Le président de la Coordination Nationale des étudiants et diplômés Houphouëtistes de Côte d’Ivoire (CNEDHCI), Fofana Zoumana, a animé le mardi 04 mars dernier une conférence de presse à l’espace café Térè de Williamsville pour dénoncer selon lui un mépris vis-à-vis de l’association qu’il dirige. Prévu se tenir le mardi 5 mars 2013, le lancement de la tournée de réconciliation nationale dans les 5 universités de Côte d’Ivoire a été reporté à une date ultérieure. Cette tournée de réconciliation initiée par la CNEDHCI avait pour but de concilier les positions des uns et des autres dans les universités. Pour Fofana Zoumana, président de la Coordination nationale des étudiants et diplômés Houphouëtistes de Côte d’Ivoire, l’attitude du président de l’université Lorougnon Guédé de Daloa est à décrier dans le report de cette initiative en faveur de la paix. Selon le président de la CNEDHC, le président de l’Université de Daloa aurait refusé que ladite cérémonie se déroule dans cette université. Et d’ajouter que le président de l’université Lodougnon Guédé dit n’avoir pas reçu d’ordre de sa tutelle. «Il est important pour nous de faire ces précisions afin que l’opinion nationale et internationale surtout la CDVR sache les manquements de nos autorités universitaires. Nul ne peut ignorer l’implication des jeunes, surtout étudiants et diplômés dans la crise. Le souci de la CNEDHCI est de concilier les positions des uns et des autres, ressouder les liens afin que la paix et la bonne cohabitation soient une réalité dans les résidences universitaires et les universités publiques de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Zoumana. Devant ces agissements, il a réclamé le remboursement de 5 millions FCFA qu’il dit avoir investi pour le déroulement de cette campagne de réconciliation, somme qui, dit-il est la cotisation de 20 mille étudiants de ladite structure. Fofana Zoumana a conclu sa conférence en demandant au gouvernement de présenter aux étudiants diplômés un programme d’insertion des jeunes dans les brefs délais faute de quoi un avis de protestation sera annoncé s’il n’y a pas de suite favorable à leur demande. Ensuite, il a ajouté que les étudiants diplômés veulent s’inscrire dans la vision du Président Ouattara, qui veut faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Isabelle Ladji (stg)
Isabelle Ladji (stg)
