Abidjan, La Banque africaine de développement (BAD) organise, de lundi à vendredi à Abidjan, un atelier panafricain sur les produits dérivés et les marchés des matières premières à l’intention des régulateurs africains.
Selon un communiqué de presse de l’Organisation de la presse africaine (OPA), l'atelier de formation fera le suivi de la première conférence panafricaine des régulateurs africains des marchés des matières premières, organisée l’année dernière à Gaborone, au Botswana.
Il dotera les bourses des valeurs et les marchés de capitaux en Afrique des compétences stratégiques et techniques requises pour concevoir un cadre juridique et réglementaire des produits dérivés et bourses des matières premières répondant aux normes internationales en vigueur.
A la fin de l'atelier de Gaborone l'an dernier, les participants avaient identifié les tâches qui attendent les gouvernements, les banques centrales et les agences de régulation, s’ils veulent relever les défis en matière de réglementation et de renforcement des capacités pour soutenir l'innovation, le développement ainsi que l'intégration des dérivés et des marchés des produits de base en Afrique.
La formation de cette année devrait faire l'état des lieux des bourses des produits de base en Afrique, et évaluer l'environnement politique, juridique et réglementaire dans lequel les échanges s’opèrent. L’atelier analysera également ce que font les donateurs et les banques multilatérales de développement, ainsi que les initiatives menées aux niveaux national, régional et continental pour développer les échanges de produits dérivés.
S’inspirant des leçons de la crise financière mondiale, le discours sur les politiques internationales voit dans les produits dérivés des instruments de gestion des risques d'une importance cruciale pour les chaînes de produits de base, les entreprises, les banques, les institutions financières et les investisseurs. Ces instruments peuvent améliorer la liquidité, la stabilité et la solidité des systèmes financiers, tant qu'ils sont structurés et réglementés de manière appropriée.
Dans cette perspective, la réforme de la réglementation mondiale s’appuie sur la négociation des contrats de dérivés par l’échange, d’une part, et de l’autre par l’apurement des obligations liées aux dérivés, à travers les chambres centrales de compensation de contrepartie (central counterparty clearinghouses, CCP).
Sur le continent, en dehors de l’Afrique du Sud, il n’existe encore ni échanges de dérivés ni de chambres centrales de compensation de contrepartie. Cependant, on reconnaît de plus en plus que des marchés efficaces de produits financiers et de matières premières sont une condition préalable à un développement équitable, inclusif et durable.
Cette exigence a été exprimée dans des documents de politique importants, entre autres, le Plan d’action d’Arusha et la Déclaration sur les produits de base africains de l’Union africaine, de 2005, ainsi que dans le communiqué final du sommet tripartite des chefs d'Etat et de gouvernement COMESA-EAC-SADC, de 2008.
(AIP)
kkp/cmas
Selon un communiqué de presse de l’Organisation de la presse africaine (OPA), l'atelier de formation fera le suivi de la première conférence panafricaine des régulateurs africains des marchés des matières premières, organisée l’année dernière à Gaborone, au Botswana.
Il dotera les bourses des valeurs et les marchés de capitaux en Afrique des compétences stratégiques et techniques requises pour concevoir un cadre juridique et réglementaire des produits dérivés et bourses des matières premières répondant aux normes internationales en vigueur.
A la fin de l'atelier de Gaborone l'an dernier, les participants avaient identifié les tâches qui attendent les gouvernements, les banques centrales et les agences de régulation, s’ils veulent relever les défis en matière de réglementation et de renforcement des capacités pour soutenir l'innovation, le développement ainsi que l'intégration des dérivés et des marchés des produits de base en Afrique.
La formation de cette année devrait faire l'état des lieux des bourses des produits de base en Afrique, et évaluer l'environnement politique, juridique et réglementaire dans lequel les échanges s’opèrent. L’atelier analysera également ce que font les donateurs et les banques multilatérales de développement, ainsi que les initiatives menées aux niveaux national, régional et continental pour développer les échanges de produits dérivés.
S’inspirant des leçons de la crise financière mondiale, le discours sur les politiques internationales voit dans les produits dérivés des instruments de gestion des risques d'une importance cruciale pour les chaînes de produits de base, les entreprises, les banques, les institutions financières et les investisseurs. Ces instruments peuvent améliorer la liquidité, la stabilité et la solidité des systèmes financiers, tant qu'ils sont structurés et réglementés de manière appropriée.
Dans cette perspective, la réforme de la réglementation mondiale s’appuie sur la négociation des contrats de dérivés par l’échange, d’une part, et de l’autre par l’apurement des obligations liées aux dérivés, à travers les chambres centrales de compensation de contrepartie (central counterparty clearinghouses, CCP).
Sur le continent, en dehors de l’Afrique du Sud, il n’existe encore ni échanges de dérivés ni de chambres centrales de compensation de contrepartie. Cependant, on reconnaît de plus en plus que des marchés efficaces de produits financiers et de matières premières sont une condition préalable à un développement équitable, inclusif et durable.
Cette exigence a été exprimée dans des documents de politique importants, entre autres, le Plan d’action d’Arusha et la Déclaration sur les produits de base africains de l’Union africaine, de 2005, ainsi que dans le communiqué final du sommet tripartite des chefs d'Etat et de gouvernement COMESA-EAC-SADC, de 2008.
(AIP)
kkp/cmas