Le président du tribunal du commerce d’Abidjan était récemment face aux membres de la chambre de commerce Européenne. A l’hôtel Tiama où a eu lieu la cérémonie, il leur a présenté ce tribunal spécialisé et l’ensemble des actions accomplies jusque-là. Les hommes d’affaires de l’espace économique européen exerçant en Côte d’Ivoire, avec à leur tête le président de la chambre de commerce Européenne, Maximilien Lemaire continuent les rencontres avec les structures étatiques, en conformité avec l’objectif que s’est assignée leur chambre consulaire, à savoir être une force de propositions dans l’amélioration du climat des affaires. Ils ont pu s’imprégner du fonctionnement du tribunal du commerce d’Abidjan, troisième tribunal de premier degré après le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau et le tribunal de première instance Abidjan-Yopougon. Comment avoir confiance en cette juridiction ? C’est à cette question que son président Dr François Komoin a répondu le long de cette rencontre. «Au Tribunal du Commerce d’Abidjan (TCA), la justice ne se rend pas dans la clandestinité. C’est une garantie de transparence. Nos décisions sont motivées et expliquées de sorte qu’il y a peu d’appels», a-t-il indiqué. Toutefois, a-t-il précisé, la diligence dont fait preuve le TCA pour rendre ses décisions, ne doit pas être interprété autrement. «Cette rapidité n’est pas une justice expéditive. Notre objectif, c’est d’arriver à être certifié ISO», a précisé Dr François Komoin. Qui entend poursuivre dans ce sens, même si cette célérité n’est pas du goût de tous les avocats d’affaires. Pour ce qui est du financement de cette institution, Dr François Komoin entend rester dans sa ligne déontologique. «Du point de vue déontologique, nous ne voulons pas de subventions venant des entreprises prises individuellement. Par contre, venant des chambres consulaires c’est possible», a-t-il fait savoir aux hommes d’affaires Européens.
K. Hyacinthe
K. Hyacinthe