En marge de la visite d’Etat du Président de la République dans le Tonkpi, l’IA a rencontré Noutoua Youdé Célestin, l’ex-président du Conseil général de Danané et responsable de l’Udpci . Dans cet entretien il explique les attentes des populations vis-à-vis de la tournée d’Alassane Ouattara dans sa région et les raisons de son absence sur la scène politique
Quel commentaire faites-vous de la visite d’Etat d’Alassane dans le Tonkpi?
Le Président de la République a effectué une visite d’Etat ici à l’ouest le 21 avril 2012. Il n’a pas pu venir à Zouan-Hounien ou Danané. Nous espérions fortement qu’il puisse venir cette fois-ci. Nos vœux sont exaucés et nous pensons que les problèmes de voirie entre Zouan-Hounien et Bloléquin et la question de l’occupation de nos forêts par un certain nombre de gens trouveront une réponse avec l’arrivée du Chef de l’Etat.
Au-delà de ces préoccupations, quelles sont véritablement vos attentes ?
Au-delà de ce que j’ai indiqué, vous savez, lorsque le Président de la République visite une région, sous la forme de visite d’Etat, tous les problèmes qui seront égrenés par les élus trouveront réponses. Et, ces problèmes-là sont des problèmes d’infrastructures, d’école, d’eau, de centres de santé parce que pendant les dix ans de guerre que la Côte d’Ivoire a connus notre région n’a pas pu bénéficier de ces infrastructures. La paix et la confiance revenues, nous espérons que ces choses-là vont être réglées et ce, dans le cadre de la nouvelle structure du conseil régional qui vient d’être mise en place.
Que devient Noutoua Youdé ? La politique, c’est fini pour vous ?
Non. Pourquoi ? Je continue d’enseigner à l’Ecole normale supérieure
On ne me voit plus sur la scène parce que je n’ai pas l’occasion d’y être. Vous me voyiez par le passé parce que j’étais député à l’Assemblée nationale et je participais à des débats. Mais, ce que je fais maintenant n’est pas exposé à la vue de la nation. Naturellement, vous pourriez conclure que je ne suis plus visible et pourtant je suis visible. La preuve, je suis devant vous.
Les élections locales notamment les régionales viennent d’avoir lieu. Vous n’y avez pas pris part. Mais qu’attendez-vous des nouveaux élus ?
Mon ambition est celle que partagent tous les citoyens de ce pays. A savoir se mettre à la disposition de leur région et de la nation. Et ça, c’est un bien que nous partageons avec l’ensemble des citoyens et personne n’y renonce volontairement et je n’y renonce pas non plus.
Quelle est la qualité que vous souhaiteriez que l’on retienne de vous ?
Ce que vous devez retenir de moi, c’est tout simplement la capacité que Dieu m’a offerte de traduire les préoccupations des populations que j’ai représentées pendant près de 20 ans. C’est la chance que j’ai eue. Maintenant, est-ce que ça a été suivi d’effets ? Est-ce que nous avons eu les réponses attendues ? Tout cela rentre dans le contexte d’un pays qui traverse une crise depuis 1993 c'est-à-dire depuis la mort d’Houphouët.
Réalisé par Touré Abdoulaye
Quel commentaire faites-vous de la visite d’Etat d’Alassane dans le Tonkpi?
Le Président de la République a effectué une visite d’Etat ici à l’ouest le 21 avril 2012. Il n’a pas pu venir à Zouan-Hounien ou Danané. Nous espérions fortement qu’il puisse venir cette fois-ci. Nos vœux sont exaucés et nous pensons que les problèmes de voirie entre Zouan-Hounien et Bloléquin et la question de l’occupation de nos forêts par un certain nombre de gens trouveront une réponse avec l’arrivée du Chef de l’Etat.
Au-delà de ces préoccupations, quelles sont véritablement vos attentes ?
Au-delà de ce que j’ai indiqué, vous savez, lorsque le Président de la République visite une région, sous la forme de visite d’Etat, tous les problèmes qui seront égrenés par les élus trouveront réponses. Et, ces problèmes-là sont des problèmes d’infrastructures, d’école, d’eau, de centres de santé parce que pendant les dix ans de guerre que la Côte d’Ivoire a connus notre région n’a pas pu bénéficier de ces infrastructures. La paix et la confiance revenues, nous espérons que ces choses-là vont être réglées et ce, dans le cadre de la nouvelle structure du conseil régional qui vient d’être mise en place.
Que devient Noutoua Youdé ? La politique, c’est fini pour vous ?
Non. Pourquoi ? Je continue d’enseigner à l’Ecole normale supérieure
On ne me voit plus sur la scène parce que je n’ai pas l’occasion d’y être. Vous me voyiez par le passé parce que j’étais député à l’Assemblée nationale et je participais à des débats. Mais, ce que je fais maintenant n’est pas exposé à la vue de la nation. Naturellement, vous pourriez conclure que je ne suis plus visible et pourtant je suis visible. La preuve, je suis devant vous.
Les élections locales notamment les régionales viennent d’avoir lieu. Vous n’y avez pas pris part. Mais qu’attendez-vous des nouveaux élus ?
Mon ambition est celle que partagent tous les citoyens de ce pays. A savoir se mettre à la disposition de leur région et de la nation. Et ça, c’est un bien que nous partageons avec l’ensemble des citoyens et personne n’y renonce volontairement et je n’y renonce pas non plus.
Quelle est la qualité que vous souhaiteriez que l’on retienne de vous ?
Ce que vous devez retenir de moi, c’est tout simplement la capacité que Dieu m’a offerte de traduire les préoccupations des populations que j’ai représentées pendant près de 20 ans. C’est la chance que j’ai eue. Maintenant, est-ce que ça a été suivi d’effets ? Est-ce que nous avons eu les réponses attendues ? Tout cela rentre dans le contexte d’un pays qui traverse une crise depuis 1993 c'est-à-dire depuis la mort d’Houphouët.
Réalisé par Touré Abdoulaye