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Politique Publié le jeudi 7 mars 2013 | Le Patriote

Assemblée nationale du Burkina : Guillaume Soro invité

© Le Patriote Par DR
Assemblée nationale : Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro à l’ouverture de la première session de la 5ème législature
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro participera demain mercredi à l’ouverture de la première session parlementaire de la 5ème législature. Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro est arrivé lundi à Ouagadougou pour participer mercredi, à l’ouverture de la première session parlementaire ordinaire de l’année 2013 prévue du mercredi 06 mars au lundi 03 juin 2013. M. Soro, à sa descente d’avion a confié à la presse ses « sentiments de joie, d’amitié et de fraternité à l’endroit de son homologue burkinabè, Soungalo Apollinaire Ouattara ». Le président Soro a en outre salué « la sincérité des relations et la vraie amitié qui lie les présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré ». Les avants projets de loi portant sur le code de l’environnement, sur la loi d’orientation de la recherche scientifique et de l’innovation et sur le code de transparence dans la gestion des finances publiques au Burkina Faso seront au menu de cette session. Au cour de cette session, les députés désigneront également leurs membres à la Haute Cour de Justice, et recevront le Premier ministre Luc Adolphe Tiao pour son traditionnel discours sur la situation de la Nation. Des invités de grande marque sont également arrivés à Ouagadougou ces dernières heures. Il s’agit des délégations togolaise, sénégalaise et nigérienne conduites respectivement par Komi Selom Klassou (vice-président de l’Assemblée nationale), Awa Gueye (vice-présidente de l’Assemblée nationale), Mamadou Marthé Daouda (vice-président de l’Assemblée nationale). Est également arrivée à l’occasion de l’ouverture de la session, une délégation parlementaire du Gabon conduite par son président Guy Nzouba Ndama. Suite aux élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012, les députés de la 5ème législature ont été officiellement installés, le vendredi 28 décembre de la même année.

Guillaume Soro n’est pas concerné

Avec le froid glacial qui sévit en ce moment en France, une avocate de Michel Gbagbo a cru bon de lancer un ballon d’essai, pour espérer se réchauffer en Côte d’Ivoire. Dans une déclaration publiée de façon bien sélective dans la presse ivoirienne, Maitre Habiba Touré a fait état d’un dépôt de plainte avec constitution de partie civile contre Guillaume et des soldats ivoiriens. Elle ajoute qu’un juge d’instruction a été désigné pour faire la lumière sur le dossier. Dans cette déclaration, la juriste donne dans les jugements de valeur et agit comme une partisane de chapelle politique. Le texte partial en rajoute au caractère obscur de la démarche. La réaction ne s’est pas fait attendre du côté du collectif des avocats du patron de l’hémicycle ivoirien. Ils ont dénoncé un « communiqué suspect et partial », assimilé à un « pamphlet politique ». Tout en fustigeant cette démarche qui « met en cause gravement des personnes en s’affranchissant des règles de droit, de secret de l’instruction et porte atteinte à leur honneur », ils informent l’opinion que Guillaume Soro n’a été destinataire d’aucun document ou acte judiciaire de quelque nature que ce soit. Il ne pouvait en être autrement dans la mesure où l’affaire Michel Gbagbo n’existe que dans l’imaginaire des tenants de la refondation. L’homme est en prison, non pas parce qu’il est le fils de l’ancien président mais bien parce qu’il a participé activement à la tentative de confiscation du pouvoir, après la défaite électorale du FPI. Bravant les résultats proclamés et narguant les Ivoiriens, l’Afrique et le Monde, cet ancien membre de la JFPI a été au c?ur de la guerre lancée par le FPI et sa soldatesque contre la Côte d’Ivoire. Michel Gbagbo faisait partie de ceux qui armaient les miliciens et les mercenaires, les entretenaient pour prendre le pays en otage. C’est fort de cela que la justice qui a en sa possession des preuves, l’a mis aux arrêts, comme la plupart des activistes de la refondation. C’est peu dire que Michel Gbagbo a sa part de responsabilité dans la tragédie ivoirienne. Il s’est braqué contre les autorités légales, organisé des bandes armées pour mettre en péril la cohésion nationale. C’est pour ces raisons qu’il est en prison. Cela n’est ni le fait de Guillaume Soro, encore moins celui du Président de la République. Le fils de jacqueline Chamois paie le prix des actes négatifs posés contre la Côte d’Ivoire et il devra assumer ses choix. Guillaume Soro n’est donc pas concerné par cette affaire. Il doit être plutôt consterné devant les attaques gratuites contre sa personne. Bakary Nimaga
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