Dans le cadre de la coopération interparlementaire francophone, les députés suivent une formation de mise à niveau dispensée par l’Afp.
Cours intensif pour les parlementaires. Depuis hier, les députés ivoiriens suivent une formation de renforcement de leurs capacités sur le rôle et le statut du parlementaire. Initiée par l’Assemblée parlementaire francophone (Apf), cette séance qui prend fin aujourd’hui, selon Mamadou Bamba, président délégué de la section Ivoirienne de l’Afp, a pour but d’aider notre Parlement et partant nos députés, par des cours pratiques, à emprunter le chemin de la modernité et de l’efficacité dans l’exercice de leur fonction. Pour Jean-Luc Lala, secrétaire général administratif de l’Afp, cette formation est plus que nécessaire pour le Parlement Ivoirien qui a été renouvelé à plus de 90%. « Pendant la crise postélectorale, on le sait tous, l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire n’a pas fonctionné normalement. Elle a donc besoin de ce genre d’encadrement dispensé par les personnes ressources venues de la France, du Sénégal, du Québec pour son émergence », a-t-il ajouté, au nom de Jacques Legendre, secrétaire général parlementaire de l’Apf qu’il représentait. Amah Marie Tehoua, vice-présidente du Parlement, présidant cet atelier, a quant à elle, invité ses pairs à être assidus à ces deux jours de formation pour renforcer leurs capacités. Elle a expliqué que ce séminaire est le fruit d’une coopération forte et agissante entre l’Assemblée nationale et l’Apf pour permettre aux députés de mieux connaître leur environnement, les exigences liées à leur fonction et de participer au rayonnement de l’Assemblée nationale conformément au vœu de son président, Guillaume Soro. C’est d’ailleurs à juste titre que celui-ci, dans sa mission d’inscrire son institution au cœur du processus de démocratisation de la Côte d’Ivoire a signé dans la même matinée, en marge de la cérémonie de formation, un accord-cadre entre l’Assemblée nationale et le système des Nations unies. « Par cette signature, les Nations unies viennent une fois encore de démontrer leur appui constant en faveur de la consolidation des institutions ivoiriennes en général et de l’Assemblée nationale en particulier », s’est félicité l’ancien Premier ministre. « Le Parlement est le lieu par excellence des débats et l’expression de la volonté du peuple. C’est un honneur pour les Nations unies de lui apporter son expertise technique et financière », a répondu Bert Koenders. Peu de temps avant la signature de cet accord, Guillaume Soro et ses pairs de la sous-région ont eu une audience avec Alassane Ouattara à la présidence. Au sortir de ce tête-à-tête, Guy Nzouba N’dama, président de l’Assemblée nationale du Gabon, au nom de ses homologues, a dit être venu présenter les civilités au chef de l’Etat ivoirien. Et surtout le féliciter pour sa gestion de la crise malienne.
Kanaté M.
Cours intensif pour les parlementaires. Depuis hier, les députés ivoiriens suivent une formation de renforcement de leurs capacités sur le rôle et le statut du parlementaire. Initiée par l’Assemblée parlementaire francophone (Apf), cette séance qui prend fin aujourd’hui, selon Mamadou Bamba, président délégué de la section Ivoirienne de l’Afp, a pour but d’aider notre Parlement et partant nos députés, par des cours pratiques, à emprunter le chemin de la modernité et de l’efficacité dans l’exercice de leur fonction. Pour Jean-Luc Lala, secrétaire général administratif de l’Afp, cette formation est plus que nécessaire pour le Parlement Ivoirien qui a été renouvelé à plus de 90%. « Pendant la crise postélectorale, on le sait tous, l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire n’a pas fonctionné normalement. Elle a donc besoin de ce genre d’encadrement dispensé par les personnes ressources venues de la France, du Sénégal, du Québec pour son émergence », a-t-il ajouté, au nom de Jacques Legendre, secrétaire général parlementaire de l’Apf qu’il représentait. Amah Marie Tehoua, vice-présidente du Parlement, présidant cet atelier, a quant à elle, invité ses pairs à être assidus à ces deux jours de formation pour renforcer leurs capacités. Elle a expliqué que ce séminaire est le fruit d’une coopération forte et agissante entre l’Assemblée nationale et l’Apf pour permettre aux députés de mieux connaître leur environnement, les exigences liées à leur fonction et de participer au rayonnement de l’Assemblée nationale conformément au vœu de son président, Guillaume Soro. C’est d’ailleurs à juste titre que celui-ci, dans sa mission d’inscrire son institution au cœur du processus de démocratisation de la Côte d’Ivoire a signé dans la même matinée, en marge de la cérémonie de formation, un accord-cadre entre l’Assemblée nationale et le système des Nations unies. « Par cette signature, les Nations unies viennent une fois encore de démontrer leur appui constant en faveur de la consolidation des institutions ivoiriennes en général et de l’Assemblée nationale en particulier », s’est félicité l’ancien Premier ministre. « Le Parlement est le lieu par excellence des débats et l’expression de la volonté du peuple. C’est un honneur pour les Nations unies de lui apporter son expertise technique et financière », a répondu Bert Koenders. Peu de temps avant la signature de cet accord, Guillaume Soro et ses pairs de la sous-région ont eu une audience avec Alassane Ouattara à la présidence. Au sortir de ce tête-à-tête, Guy Nzouba N’dama, président de l’Assemblée nationale du Gabon, au nom de ses homologues, a dit être venu présenter les civilités au chef de l’Etat ivoirien. Et surtout le féliciter pour sa gestion de la crise malienne.
Kanaté M.