Tia Koné, ancien président de la Cour suprême sous le régime Gueï et Gbagbo, vient d’exprimer son regret pour le tort causé à plusieurs personnalités et non des moindres. Avec ce fameux art 35 de la Constitution, il a signé l’arrêt politique de ces personnalités sans le savoir. Mais comme il y a un Dieu pour chacun de nous sur cette terre des hommes, il vient d’avouer sa forfaiture. Dans une interview accpordée à un confrère, Tia Koné, croyant ainsi bien arranger les choses, a confessé ce qu’il cachait au fond de sa conscience, durant treize bonnes années. « Mon regret n’est pas fait par rapport à l’article 35 ; je regrette plutôt la peine que la décision a causé à certains de mes frères. L’article 35, j’en ai fait plutôt une analyse exhaustive et scientifique en disant que c’était inique et absurde ».
Et d’ajouter « qu’en 2000, les Ivoiriens ont été manipulés au moment où ils faisaient leur Constitution. Parce que ce sont les mêmes qui allaient siéger autour du président Robert Guéi à Abidjan qui allaient être les porte-paroles des populations chez eux à l’intérieur du pays. Les mêmes qui restaient à Abidjan pour dire nous voulons le «et» sont les mêmes qui allaient à Aboisso, à Man ou ailleurs pour dire que les populations sont d’accord pour la conjonction «et» au lieu de « ou ». Tia Koné a envie de réparer son tort. Que faire ! A ce niveau, il doit se repentir en demandant publiquement pardon à toute la nation ivoirienne. C’est à cause de son « ou » et son « et » que les deux crises (militaro-politique et post-électorale) sont survenues. La crise de 2000 a fait plusieurs victimes et comme il l’a si bien signifié « nous sommes à l’ère de la réconciliation. Il y a certaines personnes qui n’ont pas de problème particulier. Ceux qui ont un certain nombre de mises au point à faire, doivent le faire. Il n’est pas tard de dire certaines choses pour repartir sur de nouvelles bases ». Tia Koné est parfaitement lucide et n’est pas comme Yao N’dré qui, avait déclaré que « les Ivoiriens étaient sous l’emprise du diable ». Une faute avouée est à moitié pardonnée et au nom de la réconciliation, Tia Koné devrait être pardonné.
Yann Dominique N’guessan
Et d’ajouter « qu’en 2000, les Ivoiriens ont été manipulés au moment où ils faisaient leur Constitution. Parce que ce sont les mêmes qui allaient siéger autour du président Robert Guéi à Abidjan qui allaient être les porte-paroles des populations chez eux à l’intérieur du pays. Les mêmes qui restaient à Abidjan pour dire nous voulons le «et» sont les mêmes qui allaient à Aboisso, à Man ou ailleurs pour dire que les populations sont d’accord pour la conjonction «et» au lieu de « ou ». Tia Koné a envie de réparer son tort. Que faire ! A ce niveau, il doit se repentir en demandant publiquement pardon à toute la nation ivoirienne. C’est à cause de son « ou » et son « et » que les deux crises (militaro-politique et post-électorale) sont survenues. La crise de 2000 a fait plusieurs victimes et comme il l’a si bien signifié « nous sommes à l’ère de la réconciliation. Il y a certaines personnes qui n’ont pas de problème particulier. Ceux qui ont un certain nombre de mises au point à faire, doivent le faire. Il n’est pas tard de dire certaines choses pour repartir sur de nouvelles bases ». Tia Koné est parfaitement lucide et n’est pas comme Yao N’dré qui, avait déclaré que « les Ivoiriens étaient sous l’emprise du diable ». Une faute avouée est à moitié pardonnée et au nom de la réconciliation, Tia Koné devrait être pardonné.
Yann Dominique N’guessan