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Politique Publié le mercredi 6 mars 2013 | L’Hebdo Ivoirien

Réconciliation nationale : Peut-on faire confiance à Banny ?

© L’Hebdo Ivoirien Par FN
CDVR / Le personnel présente ses vœux au président Banny
Mercredi 9 janvier 2013. Abidjan.Siège de la Commission Dialogue vérité et réconciliation (CDVR) à Cocody Mermoz. Le personnel présente ses vœux du nouvel an au président Charles Konan Banny
Créée le 13 juillet 2011 par la volonté du président Alassane Ouattara, pour relever le défi de conduire les Ivoiriens vers la réconciliation et à créer les conditions d’une paix permanente, suite à la crise post électorale de 2011, la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), a eu bien du mal à démarrer ses activités et à convaincre sur sa capacité à réaliser ses objectifs. Le président de cette structure, l’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny qui a eu le mérite (reconnaissons-le), d’imposer sa Commission dans le rang des institutions de la République, n’a toujours pas eu la tâche aisée. Pas de siège officiel, pas de budget, pas de véritables moyens pour fonctionner et surtout communiquer. Mais le véritable obstacle sur le chemin de Banny, était la présence sur son terrain, de plusieurs autres structures. Une situation qui a pendant longtemps fait baigner la Cdvr dans une espèce de cacophonie dans laquelle les Ivoiriens ne savaient plus qui faisait quoi. Mais progressivement et avec patience et pugnacité, Charles Konan Banny a réussi à imposer son organisation, comme étant la seule officiellement chargée de traiter la question de la réconciliation nationale. Les fruits des actions posées dans l’ombre au fil des temps par l’équipe de la Cdvr, portent aujourd’hui leurs fruits, et comment à s’incruster dans les esprits de la communauté nationale. Le président Banny, on le sait, est un personnage atypique, pondéré et très peu loquace. "Si j'ai accepté cette mission de réconciliation nationale, c'est parce que je veux être disciple d'Houphouët-Boigny, car il n'y a rien de mieux que la paix dans nos régions, dans nos villes, dans nos villages et hameaux et surtout paix dans nos cœurs", déclarait-il récemment lors d’une cérémonie de la Commission à Yamoussoukro. Banquier central, mais surtout économiste de très grande expérience, Charles Konan Banny, a géré son affaire à l’économie et avec planification. Une méthode que ses compatriotes n’ont toujours pas souvent très bien compris. Eux qui attendaient de lui, qu’ils pressent les pas et engagent des actes forts. Mais Banny a choisi de travailler selon sa méthode : Informer, sensibiliser avant d’agir. Fort d’une équipe d’experts en tous les domaines, la Cdvr s’est fixée un mode opératoire autour de trois axes principaux: le dialogue, la vérité et la réconciliation. « Il faut dialoguer comme nous l'a appris notre père à tous, Félix Houphouët-Boigny, tourner le dos au mensonge qui nous a plongés dans cette situation de division en se disant la vérité afin qu'ensemble tous les enfants de la Côte d'Ivoire s'acceptent, se parlent sans tabou ni clivage pour aller au développement de notre pays et renouer avec la prospérité pour le bonheur de tous", ne cesse de clamer Charles Banny à chacune de ses sorties. La campagne de déconcentration lancée actuellement par la Cdvr et qui vise à installer au total 38 commissions locales dans les chefs lieux des régions, est fortement saluée car elle permet d’impliquer l’ensemble des populations au processus. Mieux, la présence de plus en plus remarquée du président Banny sur le terrain, rassure et donne du volume à sa mission. Et de plus en plus, les Ivoiriens sont confiants : « Charles réussira. On peut donc lui faire confiance », peut-on entendre ici et là.

(hebdoivoirien@yahoo.fr)
Mato Dia
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