vice-président de la CGECI, vous sortez d’un entretien avec le secteur public dans le cadre du lancement du comité de concertation. Que pouvons-nous retenir ?
Pierre Magne : C’était une réunion très intéressante parce que nous avons examiné les textes de création et d’organisation du comité de concertation secteur public-secteur privé. Cela s’est fait dans un esprit totalement ouvert car les ministres étaient disposés à nous écouter et à prendre en compte nos observations. Nous estimons que le débat a été franc et très enrichissant pour nous tous. Nous pensons que nous avons mis en place des textes qui permettent de se mettre au travail à l’occasion de la prochaine réunion, prévue dans un mois.
Q. Quelles sont les préoccupations que vous avez évoquées ?
P.M. : Au cours de cette réunion, on d’abord eu à examiner et adopter les textes. Nous avons remis l’ensemble des préoccupations du secteur privé au gouvernement. C’est un document qui fait entre 15 et 30 pages. On attend que le gouvernement qui était hautement représenté puisse en prendre connaissance. Dans les grandes lignes, nous avons évoqué essentiellement les questions liées à la compétitivité des entreprises et à l’environnement des affaires.
Q : Quel bénéfice le secteur privé et les populations peuvent peut tirer de ce cadre de concertation?
P.M. : Je dois vous dire que pour nous, c’est une avancée considérable. Vous savez qu’au niveau du secteur privé, quand vous vous adressez à chaque ministre, à chaque département, vous avez du mal à obtenir satisfaction. Là, nous avons un cadre où nous allons avoir l’ensemble des ministres qui concernent nos activités, ainsi que le Premier ministre. Nous avons créé un comité technique qui va proposer des décisions qui seront prises à un niveau très élevé. Ce qui fait que dans le même cadre, nous aurons des réponses à toutes nos préoccupations. On ne fera pas la tournée des ministères pour régler nos problèmes.
Jean Eric ADINGRA