Abengourou – Le directeur de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité au ministère de l’Agriculture, Silué Gnénéléri a relevé jeudi à Abengourou que selon des statiques, l’on estime à 40% le pourcentage de pesticide frauduleux en Côte d’Ivoire.
Au dire de M. Silué qui s'exprimait lors d'un atelier portant sur les pesticides frauduleux à l'attention de fonctionnaires issus des Douanes et de divers ministères, 80% de ces produits frauduleux passent par les frontières terrestres ivoiriennes.
Au cours d'un atelier portant sur le thème « Pesticides frauduleux : une menace pour l’agriculture, la santé humaine et l’environnement de la Côte d’Ivoire », M. Silué a souligné que la situation est critique et entraîne des conséquences désastreuses, notamment sur la santé des populations. Il a précisé que la consommation des aliments provenant du traitement des produits prohibés cause des résidus dans l’organisme qui entraînent des intoxications chroniques.
Comme conséquences, ces pesticides frauduleux appauvrissent l’environnement, les sols, la nappe phréatique et réduisent les recettes fiscales de l’Etat ivoirien, a noté M. Silué. Il fait donc observer que face à cette situation, c’est l’économie ivoirienne qui est menacée.
Pour lui, il est donc indispensable de mettre à la disposition des douaniers et des agents du ministère de l’Agriculture, le décret relatif à l’agrément, la fabrication, la vente et l’utilisation des pesticides, afin que le pourcentage des produits frauduleux baisse de façon drastique.
Le premier responsable de la direction générale des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Dr Soumaïla Bredoumy a quant à lui rappelé que l’agriculture est la base de l’économie ivoirienne et couvre 66% des emplois. Il a donc souhaité que l’impact de cette formation soit évalué sur le terrain.
Cette formation présidée par le représentant du préfet de la région de l'Indénié Djuablin et du département d’Abengourou, Fadi Ouattara, a été l'occasion pour les agents des Douanes et du ministère de l’Agriculture de décider de travailler désormais en synergie, pour préserver l’économie ivoiriennes de ces pesticides interdits.
Les contrefaçons sont des copies illicites présentées comme les produits de marques légaux, avec des emballages et étiquettes rudimentaires ou des produits génériques dans les emballages identiques à ceux des produits de marque.
L'organisateur de l'atelier, Croplife Côte d’Ivoire est une filiale de Croplife Afrique - Moyen orient, qui est une organisation professionnelle représentant les multinationales de recherche et de développement opérant dans ces régions. Son domaine d’intervention est la confection des produits pour la protection des plantes et de la biotechnologie.
apk/cmas
Au dire de M. Silué qui s'exprimait lors d'un atelier portant sur les pesticides frauduleux à l'attention de fonctionnaires issus des Douanes et de divers ministères, 80% de ces produits frauduleux passent par les frontières terrestres ivoiriennes.
Au cours d'un atelier portant sur le thème « Pesticides frauduleux : une menace pour l’agriculture, la santé humaine et l’environnement de la Côte d’Ivoire », M. Silué a souligné que la situation est critique et entraîne des conséquences désastreuses, notamment sur la santé des populations. Il a précisé que la consommation des aliments provenant du traitement des produits prohibés cause des résidus dans l’organisme qui entraînent des intoxications chroniques.
Comme conséquences, ces pesticides frauduleux appauvrissent l’environnement, les sols, la nappe phréatique et réduisent les recettes fiscales de l’Etat ivoirien, a noté M. Silué. Il fait donc observer que face à cette situation, c’est l’économie ivoirienne qui est menacée.
Pour lui, il est donc indispensable de mettre à la disposition des douaniers et des agents du ministère de l’Agriculture, le décret relatif à l’agrément, la fabrication, la vente et l’utilisation des pesticides, afin que le pourcentage des produits frauduleux baisse de façon drastique.
Le premier responsable de la direction générale des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Dr Soumaïla Bredoumy a quant à lui rappelé que l’agriculture est la base de l’économie ivoirienne et couvre 66% des emplois. Il a donc souhaité que l’impact de cette formation soit évalué sur le terrain.
Cette formation présidée par le représentant du préfet de la région de l'Indénié Djuablin et du département d’Abengourou, Fadi Ouattara, a été l'occasion pour les agents des Douanes et du ministère de l’Agriculture de décider de travailler désormais en synergie, pour préserver l’économie ivoiriennes de ces pesticides interdits.
Les contrefaçons sont des copies illicites présentées comme les produits de marques légaux, avec des emballages et étiquettes rudimentaires ou des produits génériques dans les emballages identiques à ceux des produits de marque.
L'organisateur de l'atelier, Croplife Côte d’Ivoire est une filiale de Croplife Afrique - Moyen orient, qui est une organisation professionnelle représentant les multinationales de recherche et de développement opérant dans ces régions. Son domaine d’intervention est la confection des produits pour la protection des plantes et de la biotechnologie.
apk/cmas