A l’instar des autres pays du monde entier, la Côte d’Ivoire a célébré la fête du travail. A l’occasion, le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan a échangé avec les centrales syndicales et les organisations professionnelles, hier mercredi 1er mai à la primature.
Les secrétaires généraux des centrales syndicales Dignité, Ugtci, Humanisme, Fesaci, Unartci, conviés à ce rendez-vous, ont exprimé les préoccupations des travailleurs des secteurs privé et public. Car ces derniers temps, le front social a été agité. Les secrétaires des centrales syndicales présentes à cette commémoration ont exprimé plusieurs préoccupations. Pour la Centrale Dignité, conduite à cette cérémonie par son 1er Secrétaire Général adjoint, Elie Boga Dago, a dit indiqué que les acteurs du monde de travail évoluent dans une société, tel le corps humain qui est composé de plusieurs tissus. De sorte que si un seul des tissus est affecté par un mal, c’est tout le corps qui en souffre. A l’en croire, cette métaphore signifie que si le maillon politique dans un pays est perturbé, c’est tout le système sociopolitique qui sera ébranlé. Et cela a-t-il dit, ne peut laisser indifférents les travailleurs que nous sommes. C’est pourquoi, la CISL-Dignité est préoccupée par le sort de milliers d’Ivoiriens contraints à l’exil, de nombreux prisonniers politiques. Au nom de la réconciliation, dira M. Boga Dago, la CISL-Dignité demande au président de la République de prendre une mesure générale d’amnistie pour permettre la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés. Pour lui, cette mesure ne saurait être interprétée comme le signe d’une quelconque impunité. Mais plutôt celui d’une grande sagesse qui a toujours caractérisé les grands hommes d’Etat. « Cette mesure contribuera à la consolidation de l’environnement sociopolitique et à l’essor de l’économie pour juguler la cherté de la vie. Par ailleurs, il a interpelé les pouvoirs publics sur les recrutements massifs qui sont faits sans concours dans certains corps d’emplois, à la fonction publique. « Sur quelle base ces recrutements se font-ils ? A qui cela profite-t-il ? Est-ce une pratique de bonne gouvernance ? », S’est-il interrogé. Avant de recommander la transparence et l’équité pour l’accession aux emplois publics. Quant au secrétaire général de la Centrale Humanisme, Soro Mamadou, il a indiqué que le gouvernement peut être fier du taux d’inflation, à 3,5% avec un déficit à 3%, une croissance de 8,5% confirmée par le FMI et la Banque Mondiale. Mais la réalité dans nos ménages est tout autre. « En effet, le coût de l’électricité est finalement hors de portée. La multiplicité et l’accroissement des taxes diverses font exploser les prix sur nos marchés. Il faut donc agir pour parer à l’urgence. Les attentes ne peuvent plus attendre. Il faut les satisfaire », a plaidé Soro Mamadou. Pour sa part, le secrétaire général de la centrale Fesaci a demandé au gouvernement de faire baisser les prix des produits de grande consommation comme le riz, l’huile, le pétrole sous toutes ses formes. Ainsi, il a souhaité qu’un cadre de fixation et de suivi des loyers et des cautions soit élaboré et d’autres part, des prix des produits sur le marché. M. Kodibo Yves, secrétaire général d’UNARTCI a appelé à une négociation d’une convention collective dans les secteurs agricoles, bancaires, postes et télécommunications, gardiennage et santé privée (pharmacie clinique) et l’adoption d’un nouveau code de travail et d’un nouveau statut général de la fonction publique.
Les secrétaires généraux des centrales syndicales Dignité, Ugtci, Humanisme, Fesaci, Unartci, conviés à ce rendez-vous, ont exprimé les préoccupations des travailleurs des secteurs privé et public. Car ces derniers temps, le front social a été agité. Les secrétaires des centrales syndicales présentes à cette commémoration ont exprimé plusieurs préoccupations. Pour la Centrale Dignité, conduite à cette cérémonie par son 1er Secrétaire Général adjoint, Elie Boga Dago, a dit indiqué que les acteurs du monde de travail évoluent dans une société, tel le corps humain qui est composé de plusieurs tissus. De sorte que si un seul des tissus est affecté par un mal, c’est tout le corps qui en souffre. A l’en croire, cette métaphore signifie que si le maillon politique dans un pays est perturbé, c’est tout le système sociopolitique qui sera ébranlé. Et cela a-t-il dit, ne peut laisser indifférents les travailleurs que nous sommes. C’est pourquoi, la CISL-Dignité est préoccupée par le sort de milliers d’Ivoiriens contraints à l’exil, de nombreux prisonniers politiques. Au nom de la réconciliation, dira M. Boga Dago, la CISL-Dignité demande au président de la République de prendre une mesure générale d’amnistie pour permettre la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés. Pour lui, cette mesure ne saurait être interprétée comme le signe d’une quelconque impunité. Mais plutôt celui d’une grande sagesse qui a toujours caractérisé les grands hommes d’Etat. « Cette mesure contribuera à la consolidation de l’environnement sociopolitique et à l’essor de l’économie pour juguler la cherté de la vie. Par ailleurs, il a interpelé les pouvoirs publics sur les recrutements massifs qui sont faits sans concours dans certains corps d’emplois, à la fonction publique. « Sur quelle base ces recrutements se font-ils ? A qui cela profite-t-il ? Est-ce une pratique de bonne gouvernance ? », S’est-il interrogé. Avant de recommander la transparence et l’équité pour l’accession aux emplois publics. Quant au secrétaire général de la Centrale Humanisme, Soro Mamadou, il a indiqué que le gouvernement peut être fier du taux d’inflation, à 3,5% avec un déficit à 3%, une croissance de 8,5% confirmée par le FMI et la Banque Mondiale. Mais la réalité dans nos ménages est tout autre. « En effet, le coût de l’électricité est finalement hors de portée. La multiplicité et l’accroissement des taxes diverses font exploser les prix sur nos marchés. Il faut donc agir pour parer à l’urgence. Les attentes ne peuvent plus attendre. Il faut les satisfaire », a plaidé Soro Mamadou. Pour sa part, le secrétaire général de la centrale Fesaci a demandé au gouvernement de faire baisser les prix des produits de grande consommation comme le riz, l’huile, le pétrole sous toutes ses formes. Ainsi, il a souhaité qu’un cadre de fixation et de suivi des loyers et des cautions soit élaboré et d’autres part, des prix des produits sur le marché. M. Kodibo Yves, secrétaire général d’UNARTCI a appelé à une négociation d’une convention collective dans les secteurs agricoles, bancaires, postes et télécommunications, gardiennage et santé privée (pharmacie clinique) et l’adoption d’un nouveau code de travail et d’un nouveau statut général de la fonction publique.