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Société Publié le mardi 7 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Riviera Bonoumin / Conflit foncier : Une centaine de propriétaires refusent de se faire spolier

Au cours d’un point de presse tenu récemment à leur siège de la Riviera Bonoumin, le collectifs des propriétaires ont réagi aux propos de l’avocat de Edi René, liquidateur de la SCI Perspective 2000 et donné encore plus de précisions sur les actes qu’ils lui reprochent. Selon Alain Houphouët, président du collectif et ses amis, « Riviera City » est une opération immobilière initiée par SCI Perspective 2000 à la Riviera Bonoumin-Est en 1982 qui a échoué en 1986. Toutes les maisons, comme cela se fait d’habitude, ont été vendues d’avance, sur le papier, souvent avant même le début des travaux de construction. Ce fait n’est contesté par aucune des parties « puisque M. Edi et son conseil confirment dans leur papier, que les acomptes des prix de cession des villas ont été payés, dans la majorité des cas, aux anciens dirigeants, MM. Anoma Ndhatz et Manké André », souligne le collectif. Ou l’article 1583 du Code Civil stipule clairement que « la vente est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur, dès qu’on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n’ait pas encore été livrée, ni le prix payé ». Les acquéreurs soulignent donc avoir acquis leurs maisons, dès le versement des premiers acomptes. Le vendeur ne peut donc, de sa propre initiative, annuler la vente. L’opération immobilière ayant échoué du fait du promoteur et celui-ci n’étant pas en mesure de rembourser leur a cédé des maisons inachevées. En se basant sur l’article 1654 : si l’acheteur ne paye pas le prix, le vendeur peut demander la résolution de la vente ou l’article 1655 : la résolution de la vente d’immeubles est prononcée de suite si le vendeur est en danger de perdre la chose et le prix. Si ce danger n’existe pas, le juge peut accorder à l’acquéreur un délai plus ou moins long, suivant les circonstances. « Dans le cas présent, M. Edi René a, de toute évidence violé ces lois. Il n’est pas rentré en contact avec nous, mais il a surtout trompé les nouveaux acquéreurs et méprisé le Tribunal, qui l’a désigné comme liquidateur », assure le collectif. Pour ses membres, la vente systématique des villas déjà vendues avant même de solliciter auprès du Tribunal, la résolution de vente. Les acquéreurs rappellent que toutes villas ont été construites et achevées par eux. M. Edi René ne peut donc les spolier et les déposséder pour des raisons purement mercantiles.

Olivier Guédé
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