Un émissaire du président nigérien, Issoufou Mahamadou, a échangé mardi à Abidjan avec le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, sur la crise malienne qui mobilise déjà 500 soldats du Niger.
Selon une note d'information de la présidence ivoirienne, le Président Alassane Ouattara a reçu en audience Boukari Adji, envoyé spécial du Chef de l'Etat du Niger, Issoufou Mahamadou.
Porteur d'un message du Président Issoufou à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, M. Adji a indiqué, selon la note d'information, que ce message était en rapport avec la coopération sous régionale qui revêt plusieurs dimensions.
C'est pourquoi, a-t-il ajouté, de façon régulière, les Chefs d'Etat se concertent, échangent pour arrêter une position commune qu'ils défendent dans les différentes instances.
Se prononçant sur le niveau d'implication de son pays dans la résolution de la crise au Mali, Boukari Adji, par ailleurs ex-Premier ministre, a fait remarquer qu'il y a un contingent de 500 militaires nigériens qui se trouvent actuellement sur le terrain et que cet effectif est l'un des plus gros après celui du Tchad.
Pour lui, cette implication du Niger s'explique non seulement par le fait que le Mali est un ‘'pays frère et voisin'', mais également parce que le Niger a l'expérience de ce genre de rébellion, même si elle n'avait pas la même ampleur.
Pour l'ancien Premier ministre nigérien, la nouveauté ici (dans le cas du Mali), c'est que l'on a affaire, cette fois-ci, à des éléments extérieurs à la sous- région et même à l'Afrique, qui s'y impliquent, ce qui rend difficile, la recherche de solutions.
Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dont le 42ème sommet ordinaire se tiendra le 27 février prochain à Abidjan, est très impliqué dans la recherche d'une solution au Mali.
LS/cat/APA
Selon une note d'information de la présidence ivoirienne, le Président Alassane Ouattara a reçu en audience Boukari Adji, envoyé spécial du Chef de l'Etat du Niger, Issoufou Mahamadou.
Porteur d'un message du Président Issoufou à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, M. Adji a indiqué, selon la note d'information, que ce message était en rapport avec la coopération sous régionale qui revêt plusieurs dimensions.
C'est pourquoi, a-t-il ajouté, de façon régulière, les Chefs d'Etat se concertent, échangent pour arrêter une position commune qu'ils défendent dans les différentes instances.
Se prononçant sur le niveau d'implication de son pays dans la résolution de la crise au Mali, Boukari Adji, par ailleurs ex-Premier ministre, a fait remarquer qu'il y a un contingent de 500 militaires nigériens qui se trouvent actuellement sur le terrain et que cet effectif est l'un des plus gros après celui du Tchad.
Pour lui, cette implication du Niger s'explique non seulement par le fait que le Mali est un ‘'pays frère et voisin'', mais également parce que le Niger a l'expérience de ce genre de rébellion, même si elle n'avait pas la même ampleur.
Pour l'ancien Premier ministre nigérien, la nouveauté ici (dans le cas du Mali), c'est que l'on a affaire, cette fois-ci, à des éléments extérieurs à la sous- région et même à l'Afrique, qui s'y impliquent, ce qui rend difficile, la recherche de solutions.
Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dont le 42ème sommet ordinaire se tiendra le 27 février prochain à Abidjan, est très impliqué dans la recherche d'une solution au Mali.
LS/cat/APA