Les 12, 13, 14 et 15 juin 2013, se tiendra à Yamoussoukro, le premier grand marché international de l’investissement en Afrique (MIIA 2013). En prélude à cette rencontre d’affaires et de promotion de la destination Afrique, MM. Zano Gogognon et Traoré Mamadou, respectivement Secrétaire général et porte-parole du Comité scientifique du MIIA, expliquent ici, les enjeux du Forum.
Vous organisez la 1ére édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013). Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter un tel événement ?
Le choix de la Côte d’Ivoire s’est fait par tirage au sort lors d’une Assemblée Générale du FIPIA (Forum international pour la Promotion des intérêts de l’Afrique). C’est dire que plusieurs africains étaient en compétition et les élections n’ont pu les départager. Car, faut il le souligner, le FIPIA est une organisation non-gouvernementale créée en 1998 par des cadres intellectuels africains-américains ressortissants de 15 pays d’Afrique. Il est donc légitime que chaque membre de cette Organisation milite pour que la 1ére édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013) se tienne dans son pays d’origine. Quant au choix de la ville de Yamoussoukro, il est le fruit d’un consensus des Ivoiriens membres du FIPIA.
Peut-on connaître déjà les thèmes qui seront abordés et sur quoi porteront-ils?
Il convient de préciser que chaque édition du MIIA est organisée autour d’un thème central qui prend en compte l’importance des besoins énormes en termes d’investissements en Afrique dans le processus de développement. L’édition de cette année porte sur le thème central : «Attractivité et sécurité des investissements en Afrique» qui sera présenté au cours du discours inaugural à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le jeudi 13 juin 2013 à 9h00, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. En outre, des débats thématiques sur l’investissement en Afrique sont également prévus au menu de ce grand forum économique qui aura lieu du 13 au 15 juin 2013, à Yamoussoukro. Quatre conférences sont au programme:
1)«Opportunités d’investissement et environnement des affaires en Afrique»;
2) « Mécanismes internationaux des investissements et financement des projets» ;
3) « opportunités d’investissement en Afrique et partenariat public/privé durable gagnant» et
4) «pouvoir et investissements en Afrique»
Tous ces thèmes seront développés par des conférenciers de très haut niveau dont des Africains, Asiatiques et Américains.
Prendre une telle initiative, est-ce une façon, propre à vous de soutenir la Côte d’Ivoire qu’on pourrait qualifier d’une mère malade qui sort d’un long comma?
Il est évident que le MIIA 2013 Yamoussoukro est une opportunité inouïe pour notre pays qui sort d’une grave crise socio-politique et qui négocie en ce moment sa reconstruction. Notre pays a besoin d’investisseurs et de flux de capitaux étrangers. A cet égard, le Président de la République avait lancé un appel en direction de la diaspora ivoirienne pour qu’elle participe à la reconstruction nationale. C’est en réponse à cet appel que des Ivoiriens, membres du FIPIA, se sont fortement mobilisés pour faciliter cet afflux d’investisseurs et de capitaux vers la Côte d’Ivoire à travers le 2013 Yamoussoukro.
Quel est l’objectif assigné au MIIA?
Avant d’arriver à l’objectif, il est peut-être bon de présenter le MIIA. Ce marché se veut une plateforme stratégique de rencontres et d’échanges pour la promotion des investissements en Afrique. Il est une force de veille, d’influence et de propositions en matière de mobilisation du financement pour l’Afrique. A ce titre, il vise entre autres objectifs, à faire connaître à travers le monde, les riches potentialités économiques de l’Afrique ainsi que les nombreuses opportunités d’investissements qui s’y rattachent, à attirer davantage les investisseurs internationaux en Afrique. Il s’agit donc d’un rendez-vous international d’information, de communication, de rencontres et d’échanges entre les investisseurs internationaux, les porteurs et promoteurs de projets en Afrique.
Dans votre présentation, l’on constate que vous vous intéressez beaucoup plus à la promotion des opportunités d’Affaires. Pensez-vous vraiment que les investisseurs étrangers vous suivront tant que l’environnement politique et l’environnement des affaires… ne sont pas assainis?
Il est clair qu’aucun investisseur ne placera son argent dans un pays où le climat politique et l’environnement des affaires ne sont pas assainis. C’est à juste titre que le FIPIA a expressément mentionné dans son préambule qu’il compte «travailler sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique» sans lesquelles aucun développement n’est possible. Aussi le FIPIA, entre autres moyens d’actions, se propose-t-il de distinguer au cours des prochaines éditions du MIIA, les anciens chefs d’Etat africains sortis de façon honorable du pouvoir. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, nous pensons que les pouvoirs publics font beaucoup d’efforts en matière d’assainissement de l’environnement tant au niveau politique qu’au niveau des affaires. Le Président de la République et le gouvernement n’ont eu de cesse de multiplier les actions aussi bien en matière d’éco-diplomatie, qu’en matière de politique intérieure en vue d’un climat social apaisé. Par ailleurs, il faut préciser que le Conseil d’administration du FIPIA comporte en son sein des membres issus de 4 continents sur les 5 que compte le monde. Ceux-ci sont pour la plupart à la tête de nombreuses et grandes compagnies internationales. Ces partenaires sont de puissants investisseurs et financiers attendus à Yamoussoukro.
Certes, vous êtes une structure de promotion de cadres de rencontres d’affaires, mais quels sont les rapports avec les autorités ivoiriennes?
De très bons rapports. Nous avons le soutien constant du chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara et de tout son gouvernement. Sans cet appui institutionnel, il nous aurait été difficile, voire impossible de réaliser ce projet sur le sol ivoirien.
Vous ont-elles donné leur caution?
Plus qu’une caution, les autorités nous appuient à chaque étape du processus de l’organisation du MIIA 2013 Yamoussoukro. Ainsi, à titre d’exemple, nous avons obtenu du gouvernement, l’agrément du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Votre avis sur la politique du Président de la République à l’endroit des investisseurs?
Le Président de la République a récemment, dans une interview, déclaré qu’il s’est fixé pour objectif d’apporter sa contribution au redressement de son pays. Ce redressement à notre avis, nécessite l’apport des investisseurs. Nous voyons tous combien il se bat pour encourager les investisseurs étrangers, notamment les Occidentaux, les Asiatiques, et même les Africains à venir investir dans son pays. Cet effort mérite d’être salué à sa juste valeur et requiert le soutien de tous les ivoiriens. Le MIIA 2013 Yamoussoukro vient donc en appoint à cette politique du Président de la République. Ensemble, nous devons œuvrer à faire de la Côte d’Ivoire, un pays attrayant.
Quels sont selon vous, les chemins à emprunter pour réaliser l’ambition du président de la République, à savoir faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020?
Pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, deux chemins nous paraissent essentiels. Il est temps que chacun se mette sérieusement au travail, à quelque niveau où il se situe, pour apporter sa pierre à l’édification de son pays d’une part. En outre, il est plus que nécessaire que nous nous engagions tous sur la voie de la cohésion sociale, sans laquelle tous les autres efforts resteront vains, d’autre part.
Avant vous, il y a eu d’autres événements de ce genre. Quelle est la particularité de ce que vous comptez faire. Qui sont les participants et combien attendez-vous à ce rendez-vous ?
Dans son texte de présentation de cette première édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013), le président du Conseil d’administration du FIPA déclare: «investir en Afrique est l’expression d’une vision de l’Afrique qui décide de mobiliser ses forces et de montrer ses différents atouts sans intermédiaire, en invitant le reste du monde à venir à la source». Plus loin, il ajoute : «nous croyons qu’il faut partager notre vision et lui donner vie à travers les nombreux invités de qualité attendus sur le sol ivoirien du 12 au 15 juin 2013». Telle est la particularité de ce que nous comptons faire. A Yamoussoukro, nous attendons de nombreux participants. Car parallèlement au forum économique, nous organisons également un tournoi international des professionnels et amateurs de Golf. Les participants nous viennent de partout, surtout des pays où le Conseil d’Administration du FIPIA compte des membres. Nous accueillerons aussi bien des Africains, des Européens, des Américains, que des Asiatiques.
Réalisé par HK
Vous organisez la 1ére édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013). Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter un tel événement ?
Le choix de la Côte d’Ivoire s’est fait par tirage au sort lors d’une Assemblée Générale du FIPIA (Forum international pour la Promotion des intérêts de l’Afrique). C’est dire que plusieurs africains étaient en compétition et les élections n’ont pu les départager. Car, faut il le souligner, le FIPIA est une organisation non-gouvernementale créée en 1998 par des cadres intellectuels africains-américains ressortissants de 15 pays d’Afrique. Il est donc légitime que chaque membre de cette Organisation milite pour que la 1ére édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013) se tienne dans son pays d’origine. Quant au choix de la ville de Yamoussoukro, il est le fruit d’un consensus des Ivoiriens membres du FIPIA.
Peut-on connaître déjà les thèmes qui seront abordés et sur quoi porteront-ils?
Il convient de préciser que chaque édition du MIIA est organisée autour d’un thème central qui prend en compte l’importance des besoins énormes en termes d’investissements en Afrique dans le processus de développement. L’édition de cette année porte sur le thème central : «Attractivité et sécurité des investissements en Afrique» qui sera présenté au cours du discours inaugural à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le jeudi 13 juin 2013 à 9h00, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. En outre, des débats thématiques sur l’investissement en Afrique sont également prévus au menu de ce grand forum économique qui aura lieu du 13 au 15 juin 2013, à Yamoussoukro. Quatre conférences sont au programme:
1)«Opportunités d’investissement et environnement des affaires en Afrique»;
2) « Mécanismes internationaux des investissements et financement des projets» ;
3) « opportunités d’investissement en Afrique et partenariat public/privé durable gagnant» et
4) «pouvoir et investissements en Afrique»
Tous ces thèmes seront développés par des conférenciers de très haut niveau dont des Africains, Asiatiques et Américains.
Prendre une telle initiative, est-ce une façon, propre à vous de soutenir la Côte d’Ivoire qu’on pourrait qualifier d’une mère malade qui sort d’un long comma?
Il est évident que le MIIA 2013 Yamoussoukro est une opportunité inouïe pour notre pays qui sort d’une grave crise socio-politique et qui négocie en ce moment sa reconstruction. Notre pays a besoin d’investisseurs et de flux de capitaux étrangers. A cet égard, le Président de la République avait lancé un appel en direction de la diaspora ivoirienne pour qu’elle participe à la reconstruction nationale. C’est en réponse à cet appel que des Ivoiriens, membres du FIPIA, se sont fortement mobilisés pour faciliter cet afflux d’investisseurs et de capitaux vers la Côte d’Ivoire à travers le 2013 Yamoussoukro.
Quel est l’objectif assigné au MIIA?
Avant d’arriver à l’objectif, il est peut-être bon de présenter le MIIA. Ce marché se veut une plateforme stratégique de rencontres et d’échanges pour la promotion des investissements en Afrique. Il est une force de veille, d’influence et de propositions en matière de mobilisation du financement pour l’Afrique. A ce titre, il vise entre autres objectifs, à faire connaître à travers le monde, les riches potentialités économiques de l’Afrique ainsi que les nombreuses opportunités d’investissements qui s’y rattachent, à attirer davantage les investisseurs internationaux en Afrique. Il s’agit donc d’un rendez-vous international d’information, de communication, de rencontres et d’échanges entre les investisseurs internationaux, les porteurs et promoteurs de projets en Afrique.
Dans votre présentation, l’on constate que vous vous intéressez beaucoup plus à la promotion des opportunités d’Affaires. Pensez-vous vraiment que les investisseurs étrangers vous suivront tant que l’environnement politique et l’environnement des affaires… ne sont pas assainis?
Il est clair qu’aucun investisseur ne placera son argent dans un pays où le climat politique et l’environnement des affaires ne sont pas assainis. C’est à juste titre que le FIPIA a expressément mentionné dans son préambule qu’il compte «travailler sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique» sans lesquelles aucun développement n’est possible. Aussi le FIPIA, entre autres moyens d’actions, se propose-t-il de distinguer au cours des prochaines éditions du MIIA, les anciens chefs d’Etat africains sortis de façon honorable du pouvoir. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, nous pensons que les pouvoirs publics font beaucoup d’efforts en matière d’assainissement de l’environnement tant au niveau politique qu’au niveau des affaires. Le Président de la République et le gouvernement n’ont eu de cesse de multiplier les actions aussi bien en matière d’éco-diplomatie, qu’en matière de politique intérieure en vue d’un climat social apaisé. Par ailleurs, il faut préciser que le Conseil d’administration du FIPIA comporte en son sein des membres issus de 4 continents sur les 5 que compte le monde. Ceux-ci sont pour la plupart à la tête de nombreuses et grandes compagnies internationales. Ces partenaires sont de puissants investisseurs et financiers attendus à Yamoussoukro.
Certes, vous êtes une structure de promotion de cadres de rencontres d’affaires, mais quels sont les rapports avec les autorités ivoiriennes?
De très bons rapports. Nous avons le soutien constant du chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara et de tout son gouvernement. Sans cet appui institutionnel, il nous aurait été difficile, voire impossible de réaliser ce projet sur le sol ivoirien.
Vous ont-elles donné leur caution?
Plus qu’une caution, les autorités nous appuient à chaque étape du processus de l’organisation du MIIA 2013 Yamoussoukro. Ainsi, à titre d’exemple, nous avons obtenu du gouvernement, l’agrément du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Votre avis sur la politique du Président de la République à l’endroit des investisseurs?
Le Président de la République a récemment, dans une interview, déclaré qu’il s’est fixé pour objectif d’apporter sa contribution au redressement de son pays. Ce redressement à notre avis, nécessite l’apport des investisseurs. Nous voyons tous combien il se bat pour encourager les investisseurs étrangers, notamment les Occidentaux, les Asiatiques, et même les Africains à venir investir dans son pays. Cet effort mérite d’être salué à sa juste valeur et requiert le soutien de tous les ivoiriens. Le MIIA 2013 Yamoussoukro vient donc en appoint à cette politique du Président de la République. Ensemble, nous devons œuvrer à faire de la Côte d’Ivoire, un pays attrayant.
Quels sont selon vous, les chemins à emprunter pour réaliser l’ambition du président de la République, à savoir faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020?
Pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, deux chemins nous paraissent essentiels. Il est temps que chacun se mette sérieusement au travail, à quelque niveau où il se situe, pour apporter sa pierre à l’édification de son pays d’une part. En outre, il est plus que nécessaire que nous nous engagions tous sur la voie de la cohésion sociale, sans laquelle tous les autres efforts resteront vains, d’autre part.
Avant vous, il y a eu d’autres événements de ce genre. Quelle est la particularité de ce que vous comptez faire. Qui sont les participants et combien attendez-vous à ce rendez-vous ?
Dans son texte de présentation de cette première édition du Marché International de l’Investissement en Afrique (MIIA 2013), le président du Conseil d’administration du FIPA déclare: «investir en Afrique est l’expression d’une vision de l’Afrique qui décide de mobiliser ses forces et de montrer ses différents atouts sans intermédiaire, en invitant le reste du monde à venir à la source». Plus loin, il ajoute : «nous croyons qu’il faut partager notre vision et lui donner vie à travers les nombreux invités de qualité attendus sur le sol ivoirien du 12 au 15 juin 2013». Telle est la particularité de ce que nous comptons faire. A Yamoussoukro, nous attendons de nombreux participants. Car parallèlement au forum économique, nous organisons également un tournoi international des professionnels et amateurs de Golf. Les participants nous viennent de partout, surtout des pays où le Conseil d’Administration du FIPIA compte des membres. Nous accueillerons aussi bien des Africains, des Européens, des Américains, que des Asiatiques.
Réalisé par HK