La place portuaire d’Abidjan joue un rôle prépondérant dans l’économie nationale, ce qui lui vaut à juste titre le qualificatif de « poumon de l’économie ivoirienne ». Elle abrite environ 70% des entreprises industrielles, parmi les plus importantes du pays. Celles-ci recouvrent plusieurs secteurs dont la métallurgie, la pétrochimie, la cimenterie, les engrais et produits chimiques, le traitement du café et du cacao, les industries de pêche. Le port autonome d’Abidjan (Paa) est également un centre d’éclatement, de dégroupage et de redistribution des marchandises, à partir duquel toutes les régions du pays et de nombreuses autres destinations internationales sont approvisionnées en produits et denrées divers. Toute cette dynamique qui caractérise les activités du Paa en fait un centre pourvoyeur d’environ 54 000 emplois directs et indirects, et le siège de perception d'importantes recettes pour l'Etat.
‘‘Aucun investissement réalisé sous la Gbagbo’’
Ainsi, plus de 85% des recettes douanières sont collectées ce Port. ‘‘A notre arrivée à la tête de cette institution, nous avons constaté que pendant toute une décennie (Ndrl : les dix années du pouvoir Gbagbo), aucun investissement majeur n’a pu être réalisé dans le sens du développement et de l’accroissement des capacités de ce port’’, a déploré son directeur général, Hien Sié lors d’une récente cérémonie. A l’en croire, la crise post-électorale a eu des conséquences profondes sur le port dont les activités ont été quasiment interrompues pendant plus de cinq mois (de décembre 2010 à avril 2011), ce qui a lourdement impacté le trafic, le faisant chuter de l’ordre de 43,23 % à la fin du premier semestre 2011, par rapport à cette même période en 2010. ‘‘Grâce aux mesures prises par le gouvernement, la communauté portuaire, et à nos offensives commerciales en direction de nos partenaires de tous horizons, nous avons pu circonscrire les effets pervers de cette crise pour terminer l’année 2011 avec un trafic global de 16.643.542 de tonnes, soit une baisse qui de 26 % par rapport à 2010, toute chose encourageante, au regard d’un environnement particulièrement difficile’’, se satisfait le Dg du Paa.
‘‘ Les armes qui nous fait rebondir’’
Poursuivant, Hien Sié fait remarquer la direction du port a poursuivi ses efforts en 2012, en adoptant une stratégique de développement axée sur le renforcement des infrastructures, la reconquête de sa position de premier port sur la Côte Ouest Africaine, le renforcement du management par la qualité et le respect des exigences sécuritaires, environnementales et de développement durable. Ces actions conjuguées ont permis d’amorcer une reprise véritable au niveau des activités. Tenez, à la fin du premier semestre, le Port a enregistré un trafic de 11.282.366 tonnes, (en hausse de 6,8 % par rapport à 2010), avec une hausse significative de 35,7% au niveau du trafic de transit, pour un volume de 844.395 tonnes en 2012 contre 622.468 tonnes en 2010. ‘‘Bien que les résultats que nous observons soient satisfaisants, nous nous devons poursuivre la mise en œuvre de notre plan stratégique visant à doter notre de moyens nécessaires pour en faire un hub port de référence internationale, au service d’une Côte d’Ivoire émergente en 2020’’, a souhaité le patron du Paa.
Christ’Allia
‘‘Aucun investissement réalisé sous la Gbagbo’’
Ainsi, plus de 85% des recettes douanières sont collectées ce Port. ‘‘A notre arrivée à la tête de cette institution, nous avons constaté que pendant toute une décennie (Ndrl : les dix années du pouvoir Gbagbo), aucun investissement majeur n’a pu être réalisé dans le sens du développement et de l’accroissement des capacités de ce port’’, a déploré son directeur général, Hien Sié lors d’une récente cérémonie. A l’en croire, la crise post-électorale a eu des conséquences profondes sur le port dont les activités ont été quasiment interrompues pendant plus de cinq mois (de décembre 2010 à avril 2011), ce qui a lourdement impacté le trafic, le faisant chuter de l’ordre de 43,23 % à la fin du premier semestre 2011, par rapport à cette même période en 2010. ‘‘Grâce aux mesures prises par le gouvernement, la communauté portuaire, et à nos offensives commerciales en direction de nos partenaires de tous horizons, nous avons pu circonscrire les effets pervers de cette crise pour terminer l’année 2011 avec un trafic global de 16.643.542 de tonnes, soit une baisse qui de 26 % par rapport à 2010, toute chose encourageante, au regard d’un environnement particulièrement difficile’’, se satisfait le Dg du Paa.
‘‘ Les armes qui nous fait rebondir’’
Poursuivant, Hien Sié fait remarquer la direction du port a poursuivi ses efforts en 2012, en adoptant une stratégique de développement axée sur le renforcement des infrastructures, la reconquête de sa position de premier port sur la Côte Ouest Africaine, le renforcement du management par la qualité et le respect des exigences sécuritaires, environnementales et de développement durable. Ces actions conjuguées ont permis d’amorcer une reprise véritable au niveau des activités. Tenez, à la fin du premier semestre, le Port a enregistré un trafic de 11.282.366 tonnes, (en hausse de 6,8 % par rapport à 2010), avec une hausse significative de 35,7% au niveau du trafic de transit, pour un volume de 844.395 tonnes en 2012 contre 622.468 tonnes en 2010. ‘‘Bien que les résultats que nous observons soient satisfaisants, nous nous devons poursuivre la mise en œuvre de notre plan stratégique visant à doter notre de moyens nécessaires pour en faire un hub port de référence internationale, au service d’une Côte d’Ivoire émergente en 2020’’, a souhaité le patron du Paa.
Christ’Allia