Les travailleurs ivoiriens ont célébré à la Primature au Plateau, hier mardi 1er Mai, la fête du travail à l’instar de leurs collègues du monde entier. Les secrétaires généraux des cinq centrales syndicales, l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire(Ugtci), la Confédération ivoirienne des syndicats libres-Cisl Dignité, la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire(Fesaci) l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire(Unatrci) et la centrale Humanisme ont craché leurs vérités au Premier ministre Daniel Kablan sur leurs difficiles conditions de vie et de travail. « La réalité dans nos ménages est autre que ce que le gouvernement dit. Le coût de l’électricité est hors de portée. Les travailleurs ne peuvent plus attendre un cadre de discussions. Le forum social prévu tous les six mois n’a pu aboutir à un document de synthèse encore moins à un engagement de l’Etat. C’était donc du folklore(…)Ne dit-on pas que l’avenir du pays repose sur l’agriculture. Diantre ! Pourquoi ce sont les travailleurs des plantations qui souffrent le plus ?» a assené Yves Kodibo, secrétaire général de l’Unatrci qui a demandé la signature du décret portant augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti(Smig), le déblocage des salaires des fonctionnaires, l’augmentation des primes de transport, de logement et d’allocations familiales et l’octroi des 150 points d’indice aux fonctionnaires.
Yves Kodibo s’est plaint aussi du fait qu’il ya trop d’hommes en tenue et en armes en ville. « Tout le monde se réclame des Frci. On ne sait pas qui est qui ? Qui fait quoi ? Certains hommes en tenue se sont érigés en vigiles dans les sociétés. Cette situation n’est pas rassurante » a déploré le patron de la centrale Unatrci. Le 1er secrétaire général adjoint de Dignité, Boga Dago va enfoncer le clou en ces termes « Force est de constater que deux ans après la crise postélectorale, des exactions continuent d’être perpétrées par des forces républicaines et par des dozos, dans des villages de l’ouest du pays. De même, nombre de domaines privés sont toujours occupés par ces mêmes éléments(…)La Cisl-Dignité est préoccupée par le sort de milliers d’ivoiriens contraints à l’exil, de nombreux prisonniers politiques, d’ivoiriens arrêtés, extradés et détenus dans des lieux tenus encore secrets. Monsieur le Premier ministre, si le maillon politique dans un pays est perturbé, c’est tout le système socio-politique qui sera ébranlé et cela ne peut laisser indifférents les travailleurs que nous sommes » s’est justifié Boga Dago, fortement ovationné. Il a demandé une amnistie pour ramener définitivement la paix et la réduction significative des prix du sac de riz, du gaz butane, des savons de lessive et de toilette. Le représentant de la centrale Dignité s’est interrogépar ailleurs sur les bases et les buts des recrutements massifs sans passer de concours pour entrer à la Fonction publique et si cela est une pratique de bonne gouvernance. Face à toutes ces préoccupations des centrales syndicales des travailleurs qui ont néanmoins relevé que depuis quelque temps les fonctionnaires se soignent un peu mieux grâce à la Mugefci, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a promis le début du projet « couverture maladie universelle pour tous» avant la fin de l’année, la création de 2 millions d’emplois à moyen terme et l’institution de rencontres périodiques tous les 6 mois, à compter de Novembre prochain et la deuxième en Avril 2014, pour discuter des problèmes des travailleurs. En clair, Daniel Kablan Duncan a laissé les travailleurs ivoiriens sur leur faim.
Didier Kéi
Yves Kodibo s’est plaint aussi du fait qu’il ya trop d’hommes en tenue et en armes en ville. « Tout le monde se réclame des Frci. On ne sait pas qui est qui ? Qui fait quoi ? Certains hommes en tenue se sont érigés en vigiles dans les sociétés. Cette situation n’est pas rassurante » a déploré le patron de la centrale Unatrci. Le 1er secrétaire général adjoint de Dignité, Boga Dago va enfoncer le clou en ces termes « Force est de constater que deux ans après la crise postélectorale, des exactions continuent d’être perpétrées par des forces républicaines et par des dozos, dans des villages de l’ouest du pays. De même, nombre de domaines privés sont toujours occupés par ces mêmes éléments(…)La Cisl-Dignité est préoccupée par le sort de milliers d’ivoiriens contraints à l’exil, de nombreux prisonniers politiques, d’ivoiriens arrêtés, extradés et détenus dans des lieux tenus encore secrets. Monsieur le Premier ministre, si le maillon politique dans un pays est perturbé, c’est tout le système socio-politique qui sera ébranlé et cela ne peut laisser indifférents les travailleurs que nous sommes » s’est justifié Boga Dago, fortement ovationné. Il a demandé une amnistie pour ramener définitivement la paix et la réduction significative des prix du sac de riz, du gaz butane, des savons de lessive et de toilette. Le représentant de la centrale Dignité s’est interrogépar ailleurs sur les bases et les buts des recrutements massifs sans passer de concours pour entrer à la Fonction publique et si cela est une pratique de bonne gouvernance. Face à toutes ces préoccupations des centrales syndicales des travailleurs qui ont néanmoins relevé que depuis quelque temps les fonctionnaires se soignent un peu mieux grâce à la Mugefci, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a promis le début du projet « couverture maladie universelle pour tous» avant la fin de l’année, la création de 2 millions d’emplois à moyen terme et l’institution de rencontres périodiques tous les 6 mois, à compter de Novembre prochain et la deuxième en Avril 2014, pour discuter des problèmes des travailleurs. En clair, Daniel Kablan Duncan a laissé les travailleurs ivoiriens sur leur faim.
Didier Kéi