de notre leader, Charles Blé Goudé. Monsieur Le Président, je voudrais humblement vous demander de bien vouloir excuser le caractère peu protocolaire de cette correspondance. Loin de moi l'intention de vous juger publiquement, je n'en ai ni les moyens ni les capacités mais c'est la seule voie qui s'offre à moi pour m'adresser à vous, vu que toutes nos demandes d'audiences sont restées sans suite. Monsieur Le Président, depuis le 11 avril 2011, date de l'arrestation du Président Laurent Gbagbo, la Côte d'Ivoire subit le traumatisme de la crise post-électorale qui perdure du fait de l'arrestation et de la détention illégale de nombreux responsables politiques proches du Président Laurent Gbagbo, qui croupissent jusqu'à ce jour dans les prisons sans procès.
Monsieur Le Président, le 17 janvier 2013, notre leader, votre ancien compagnon de lutte, Charles Blé Goudé a été arrêté puis extradé le lendemain en Côte d'Ivoire et détenu au secret depuis trois (3) mois deux (2) semaines.
Monsieur le Président, le 19 septembre 2002, jeune étudiant que vous étiez, vous avez pris la tête d'une rébellion puissamment armée qui a fragilisé et endeuillé toute la Côte d'Ivoire pour des raisons qui vous sont propres. Au nom de la paix et de la réconciliation, pour briser le mur de méfiance, et dans l'intérêt supérieur de la Nation, le Président Laurent Gbagbo, s'appuyant sur l'accord politique de Ouagadougou, précédé par une caravane de la paix savamment menée dans la joie et les retrouvailles par notre leader, vous a proposé le prestigieux poste de Premier ministre ; une offre que vous avez acceptée en accédant au poste de Chef de gouvernement de Côte d'Ivoire en 2007. Monsieur Le Président, la Côte d'Ivoire vous a beaucoup donné, le Président Gbagbo vous a tout donné.
Monsieur Le Président, vous circuliez librement, vous étiez reçu dans les hautes sphères de la politique et de la diplomatie du fait d'un seul geste du Président Laurent Gbagbo : la Loi d'Amnistie générale. C'est pourquoi Monsieur Le Président, je vous invite à militer pour un projet de loi d'amnistie générale pour mettre fin à toutes les poursuites engagées et surtout pour la libération du Président Laurent Gbagbo, de tous les prisonniers politiques y compris notre leader, votre ancien compagnon de lutte. Monsieur Le Président, même si nos visions et positions actuelles nous opposent, il est indéniable que nous avons en commun, la nette volonté d'aller à la paix, à la réconciliation pour reconstruire notre pays. La paix a été possible hier parce qu'aucun leader de l'opposition n'était en prison, la paix est possible aujourd'hui avec la libération du Président Laurent Gbagbo, de tous les prisonniers politiques, y compris votre ancien compagnon de lutte, Charles Blé Goudé. Monsieur Le Président, les Ivoiriens dans leur majorité ont soif de paix, de réconciliation. Le taux d'abstention aux récentes élections locales l'indique clairement. Monsieur Le Président, militez pour une loi d'amnistie générale. Monsieur Le Président, prenez rendez vous avec l'histoire car elle aussi vous regarde. Tout en vous exprimant ma gratitude pour le temps que vous avez pris pour me lire, dans l'espoir que mes propos trouveront auprès de vous un écho favorable, veuillez agréer Monsieur Le Président, mes sentiments respectueux.
Fait à Abidjan, le 29 avril 2013
Pour le Cojep,Le pdt intérimaire, Joël Poté
Monsieur Le Président, le 17 janvier 2013, notre leader, votre ancien compagnon de lutte, Charles Blé Goudé a été arrêté puis extradé le lendemain en Côte d'Ivoire et détenu au secret depuis trois (3) mois deux (2) semaines.
Monsieur le Président, le 19 septembre 2002, jeune étudiant que vous étiez, vous avez pris la tête d'une rébellion puissamment armée qui a fragilisé et endeuillé toute la Côte d'Ivoire pour des raisons qui vous sont propres. Au nom de la paix et de la réconciliation, pour briser le mur de méfiance, et dans l'intérêt supérieur de la Nation, le Président Laurent Gbagbo, s'appuyant sur l'accord politique de Ouagadougou, précédé par une caravane de la paix savamment menée dans la joie et les retrouvailles par notre leader, vous a proposé le prestigieux poste de Premier ministre ; une offre que vous avez acceptée en accédant au poste de Chef de gouvernement de Côte d'Ivoire en 2007. Monsieur Le Président, la Côte d'Ivoire vous a beaucoup donné, le Président Gbagbo vous a tout donné.
Monsieur Le Président, vous circuliez librement, vous étiez reçu dans les hautes sphères de la politique et de la diplomatie du fait d'un seul geste du Président Laurent Gbagbo : la Loi d'Amnistie générale. C'est pourquoi Monsieur Le Président, je vous invite à militer pour un projet de loi d'amnistie générale pour mettre fin à toutes les poursuites engagées et surtout pour la libération du Président Laurent Gbagbo, de tous les prisonniers politiques y compris notre leader, votre ancien compagnon de lutte. Monsieur Le Président, même si nos visions et positions actuelles nous opposent, il est indéniable que nous avons en commun, la nette volonté d'aller à la paix, à la réconciliation pour reconstruire notre pays. La paix a été possible hier parce qu'aucun leader de l'opposition n'était en prison, la paix est possible aujourd'hui avec la libération du Président Laurent Gbagbo, de tous les prisonniers politiques, y compris votre ancien compagnon de lutte, Charles Blé Goudé. Monsieur Le Président, les Ivoiriens dans leur majorité ont soif de paix, de réconciliation. Le taux d'abstention aux récentes élections locales l'indique clairement. Monsieur Le Président, militez pour une loi d'amnistie générale. Monsieur Le Président, prenez rendez vous avec l'histoire car elle aussi vous regarde. Tout en vous exprimant ma gratitude pour le temps que vous avez pris pour me lire, dans l'espoir que mes propos trouveront auprès de vous un écho favorable, veuillez agréer Monsieur Le Président, mes sentiments respectueux.
Fait à Abidjan, le 29 avril 2013
Pour le Cojep,Le pdt intérimaire, Joël Poté