L’ONUDI va accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique industrielle

Abidjan - Le directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI), Kandeh Yumkella, a confié au Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, que son organisme "est prêt à accompagner la Côte d’Ivoire dans l’élaboration de sa politique industrielle".

Au sortir d’une audience avec le chef du gouvernement ivoirien, mardi, à Abidjan, le directeur général de l’ONUDI a rappelé l’engagement pris, l’année dernière, à accompagner la Côte d’Ivoire à mettre en place une nouvelle politique industrielle, afin de devenir un pays émergent d’ici 2020 conformément à vision du président de la République, Alassane Ouattara.

"Avec le Premier ministre, nous avons revu l’ensemble des engagements que j’avais pris au nom de l’ONUDI, l’année dernière, lors de l’audience qu’il avait bien voulu m’accordée. C’est dans ce cadre que cette fois-ci, nous avons eu un focus particulier sur l’engagement que j’avais pris d’accompagner l’élaboration de la politique industrielle de la Côte d’Ivoire", a déclaré M. Kandeh Yumkella.

Selon le diplomate onusien, le chef du gouvernement ivoirien a marqué un grand intérêt pour le secteur de l’énergie, notamment l’ensemble des possibilités de l’utilisation du gaz pour intégrer le marché ouest-africain.

Le gouvernement de Côte d’Ivoire et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel ont signé le 17 octobre 2011 une convention sur le programme de gouvernance industrielle pour la Côte d’Ivoire.

D’un montant de 97,5 millions de francs CFA(=150 000 Euros), cette convention visait à faire un bilan-diagnostic du système industriel et des capacités institutionnelles de la Côte d’Ivoire, en vue de l’élaboration d’une feuille de route et un document-projet pour la mise en œuvre d’une stratégie de développement industriel, rappelle-t-on.

Organisme de l’ONU, l’ONUDI a pour objectif de réduire la pauvreté, par le biais du développement industriel durable, en offrant à tous les pays la possibilité de mettre en place un secteur de production prospère, d’accroître leur participation au commerce international et de protéger leur environnement.