Après plusieurs reports, les travaux de construction du barrage de Soubré seront définitivement lancés. Cette grande infrastructure permettra à la Côte d’Ivoire de respecter ses engagements vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.
Le président de la République, Alassane Ouattara poursuit ses grands projets de développement de la Côte d’Ivoire. Après le Pont Henri Konan Bédié, les logements sociaux à Yopougon, l’autoroute de Grand Bassam-Abidjan, les travaux d’adduction d’eau à partir de la nappe phréatique de Bonoua, le pont de Bouaflé (...), le Chef de l’exécutif Ivoirien démarre l’année 2013 avec le premier coup de pioche du barrage hydroélectrique de Soubré, le lundi 25 février prochain. Cette grande infrastructure fait partie de ses investissements prioritaires. Ce projet est qualifié de ‘’mythique’’. Car sa réalisation qui a été longtemps annoncée, n’a jamais été mise en œuvre. Soucieux du bien-être de son peuple, le président Ouattara en a fait une promesse de campagne. Aujourd’hui, le rêve devient une réalité. Le lundi 25 févier, tous les Ivoiriens seront témoins du lancement de cet autre grand chantier. Le barrage de Soubré constitue un ouvrage important dans le plan global défini pour assurer à moyen terme l’équilibre de l’offre et de la demande en électricité. Les besoins globaux en électricité intègrent aussi bien les besoins nationaux, que ceux de la sous-région, du Conseil de l’Entente, de ceux de la Rivière Mano et de la CEDEAO. C'est-à-dire, le Mali, le Burkina-Faso, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Liberia, la Sierra-Leone et la Guinée. Les travaux de réalisation de la ligne d’interconnexion démarreront d’ici fin 2013 en vue de sa mise en service en 2016. Pour le ministre des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré aura une puissance de 275 MW et un productible annuel d’environ 1 100 GWh. Il permettra de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale. C’est un projet structurant qui permet de reprendre la valorisation de l’immense potentiel hydroélectrique de la Côte d’Ivoire évalué à 2000 MW dont seulement 25% sont utilisés à ce jour. Ce barrage deviendra le plus grand du pays devant celui de Taabo (210 MW et Buyo (165MW). En outre, les retombées socioéconomiques sont immenses. En ce sens que la construction du Barrage permettra, la création de près de 5.000 emplois sur une durée de 5 ans avec plusieurs centaines d’emplois permanents. Par ailleurs, des appels d’offres seront lancés en faveur des entreprises locales spécialisées dans les prestations de service et la fourniture de matériaux (ciment, fer, (...), dans l’électrification rurale des villages riverains au projet, la construction d’infrastructures de base telles que des marchés, des logements, des écoles, un centre de santé, un complexe sportif, une station d’épuration, etc… La création d’activités génératrices de revenus au profit des populations dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, la formation de cadres ivoiriens dans les secteurs de la production de l’énergie et de l’environnement sont également prévus, avec l’appui du Programme présidentiel d’urgence.
Coût total 331 milliards Fcfa
D’un coût total estimé à 331 milliards FCFA, le projet a bénéficié de conditions de financement attrayantes de la part d’Eximbank Chine et du gouvernement de la République Populaire de Chine. Il comprend deux (2) parties : 281 milliards FCFA pour la construction du barrage et des cités, 50 milliards FCFA pour les mesures environnementales et sociales. Le montant du prêt consenti, couvre 85% du coût total du projet soit environ 239 milliards FCFA. Les 15% restant, soit 92 milliards FCFA seront mobilisés par la Côte d’Ivoire sur toute la durée dudit projet, c’est à dire 5 ans. Le taux d’intérêt est de 2% et la durée de remboursement est de 20 ans avec un différé de 9 ans. La Côte d’Ivoire qui aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2020 est donc au travail, avec le concours de tous ses partenaires. Notons que la supervision de ces travaux sera assurée par le franco-belge Tractebel pour un montant de 12 milliards FCFA et les turbines seront fournies par le français Alstom.
Benjamin SORO
Le président de la République, Alassane Ouattara poursuit ses grands projets de développement de la Côte d’Ivoire. Après le Pont Henri Konan Bédié, les logements sociaux à Yopougon, l’autoroute de Grand Bassam-Abidjan, les travaux d’adduction d’eau à partir de la nappe phréatique de Bonoua, le pont de Bouaflé (...), le Chef de l’exécutif Ivoirien démarre l’année 2013 avec le premier coup de pioche du barrage hydroélectrique de Soubré, le lundi 25 février prochain. Cette grande infrastructure fait partie de ses investissements prioritaires. Ce projet est qualifié de ‘’mythique’’. Car sa réalisation qui a été longtemps annoncée, n’a jamais été mise en œuvre. Soucieux du bien-être de son peuple, le président Ouattara en a fait une promesse de campagne. Aujourd’hui, le rêve devient une réalité. Le lundi 25 févier, tous les Ivoiriens seront témoins du lancement de cet autre grand chantier. Le barrage de Soubré constitue un ouvrage important dans le plan global défini pour assurer à moyen terme l’équilibre de l’offre et de la demande en électricité. Les besoins globaux en électricité intègrent aussi bien les besoins nationaux, que ceux de la sous-région, du Conseil de l’Entente, de ceux de la Rivière Mano et de la CEDEAO. C'est-à-dire, le Mali, le Burkina-Faso, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Liberia, la Sierra-Leone et la Guinée. Les travaux de réalisation de la ligne d’interconnexion démarreront d’ici fin 2013 en vue de sa mise en service en 2016. Pour le ministre des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré aura une puissance de 275 MW et un productible annuel d’environ 1 100 GWh. Il permettra de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale. C’est un projet structurant qui permet de reprendre la valorisation de l’immense potentiel hydroélectrique de la Côte d’Ivoire évalué à 2000 MW dont seulement 25% sont utilisés à ce jour. Ce barrage deviendra le plus grand du pays devant celui de Taabo (210 MW et Buyo (165MW). En outre, les retombées socioéconomiques sont immenses. En ce sens que la construction du Barrage permettra, la création de près de 5.000 emplois sur une durée de 5 ans avec plusieurs centaines d’emplois permanents. Par ailleurs, des appels d’offres seront lancés en faveur des entreprises locales spécialisées dans les prestations de service et la fourniture de matériaux (ciment, fer, (...), dans l’électrification rurale des villages riverains au projet, la construction d’infrastructures de base telles que des marchés, des logements, des écoles, un centre de santé, un complexe sportif, une station d’épuration, etc… La création d’activités génératrices de revenus au profit des populations dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, la formation de cadres ivoiriens dans les secteurs de la production de l’énergie et de l’environnement sont également prévus, avec l’appui du Programme présidentiel d’urgence.
Coût total 331 milliards Fcfa
D’un coût total estimé à 331 milliards FCFA, le projet a bénéficié de conditions de financement attrayantes de la part d’Eximbank Chine et du gouvernement de la République Populaire de Chine. Il comprend deux (2) parties : 281 milliards FCFA pour la construction du barrage et des cités, 50 milliards FCFA pour les mesures environnementales et sociales. Le montant du prêt consenti, couvre 85% du coût total du projet soit environ 239 milliards FCFA. Les 15% restant, soit 92 milliards FCFA seront mobilisés par la Côte d’Ivoire sur toute la durée dudit projet, c’est à dire 5 ans. Le taux d’intérêt est de 2% et la durée de remboursement est de 20 ans avec un différé de 9 ans. La Côte d’Ivoire qui aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2020 est donc au travail, avec le concours de tous ses partenaires. Notons que la supervision de ces travaux sera assurée par le franco-belge Tractebel pour un montant de 12 milliards FCFA et les turbines seront fournies par le français Alstom.
Benjamin SORO