Yamoussoukro – L’Expert indépendant de l’ONU, Doudou Diène, a souligné, samedi, à Yamoussoukro l’importance de la justice dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.
"Nous savons qu’on ne peut pas construire une justice équitable et impartiale, et liée à la construction de la démocratie, à la justice sociale, et au vivre ensemble. Mais la justice est un premier pas extrêmement important et que cest tout cet ensemble qui va mener à la réconciliation", a noté l’Expert indépendant, au terme de la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire qui a duré trois jours dans la capitale politique ivoirienne.
Selon lui, il y a eu une unanimité des participants sur l’importance de confronter le problème de l’impunité à la question de l’équité de la justice.
"Et c’est la raison pour laquelle nous avons réuni des spécialistes nationaux, régionaux et internationaux de très haut niveau", a indiqué Doudou Diène, ajoutant que des recommandations même provisoires ont été adoptées au cours de cette rencontre internationale.
"Mais compte tenu de la profondeur de la crise ivoirienne, nous allons prendre le temps de les peaufiner pour faire en sorte qu’elles répondent aux attentes du peuple ivoirien et du gouvernement ivoirien. Et je présenterai moi-même ces recommandations au Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme au mois de juin à Genève", a promis l’Expert indépendant de l’ONU qui a fait savoir qu’il en parlera déjà au mois de mars prochain.
Au dire de l’Expert onusien sur les droits de l’homme, la gravité de la crise ivoirienne a eu un impact sur la conscience de chaque ivoirien.
"Nous devons l’aider dans la durée et dans la vérité. Et c’est dans cette logique que nous avons débattu et donc formulé ces recommandations", a dit M. Diène qui a d’ailleurs mis le peuple et le gouvernement en garde face au danger des menaces de la sous-région ouest-africaine.
"La Côte est un pays-région, par sa population, sa culture, sa géographie, et dont la richesse principale est la diversité. Cela la rend cependant vulnérable aux menaces qui montent dans toute la zone sahélo-sahélienne où des forces qui travaillent sur la division, la violence, le clivage, la séparation sont entrain de monter", a-t-il déclaré, insistant sur l’urgence à consolider le tissu social et politique inter-ivoirien pour résister à ces menaces qui créent le clivage, la division et de l’instrumentalisation du religieux et du social.
"Or, toutes ces questions ne peuvent être réglées que par le respect des droits de l’homme, la primauté de la justice, la promotion de la démocratie et le renforcement de l’Etat de droit", a-t-il rappelé en conclusion.
(AIP)
Zgrp/kp
"Nous savons qu’on ne peut pas construire une justice équitable et impartiale, et liée à la construction de la démocratie, à la justice sociale, et au vivre ensemble. Mais la justice est un premier pas extrêmement important et que cest tout cet ensemble qui va mener à la réconciliation", a noté l’Expert indépendant, au terme de la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire qui a duré trois jours dans la capitale politique ivoirienne.
Selon lui, il y a eu une unanimité des participants sur l’importance de confronter le problème de l’impunité à la question de l’équité de la justice.
"Et c’est la raison pour laquelle nous avons réuni des spécialistes nationaux, régionaux et internationaux de très haut niveau", a indiqué Doudou Diène, ajoutant que des recommandations même provisoires ont été adoptées au cours de cette rencontre internationale.
"Mais compte tenu de la profondeur de la crise ivoirienne, nous allons prendre le temps de les peaufiner pour faire en sorte qu’elles répondent aux attentes du peuple ivoirien et du gouvernement ivoirien. Et je présenterai moi-même ces recommandations au Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme au mois de juin à Genève", a promis l’Expert indépendant de l’ONU qui a fait savoir qu’il en parlera déjà au mois de mars prochain.
Au dire de l’Expert onusien sur les droits de l’homme, la gravité de la crise ivoirienne a eu un impact sur la conscience de chaque ivoirien.
"Nous devons l’aider dans la durée et dans la vérité. Et c’est dans cette logique que nous avons débattu et donc formulé ces recommandations", a dit M. Diène qui a d’ailleurs mis le peuple et le gouvernement en garde face au danger des menaces de la sous-région ouest-africaine.
"La Côte est un pays-région, par sa population, sa culture, sa géographie, et dont la richesse principale est la diversité. Cela la rend cependant vulnérable aux menaces qui montent dans toute la zone sahélo-sahélienne où des forces qui travaillent sur la division, la violence, le clivage, la séparation sont entrain de monter", a-t-il déclaré, insistant sur l’urgence à consolider le tissu social et politique inter-ivoirien pour résister à ces menaces qui créent le clivage, la division et de l’instrumentalisation du religieux et du social.
"Or, toutes ces questions ne peuvent être réglées que par le respect des droits de l’homme, la primauté de la justice, la promotion de la démocratie et le renforcement de l’Etat de droit", a-t-il rappelé en conclusion.
(AIP)
Zgrp/kp