Yamoussoukro – Le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, a invité les populations locales à s’approprier la CDVR de la région du Bélier installée mardi à Yamoussoukro.
Une mission d’installation de CDVR locales a conduit le président Banny et son équipe, du 25 février au 4 mars, dans les localités de Bouaflé, Daloa, Duékoué, Guiglo, Man, Touba, Odienné, Minignan, Boundiali, Ferkessédougou, Katiola, Bouaké et Yamoussoukro, note-t-on.
Charles Konan Banny a invité les populations de Yamoussoukro, sans exclusive, à s’approprier cet instrument de réconciliation, de paix et de cohésion sociale.
"A Yamoussoukro, nous devons prendre le devant des choses en faisant en sorte que la ville natale du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, apôtre de la paix, soit le siège de la réconciliation", a-t-il dit, affirmant que la majorité des ivoiriens, selon le constat fait sur le terrain, adhèrent de plus en plus au processus de réconciliation nationale en cours, décriant cependant des mauvais comportements de certains concitoyens.
"Les ivoiriens se réfugient derrière le mensonge. Ils fuient la vérité. Or, ce n’est pas ce que le président Houphouët-Boigny nous a laissé en héritage. Lui qui s’est efforcé à bâtir, malgré nos diversités, une nation", a-t-il dénoncé, déplorant que les ivoiriens, notamment les enfants de Yamoussoukro, n’aient pas pu œuvrer au maintien et à la sauvegarde de "ce bel héritage fondé sur la culture de la paix".
Selon M. Banny, s’il y a eu la violence en Côte d’Ivoire, c’est parce que les ivoiriens n’ont pas été dignes de Félix Houphouët-Boigny et de son héritage. Il est donc urgent et impérieux de tourner définitivement le dos à la violence, à la haine, au mépris, à l’exclusion de l’autre et à la guerre pour emprunter le train de la paix, de la cohésion, de la fraternité et de la réconciliation nationale, a-t-il proposé à ses interlocuteurs.
Charles Konan Banny a également relevé que les ivoiriens, tous autant qu’ils sont, ont la responsabilité de mettre fin à tous ces fléaux qui entravent le développement de la Côte d’Ivoire.
"Il est temps de nous ressaisir… La philosophie de la paix doit transcender les clivages et les courants politiques", a-t-il dit.
La CDVR de la région du Bélier compte 12 membres présidés par le pasteur de l’église CMA, Alonlé Brou Pierre. Ses différentes missions de contenues dans un kit ont été remises par le président Banny aux membres aux fins de "mieux conduire la réalisation de la délicate tâche à eux assignée" dans les départements d’Attiégouakro, Didiévi, Djékanou, Tiébissou, Toumodi et de Yamoussoukro.
En leur nom, Pasteur Alonlé a pris l’engagement de respecter entièrement la charte de la CDVR.
Au cours de la conférence de presse qui a bouclé la cérémonie, le président Banny a souligné que "la paix et la réconciliation auront lieu si les ivoiriens le veulent". Il a rappelé les actions déjà menées et réaffirmé l’indépendance et l’autonome financière de la CDVR.
Après Yamoussoukro, le président et son équipe se rendront à compter de mercredi à Agroville, Adzopé, Aboisso et Dabou.
Une mission d’installation de CDVR locales a conduit le président Banny et son équipe, du 25 février au 4 mars, dans les localités de Bouaflé, Daloa, Duékoué, Guiglo, Man, Touba, Odienné, Minignan, Boundiali, Ferkessédougou, Katiola, Bouaké et Yamoussoukro, note-t-on.
Charles Konan Banny a invité les populations de Yamoussoukro, sans exclusive, à s’approprier cet instrument de réconciliation, de paix et de cohésion sociale.
"A Yamoussoukro, nous devons prendre le devant des choses en faisant en sorte que la ville natale du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, apôtre de la paix, soit le siège de la réconciliation", a-t-il dit, affirmant que la majorité des ivoiriens, selon le constat fait sur le terrain, adhèrent de plus en plus au processus de réconciliation nationale en cours, décriant cependant des mauvais comportements de certains concitoyens.
"Les ivoiriens se réfugient derrière le mensonge. Ils fuient la vérité. Or, ce n’est pas ce que le président Houphouët-Boigny nous a laissé en héritage. Lui qui s’est efforcé à bâtir, malgré nos diversités, une nation", a-t-il dénoncé, déplorant que les ivoiriens, notamment les enfants de Yamoussoukro, n’aient pas pu œuvrer au maintien et à la sauvegarde de "ce bel héritage fondé sur la culture de la paix".
Selon M. Banny, s’il y a eu la violence en Côte d’Ivoire, c’est parce que les ivoiriens n’ont pas été dignes de Félix Houphouët-Boigny et de son héritage. Il est donc urgent et impérieux de tourner définitivement le dos à la violence, à la haine, au mépris, à l’exclusion de l’autre et à la guerre pour emprunter le train de la paix, de la cohésion, de la fraternité et de la réconciliation nationale, a-t-il proposé à ses interlocuteurs.
Charles Konan Banny a également relevé que les ivoiriens, tous autant qu’ils sont, ont la responsabilité de mettre fin à tous ces fléaux qui entravent le développement de la Côte d’Ivoire.
"Il est temps de nous ressaisir… La philosophie de la paix doit transcender les clivages et les courants politiques", a-t-il dit.
La CDVR de la région du Bélier compte 12 membres présidés par le pasteur de l’église CMA, Alonlé Brou Pierre. Ses différentes missions de contenues dans un kit ont été remises par le président Banny aux membres aux fins de "mieux conduire la réalisation de la délicate tâche à eux assignée" dans les départements d’Attiégouakro, Didiévi, Djékanou, Tiébissou, Toumodi et de Yamoussoukro.
En leur nom, Pasteur Alonlé a pris l’engagement de respecter entièrement la charte de la CDVR.
Au cours de la conférence de presse qui a bouclé la cérémonie, le président Banny a souligné que "la paix et la réconciliation auront lieu si les ivoiriens le veulent". Il a rappelé les actions déjà menées et réaffirmé l’indépendance et l’autonome financière de la CDVR.
Après Yamoussoukro, le président et son équipe se rendront à compter de mercredi à Agroville, Adzopé, Aboisso et Dabou.