L’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales a organisé son Assemblée générale constitutive, samedi 30 mars 2013 à Yopougon. C’est Zagol Alain Durand, étudiant en Sciences économique et de gestion, option Economie à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody qui a été élu comme premier président.
"La Côte d’Ivoire est en ce moment dans un gouffre par la faute des acteurs de la vie politique ivoirienne, qui ont volontairement tourné le dos à la démocratie. Aujourd’hui, la belligérance ouverte a cessé; mais il suffit d’une étincelle pour faire, à nouveau, de ce pays un brasier, car il n’en demeure pas moins une poudrière en sursis du fait de nos agissements orientés vers la violence", a indiqué d’entrée de jeu le nouveau président de l’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales (Apdos). Pour Zagol Alain Durand, étudiant en Sciences économique et de gestion, option Economie à l’Université Félix Houphouët-Boigny, "les différents commentaires à l’occasion de l’audience de confirmation des charges du Président Gbagbo ont fini par nous convaincre d’une telle éventualité. J'en veux pour preuve un débat entre deux conseillés, l’un du Président Ouattara et l’autre du Président Gbagbo, sur une chaîne de télévision française". C’était au sortir de l’Assemblée générale constitutive de l’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales (Apdos) du samedi 30 mars 2013 au Bar dancing, le Baron dans la commune de Yopougon. Non sans attirer l’attention des autorités sur la réconciliation nationale. "Un autre aspect tout aussi inquiétant est la réconciliation des Ivoiriens. Elle nous paraît de plus en plus incertaine, car malgré la bonne foi et la volonté affichée du Premier ministre, Konan Banny, aucune chance ne lui est donnée de réussir sa mission, pourtant noble. Nous sommes donc à même de penser que nous ne sommes pas à l’abri de surprises désagréables", a soutenu l’étudiant. Pour Zgol Alain Durand, il y a obligation d’agir maintenant, en sensibilisant les populations sur le bien-fondé des valeurs démocratiques. "Il s'agira pour nous d'amener ces populations à épouser ces valeurs et à agir en toutes circonstances en les ayant à l'esprit", a-t-il conseillé. Face à un tel défi, Zagol Alain Durand a invité les Ivoiriens à abandonner la voie de la violence, pour "se prononcer objectivement et dénoncer toutes les formes de dérives tant au niveau des gouvernants qu’à celui de l’opposition", afin de construire "une Côte d’Ivoire sans violence". A cet effet, il invite les uns et les autres au changement des mentalités et des comportements. "Ce pays mérite mieux que ce que nous lui avons servi jusque-là. Quant à moi, ma mission est de faire de l’Apdos, une organisation utile aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, sans distinction de genre, d’ethnie et de religion. Je veux pouvoir compter sur toi pour écrire l’autre histoire de la Côte d’Ivoire avec conviction et sincérité", a conclu le premier président de l’Apdos. Le parrain de la cérémonie, Djédjé Gnakalé, a eu les mots justes à l’endroit de ses filleuls. "La seule lutte qu’il faille mener, c’est celle de la démocratie. C’est le combat de toutes les instantes dirigeantes de ce pays. Des personnes vont vous apporter tout ce dont vous avez besoin, car vous n’êtes pas une organisation de plus. Respectez vos engagements et restez démocrates", a conseillé le parrain. Quant à l’élection, deux candidats étaient en lice pour la présidence de cette organisation tout comme celui du commissariat aux comptes. Il s’agit de Zagol Alain Durand étudiant en Sciences économique et de Gestion, option économie à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et Zako Bagnon Thierry étudiant en 3è année en Informatique au Groupe Ifpg au Plateau. Le premier cité a été élu à plus de 90% des voix pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Il lui revient de former dans les jours à venir, un bureau exécutif de 21 membres. Concernant le commissariat aux comptes, Gbadia Constant a été élu face à Kodia Marc. L’Assemblée générale constitutive a enregistré le soutien de plusieurs autres mouvements estudiantins. Il s’agit du Congrès panafricain pour l’éveil des consciences (Cpec), la Jeunesse unie pour la paix en Côte d’Ivoire (Jupci), le Mouvement populaire pour la paix et la réconciliation (Mppr), la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires (Liges), l’Union pour la défense de la patrie et la paix (Udpp), ainsi que l’Alliance des élèves et étudiants déscolarisés de Côte d’Ivoire (Aeeci). C’est le président de l’Ong paix et développement (Padev), Goprou Carlos, qui a dirigé, de bout en bout, les travaux de la naissance de l’Apdos
Serges Mignon
"La Côte d’Ivoire est en ce moment dans un gouffre par la faute des acteurs de la vie politique ivoirienne, qui ont volontairement tourné le dos à la démocratie. Aujourd’hui, la belligérance ouverte a cessé; mais il suffit d’une étincelle pour faire, à nouveau, de ce pays un brasier, car il n’en demeure pas moins une poudrière en sursis du fait de nos agissements orientés vers la violence", a indiqué d’entrée de jeu le nouveau président de l’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales (Apdos). Pour Zagol Alain Durand, étudiant en Sciences économique et de gestion, option Economie à l’Université Félix Houphouët-Boigny, "les différents commentaires à l’occasion de l’audience de confirmation des charges du Président Gbagbo ont fini par nous convaincre d’une telle éventualité. J'en veux pour preuve un débat entre deux conseillés, l’un du Président Ouattara et l’autre du Président Gbagbo, sur une chaîne de télévision française". C’était au sortir de l’Assemblée générale constitutive de l’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales (Apdos) du samedi 30 mars 2013 au Bar dancing, le Baron dans la commune de Yopougon. Non sans attirer l’attention des autorités sur la réconciliation nationale. "Un autre aspect tout aussi inquiétant est la réconciliation des Ivoiriens. Elle nous paraît de plus en plus incertaine, car malgré la bonne foi et la volonté affichée du Premier ministre, Konan Banny, aucune chance ne lui est donnée de réussir sa mission, pourtant noble. Nous sommes donc à même de penser que nous ne sommes pas à l’abri de surprises désagréables", a soutenu l’étudiant. Pour Zgol Alain Durand, il y a obligation d’agir maintenant, en sensibilisant les populations sur le bien-fondé des valeurs démocratiques. "Il s'agira pour nous d'amener ces populations à épouser ces valeurs et à agir en toutes circonstances en les ayant à l'esprit", a-t-il conseillé. Face à un tel défi, Zagol Alain Durand a invité les Ivoiriens à abandonner la voie de la violence, pour "se prononcer objectivement et dénoncer toutes les formes de dérives tant au niveau des gouvernants qu’à celui de l’opposition", afin de construire "une Côte d’Ivoire sans violence". A cet effet, il invite les uns et les autres au changement des mentalités et des comportements. "Ce pays mérite mieux que ce que nous lui avons servi jusque-là. Quant à moi, ma mission est de faire de l’Apdos, une organisation utile aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, sans distinction de genre, d’ethnie et de religion. Je veux pouvoir compter sur toi pour écrire l’autre histoire de la Côte d’Ivoire avec conviction et sincérité", a conclu le premier président de l’Apdos. Le parrain de la cérémonie, Djédjé Gnakalé, a eu les mots justes à l’endroit de ses filleuls. "La seule lutte qu’il faille mener, c’est celle de la démocratie. C’est le combat de toutes les instantes dirigeantes de ce pays. Des personnes vont vous apporter tout ce dont vous avez besoin, car vous n’êtes pas une organisation de plus. Respectez vos engagements et restez démocrates", a conseillé le parrain. Quant à l’élection, deux candidats étaient en lice pour la présidence de cette organisation tout comme celui du commissariat aux comptes. Il s’agit de Zagol Alain Durand étudiant en Sciences économique et de Gestion, option économie à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et Zako Bagnon Thierry étudiant en 3è année en Informatique au Groupe Ifpg au Plateau. Le premier cité a été élu à plus de 90% des voix pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Il lui revient de former dans les jours à venir, un bureau exécutif de 21 membres. Concernant le commissariat aux comptes, Gbadia Constant a été élu face à Kodia Marc. L’Assemblée générale constitutive a enregistré le soutien de plusieurs autres mouvements estudiantins. Il s’agit du Congrès panafricain pour l’éveil des consciences (Cpec), la Jeunesse unie pour la paix en Côte d’Ivoire (Jupci), le Mouvement populaire pour la paix et la réconciliation (Mppr), la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires (Liges), l’Union pour la défense de la patrie et la paix (Udpp), ainsi que l’Alliance des élèves et étudiants déscolarisés de Côte d’Ivoire (Aeeci). C’est le président de l’Ong paix et développement (Padev), Goprou Carlos, qui a dirigé, de bout en bout, les travaux de la naissance de l’Apdos
Serges Mignon