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Économie Publié le vendredi 22 février 2013 | Le Nouveau Réveil

Investissement à la Sicta / Ya Emile, Dg de la Sicta : « Nous en avons pour 2 milliards en 2013 »

© Le Nouveau Réveil Par FN
Entreprises: signature d’un protocole d’accord entre le Fonds de solidarité des employés de la SICTA, ORIBAT et la BIAO-CI
Jeudi 14 février 2013. Abidjan. Station SICTA, à Yopougon Zone industrielle. Signature d’un protocole d’accord entre le Fonds de solidarité des employés de la SICTA, ORIBAT et la BIAO-CI.
A l’initiative de leur direction générale, les chefs de service et de station de la Société ivoirienne de contrôles techniques automobile (Sicta) sont réunis du 21 au 24 février à Grand-Bassam pour faire le bilan de l’année 2012, et dégager les perspectives de 2013. A cet effet, le directeur général, Emile Ya, a décliné le montant qui sera alloué aux investissements. «Pour 2013, nous avons pour 2 milliards à investir. Parce que nous allons créer une station à Divo, une à Dabou, et une autre à Bassam», a-t-il dit avant de présenter les autres perspectives. «L’objectif de 2013 est d’uniformiser et harmoniser le contrôle. Nous avons des appareils périodiques que nous allons mettre dans les centres périodiques. En 2012, nous sommes passés de 10 à 17 stations permanentes avec 30 stations périodiques. Nous allons faire maintenant la formation continue parce que la technologie évolue. Il ne sert à rien de donner de l’argent pour avoir votre visite. L’agent ne peut pas changer les résultats. Pour 2013, la direction générale des Impôts nous a confié la confection et la vente des vignettes auto pour sécuriser les recettes de l’Etat. Les forces de l’ordre doivent se référer à l’expiration de la visite technique pour exiger la vignette cette année. En janvier, nous avons traité 35 mille véhicules et à la mi-février, nous sommes déjà à 14 mille véhicules». Emile Ya reconnait que cette opération ne se fait pas sans difficulté. «Il y a beaucoup de difficultés parce qu’il y a certains qui ont des exonérations de vignette. Ils doivent payer 10000F au lieu de payer la quotité normale. On est obligé de référer à la Dgi pour planifier ces problèmes», a-t-il dit avant de rappeler le bilan. «Nous avions pour objectif de réhabiliter les stations et implémenter le système générique, et le système autosécure sur toutes les stations permanentes. En 2012, notre société mère (Sgs) a mis en place 3 milliards pour changer tous les appareils des stations permanentes afin de lutter contre la corruption parce qu’on n’a pas bonne presse. Ces appareils eurosystem qui sont très sophistiqués permettent de réduire au strict minimum l’intervention humaine dans le contrôle. Presque tout se fait de façon automatique. C’est l’appareil qui donne les résultats. Tout se fait avec des terminaux de saisie portable. Ce n’est plus l’inspecteur qui regarde et note le résultat. C’est par bluetooth ou par wifi que les résultats sont transmis. Donc la corruption est réduite à 70%. Pour le moment, c’est au niveau des pneumatiques, les bas de caisse… où le contrôle se fait de façon visuelle que pourraient résider les 30% de corruption qui malheureusement existeraient encore. Nous sommes maintenant fréquentables. Nous avons ouvert des stations périodiques», a indiqué Emile Ya, et d’ajouter, par ailleurs, que la Sicta qui a contrôlé 360 054 véhicules en 2012, est inscrite désormais dans la démarche qualité pour la certification Iso.
François Bécanthy
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