Dembélé Fausseni (Directeur de cabinet du Ministre) réagit : “Ces allégations sont infondées, la loi a été respectée”

La réponse du berger à la bergère. Hier matin, comme il fallait s’y attendre, le cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, est monté, par la voix du Directeur de cabinet, Fausséni Dembélé, au créneau pour battre en brèche toutes les accusations portées contre le ministre Bandaman, par le Forum des Cadres supérieurs de l’action culturelle, vingt-quatre heures plus tôt. «L’examen du contenu de cette déclaration montre qu’il porte des accusations graves qui portent des atteintes à l’image du ministre (Bandaman)», a tonné d’entrée M. Dembélé Fausséni. Ensuite, il a apporté, point à par point, un démenti aux allégations du Forca –Sup. Selon lui, les nominations aux hauts postes de l’administration sont faites après examen des dossiers en conseil des ministres par le Président de la République. Mieux avant cette étape, les nominations passent, d’après M.Dembélé, par un conseil des ministres restreint composé du Premier ministre, ministre de la Fonction publique, celui de l’Intérieur. «Ils épluchent les dossiers l’un après l’autre et s’assurent que le quota est respecté avant que ça ne passe en Conseil des ministres», a-t-il expliqué. A l’en croire, il y avait jusqu’en 2012, 13 directions régionales de la culture, 8 directions centrales et 4 EPN (Etablissement public national). «A l’arrivée du ministre Maurice Bandaman à la tête de ce département, les 13 directions régionales étaient dirigées à 50% par des professionnels de l’animation culturelle (PAC)», a-t-il révélé, avant de noter que sous l’impulsion de l’actuel ministre de la Culture et de la Francophonie, ce taux a été porté à 70%. Bien plus, selon M. Dembélé Fausséni, huit des douze directions régionales pourvues actuellement, sur un total de 19, sont dirigées par des PAC et les quatre restantes par des enseignants. «Tout Ivoirien qui a une compétence avérée en matière de culture et des arts peut être appelé à apporter sa contribution. Il ne faut pas avoir une vision sectaire et dire qu’en matière de culture, seuls ceux qui sont sortis de l’Insaac doivent être nommés», a-t-il martelé. Le directeur de cabinet du ministre Bandaman a, par ailleurs, relevé qu’une portion importante des PAC ont été nommées par celui-ci. «Le Forca-Sup a remis à M. Le ministre une liste de 22 cadres oubliés. Dix d’entre eux ont été nommés par lui », a souligné Dembélé Fausséni. Bien entendu, il a également fait remarquer que les directeurs nommés à la tête des structures sous tutelle ont été choisies selon leur compétence. Et ils avaient le meilleur profil pour les diriger. Pour M. Dembélé, «la loi est respectée». «Le ministre Bandaman est soumis aux mêmes procédures que les autres ministres. Le pays est gouverné, les normes et les principes sont respectés», a asséné Dembélé Fausséni, histoire de lever toute équivoque. «Les principaux animateurs de cette tempête d’eau dans un verre d’eau», selon les propos de Dembélé Fausséni, sont connus. Il s’agit, a-t-il affirmé, de deux de nos collaborateurs, Angama Calixthe et Kadio Bertin. Le premier est le président du Forca-Sup, et le second, le vice-président. «Ils vont assumer leur acte », a asséné M. Dembélé, non sans confier que M. Angaman a eu un «comportement désobligeant» lors d’une réunion au Cabinet du ministre Bandaman. Rencontre au cours de laquelle, il a eu des échanges houleux avec Tiburce Koffi, directeur de l’Insaac. De celui-ci, M. Dembélé dira qu’il est bel et bien Professeur de rang A6.
Enfin, Dembélé a annoncé la possible tenue du MASA cette année.

Y.S