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Politique Publié le lundi 18 mars 2013 | Le Patriote

Invité à l’Assemblée nationale en RDC Guillaume Soro se souvient des “résistants’’de l’Afrique

© Le Patriote Par Prisca
Visite de courtoisie : le nouveau Président de l`Assemblée nationale, Guillaume Soro chez Bedié
Mercredi 14 mars 2012. Abidjan. Résidence du Président du PDCI-RDA et du RHDP. Le nouveau Président de l`Assemblée nationale, Guillaume Soro (photo) rend une visite de courtoisie au président Henri Konan Bedié
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro Kigbafori, a l’invitation de son homologue congolais, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a effectué le 14 mars dernier, une visite en République démocratique du Congo (RDC). A l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de ce pays pour l’année 2013, le président de l’Assemblée nationale a rappelé les souvenirs des grandes figures africaines. Dont Haïlé Sélassié, Kwame Nkrumah, Félix-Houphouët-Boigny, Thomas Sankara, etc. Chacune de ces figures qu’il a qualifiées de véritables « résistants », d’authentiques « rebelles » du continent africain a résisté à l’oppression. Guillaume Soro a en plus, expliqué qu’au panafricanisme révolutionnaire des marxistes-léninistes africains, au panafricanisme traditionnaliste des défenseurs de l’authenticité nègre, répondait le panafricanisme républicain des libéraux, sans oublier le panafricanisme démocratique des sociaux-démocrates africains, aujourd’hui rassemblés dans l’Internationale Socialiste.. Relativement à la crise ivoirienne il s’est interrogé de savoir pourquoi bien que les fichiers électoraux ont été validés, la sélection des candidats inclusive, le taux de participation des électeurs de 81%, le dépouillement et le décompte des voix, transparent, et la proclamation des résultats du premier tour, acceptée par tous qu’il en ait été tout autrement, lors de la proclamation des résultats du second tour, alors que les mêmes procédures et les mêmes acteurs étaient en place. « Il n’y a qu’une explication possible, c’est que le président sortant n’a pas accepté sa défaite et s’est arrogé, de façon arbitraire et unilatérale, le droit de refuser de se soumettre au verdict des urnes », a-t-il conclu. Il s’est aussi interrogé de savoir par quelle distorsion de la vérité historique a-t-on pu accepter de considérer qu’un régime qui entend expulser de son sol tous les étrangers, peut se targuer d’appartenir au courant libérateur du panafricanisme ?

COULIBALY Zoumana
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