Avant de se rendre à la Primature, les travailleurs affiliés à l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire se sont retrouvés hier 1er mai, à la Bourse du Travail à Treichville pour les festivités de la fête du travail . A cette occasion, ils ont exprimé leur préoccupation, en présence du Secrétaire Général de l’Ugtci, Ebagnerin Joseph Léon. Selon le représentant du responsable du patronat ivoirien, il est temps que le Salaire minimum garanti (Smig) en Côte d’Ivoire passe enfin à 60 mille francs. Selon ses dires, ils ont déjà joué leur partition, il revient maintenant au gouvernement d’assurer la tienne, surtout que le dernier mot lui revient. En outre, par le biais du comité d’organisation, ils ont présenté leur motion qui se présente en 10 points. Mais conte tenu du temps, 3 seulement ont été livrées. Au nom du comité d’organisation, Mr Amichia, qui a lu la motion relative à la sécurité des citoyens et des biens, a indiqué que malgré la mise sur pied de l’unité de lutte contre le racket et les tracasseries routières, de l’unité spéciale de lutte contre les coupeurs de route et le grand banditisme ainsi que du Centre de commandement des décisions opérationnelle (Ccdo), la situation demeure toujours précaire. Pour ce faire, il demande au chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens et de doter les forces régaliennes de moyens conséquents pour leur permettre d’apporter le soulagement aux populations. Concernant la vie chère, Mme Edith Kouamé Julienne a indiqué qu’il est impérieux que le gouvernement prenne des mesures immédiates en vue de la baisse du prix du carburant et songe à la revalorisation des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat qui stagne depuis plus d’une décennie. Après quoi, la fête du travail s’est poursuivie dans la cour et alentours de la bourse du Travail.
Affia Marie
Affia Marie