A l’instar de l’Inde, de la Russie, du Brésil, la Côte d’Ivoire veut être à l’horizon 2020, un pays émergent. Pour arriver au stade de croissance de ces pays précités, la Côte d’Ivoire devra créer les conditions du développement durable pour le bonheur de ses populations. Le Bureau national de la prospective, à travers une étude dénommée ‘’Côte d’Ivoire 2040’’ pose les conditions du développement durable.
De l’avis des experts qui ont mené cette étude prospective, plusieurs étapes doivent être franchies pour parvenir au développement durable. Les experts, en se basant sur quatre questions préalables, sont arrivés à dégager la trame de l’analyse. A travers un bilan-diagnostic des attitudes et comportements économiques d’un Ivoirien, l’étude a montré que «le désir de richesse de l’Ivoirien et sa propension à l’effort en vue d’améliorer son niveau de vie ont probablement augmenté au fil du temps». Toute chose qui n’est pas condamnable mais la course effrénée à la facilité, à la consommation immédiate, à la recherche des rentes et à l’investissement immédiatement productif semblent, selon cette étude, être des déchets dans les attitudes et comportements des Ivoiriens. Sans être pour autant alarmiste, les prospecteurs admettent que : «la Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint le seuil qui déclenche le processus irréversible de la formation du capital productif».
Ce qu’il en est des ambitions de la Côte d’Ivoire…
C’est la deuxième question principale qui permet de construire les esquisses relatives à l’ambition et à la vision de la Côte d’Ivoire. La quête d’une direction souhaitable pour le futur passe par le combat contre la faible compétitivité des produits industriels. Cela passe nécessairement par la mise en œuvre de stratégie à même de réduire «l’écart technologique et l’écart d’efficacité qui ne peuvent être comblés que par un taux d’investissement» en faisant un Benchmarking à partir des changements techniques opérés par les pays industrialisés. «Une ambition légitime serait d’atteindre le taux d’investissement d’environ 30% des dragons du Sud-Est asiatique. La réalisation effective de ces conditions est essentielle pour le maintien de la Côte d’Ivoire sur les marchés extérieur et intérieur», ont fait savoir les experts du Bureau National de la Prospective (BNP). Selon ces experts, l’investissement «doit cibler l’accroissement des connaissances scientifiques et des capacités et savoir-faire technologiques». Selon eux, c’est à cette condition que les Ivoiriens pourront créer les avantages comparatifs dynamiques et accroître les capacités d’exportations dans le but de gravir les marches de l’escalier de l’émergence. Pour cette orientation, le système éducatif devra faire sa mue. «L’incapacité actuelle du système éducatif ivoirien de créer et d’enseigner ces connaissances et capacités technologiques, ses difficultés structurelles et celles de la recherche scientifique et leurs faibles relations avec le marché du travail et le monde de l’entreprise limitent fortement les possibilités pour le pays de brûler les étapes technologiques», notent-ils. Mais l’investissement dans l’accroissement des connaissances et des capacités technologiques suppose que le schéma pour la réduction de l’extrême pauvreté et de la lutte contre l’insécurité alimentaire ait donné des résultats probants. C’est après avoir relevé ces défis que l’on pourra songer à aller plus loin dans la volonté de développement durable, indiquent les experts.
Les scénarii pour le développement durable
Comment réussir à maitriser la croissance pour éradiquer la pauvreté ? Les experts du BNP pensent que les gouvernants doivent trouver la clé de transition de la croissance extensive vers la croissance soutenue. Puisque la croissance extensive, qui n’est autre que la résultante de l’accroissement du volume des facteurs de production, ne peut élever le niveau de vie de façon continue dans la mesure où cette croissance sera essoufflée par les rendements décroissants. La croissance soutenue est donc un scénario avec lequel les gouvernants doivent compter s’ils veulent faire baisser le taux de pauvreté et in fine aboutir à son éradication du quotidien des Ivoiriens. Dans la mesure où contrairement à ‘’l’extensive’’, elle augmente le niveau de vie de manière continue en corrélation avec les rendements croissants «qu’instaure l’amélioration de la productivité du facteur de production en quantité fixe consécutive au changement technique». Il est donc conseillé, au finish, de ce pan de l’étude sur les conditions du développement durable que la Côte d’Ivoire atteigne un seuil ou l’élite entreprenante locale devient passionnée d’excellence, d’efficacité et de hauts faits économiques. L’autre scénario consistera, selon le BNP, à privilégier la source pionnière de la croissance en posant pour préalable de franchir le seuil de la survie alimentaire. Ensuite, procéder à la modernisation économique par la réalisation de progrès dans le secteur industriel avec le privé. «L’on peut convenir que les ressources naturelles abondantes et le capital humain accumulé au cours des cinquante dernières années ont procuré au pays des opportunités nombreuses et diverses apparemment sous-exploitées en raison, en grande partie, de certaines institutions et interventions publiques qui ont découragé l’effort en ne le récompensant pas adéquatement. L’on pourrait alors conclure que l’accélération de la croissance nécessite un changement du cadre institutionnel en vue d’accroître la propension à l’effort des Ivoiriens et son aptitude à rechercher et exploiter les occasions économiques».
K.Hyacinthe
De l’avis des experts qui ont mené cette étude prospective, plusieurs étapes doivent être franchies pour parvenir au développement durable. Les experts, en se basant sur quatre questions préalables, sont arrivés à dégager la trame de l’analyse. A travers un bilan-diagnostic des attitudes et comportements économiques d’un Ivoirien, l’étude a montré que «le désir de richesse de l’Ivoirien et sa propension à l’effort en vue d’améliorer son niveau de vie ont probablement augmenté au fil du temps». Toute chose qui n’est pas condamnable mais la course effrénée à la facilité, à la consommation immédiate, à la recherche des rentes et à l’investissement immédiatement productif semblent, selon cette étude, être des déchets dans les attitudes et comportements des Ivoiriens. Sans être pour autant alarmiste, les prospecteurs admettent que : «la Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint le seuil qui déclenche le processus irréversible de la formation du capital productif».
Ce qu’il en est des ambitions de la Côte d’Ivoire…
C’est la deuxième question principale qui permet de construire les esquisses relatives à l’ambition et à la vision de la Côte d’Ivoire. La quête d’une direction souhaitable pour le futur passe par le combat contre la faible compétitivité des produits industriels. Cela passe nécessairement par la mise en œuvre de stratégie à même de réduire «l’écart technologique et l’écart d’efficacité qui ne peuvent être comblés que par un taux d’investissement» en faisant un Benchmarking à partir des changements techniques opérés par les pays industrialisés. «Une ambition légitime serait d’atteindre le taux d’investissement d’environ 30% des dragons du Sud-Est asiatique. La réalisation effective de ces conditions est essentielle pour le maintien de la Côte d’Ivoire sur les marchés extérieur et intérieur», ont fait savoir les experts du Bureau National de la Prospective (BNP). Selon ces experts, l’investissement «doit cibler l’accroissement des connaissances scientifiques et des capacités et savoir-faire technologiques». Selon eux, c’est à cette condition que les Ivoiriens pourront créer les avantages comparatifs dynamiques et accroître les capacités d’exportations dans le but de gravir les marches de l’escalier de l’émergence. Pour cette orientation, le système éducatif devra faire sa mue. «L’incapacité actuelle du système éducatif ivoirien de créer et d’enseigner ces connaissances et capacités technologiques, ses difficultés structurelles et celles de la recherche scientifique et leurs faibles relations avec le marché du travail et le monde de l’entreprise limitent fortement les possibilités pour le pays de brûler les étapes technologiques», notent-ils. Mais l’investissement dans l’accroissement des connaissances et des capacités technologiques suppose que le schéma pour la réduction de l’extrême pauvreté et de la lutte contre l’insécurité alimentaire ait donné des résultats probants. C’est après avoir relevé ces défis que l’on pourra songer à aller plus loin dans la volonté de développement durable, indiquent les experts.
Les scénarii pour le développement durable
Comment réussir à maitriser la croissance pour éradiquer la pauvreté ? Les experts du BNP pensent que les gouvernants doivent trouver la clé de transition de la croissance extensive vers la croissance soutenue. Puisque la croissance extensive, qui n’est autre que la résultante de l’accroissement du volume des facteurs de production, ne peut élever le niveau de vie de façon continue dans la mesure où cette croissance sera essoufflée par les rendements décroissants. La croissance soutenue est donc un scénario avec lequel les gouvernants doivent compter s’ils veulent faire baisser le taux de pauvreté et in fine aboutir à son éradication du quotidien des Ivoiriens. Dans la mesure où contrairement à ‘’l’extensive’’, elle augmente le niveau de vie de manière continue en corrélation avec les rendements croissants «qu’instaure l’amélioration de la productivité du facteur de production en quantité fixe consécutive au changement technique». Il est donc conseillé, au finish, de ce pan de l’étude sur les conditions du développement durable que la Côte d’Ivoire atteigne un seuil ou l’élite entreprenante locale devient passionnée d’excellence, d’efficacité et de hauts faits économiques. L’autre scénario consistera, selon le BNP, à privilégier la source pionnière de la croissance en posant pour préalable de franchir le seuil de la survie alimentaire. Ensuite, procéder à la modernisation économique par la réalisation de progrès dans le secteur industriel avec le privé. «L’on peut convenir que les ressources naturelles abondantes et le capital humain accumulé au cours des cinquante dernières années ont procuré au pays des opportunités nombreuses et diverses apparemment sous-exploitées en raison, en grande partie, de certaines institutions et interventions publiques qui ont découragé l’effort en ne le récompensant pas adéquatement. L’on pourrait alors conclure que l’accélération de la croissance nécessite un changement du cadre institutionnel en vue d’accroître la propension à l’effort des Ivoiriens et son aptitude à rechercher et exploiter les occasions économiques».
K.Hyacinthe