La prétendue guéguerre qui existerait entre le président de l’Assemblée nationale et le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko n’est que pure invention. C’est du moins ce qu’en disent les principaux concernés. Samedi dernier, à l’occasion d’un message de paix et de réconciliation aux populations de l’Indénié à la Cour royale d’Abengourou, les deux hommes d’Etat ont longuement fustigé les diseurs de bonnes aventures qui usent de stratagèmes pour les opposer la main sur le c?ur, Hamed Bakayoko a tranché : « En Côte d’Ivoire, les gens n’aiment pas ceux qui s’aiment. (…) Quand vous vous entendez, on veut tout faire pour vous diviser, on va trouver quelque chose pour vous diviser », a-t-il regretté. Avant d’insister sur la solide fraternité qui le lie à « son frère » Guillaume Soro. Ce dernier ira plus loin dans le démenti des allégations de guerre larvée qui existerait entre les deux hommes en ces termes: «Certains ne trouvent leur compte que dans la division. Après l’avènement du Président Ouattara, ceux qui ne voulaient pas accepter cette victoire éclatante ont réfléchi à la meilleure manière de bousculer le régime. Mais, un régime est un système solide ». A l’en croire, les ennemis de la République ont changé de stratégie en diffusant des rumeurs fantaisistes. C’est pourquoi, Guillaume Soro a marqué sa surprise de lire dans la presse qu’il serait opposé à Hamed Bakayoko. Selon lui, son amitié avec le patron de la sécurité nationale dépasse la politique. « Quelle est cette guerre où il n’y a ni mort ni blessés ? Malgré les aboiements, la caravane passera. Car, nous sommes plus malins que les diviseurs. Nous savons que c’est l’union qui fera notre force et que c’est dans l’union que nous ferons une belle citadelle autour du chef de l’Etat », a tenu à préciser Guillaume Soro sous un tonnerre d’applaudissements.
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