«Nous demandons à l’Etat de permettre aux entreprises de se créer avant que celles-ci ne payent les impôts. Car, cela asphyxie ces jeunes entreprises. Et puis, elles payent de façon indirecte déjà les impôts lorsqu’elles payent les équipements et les fournitures de bureaux. Il en est de même des impôts sur le salaire des employés. Il faut que l’Etat mette en place, la culture du développement». Ce plaidoyer est de Jean Kacou Diagou, président du patronat ivoirien. C’était vendredi dernier, lors de la clôture du forum organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire à l’intention des futurs entrepreneurs.
En effet, une entreprise naissante est obligée de payer dès le premier mois qui suit les impôts. Pour le patronat ivoirien, cela n’est pas normal. L’Etat selon son Président doit laisser une période transitoire par exemple de 6 à 12 mois au chef d’entreprise de souffler avant de lui demander de payer ses impôts. D’ailleurs, les recommandations ont été formulées dans ce sens au terme de ce deuxième forum de Cgeci Academy 2013. Ainsi, pour accompagner les entrepreneurs et les entreprises pour une meilleure amélioration du climat des affaires, le forum souhaite la réduction des coûts de création d’entreprise, des délais de leur création et des prélèvements fiscaux et parafiscaux. C’est à travers ces actions explique le patronat ivoirien que la Côte d’Ivoire peut atteindre son objectif de pays émergent en 2020, comme le souhaite ses actuels dirigeants. Jean Claude Brou, le ministre de l’Industrie et du développement des Pme, présent à cette rencontre est conscient de cette situation. Cependant, il a rappelé que le nouveau code d’investissement fait une part belle aux petites et moyennes entreprises, avec notamment, le maintien du régime de la déclaration. Ce nouveau code prévoit également, la réduction de l’eau et de l’électricité. Cela dit-il n’est pas suffisant. Néanmoins, il a rassuré les membres du patronat ivoirien que le gouvernement ouvrira bientôt des discussions pour trouver des solutions pour permettre au patronat de bénéficier des «largesses» du gouvernement.
Joseph Atoumgbré
En effet, une entreprise naissante est obligée de payer dès le premier mois qui suit les impôts. Pour le patronat ivoirien, cela n’est pas normal. L’Etat selon son Président doit laisser une période transitoire par exemple de 6 à 12 mois au chef d’entreprise de souffler avant de lui demander de payer ses impôts. D’ailleurs, les recommandations ont été formulées dans ce sens au terme de ce deuxième forum de Cgeci Academy 2013. Ainsi, pour accompagner les entrepreneurs et les entreprises pour une meilleure amélioration du climat des affaires, le forum souhaite la réduction des coûts de création d’entreprise, des délais de leur création et des prélèvements fiscaux et parafiscaux. C’est à travers ces actions explique le patronat ivoirien que la Côte d’Ivoire peut atteindre son objectif de pays émergent en 2020, comme le souhaite ses actuels dirigeants. Jean Claude Brou, le ministre de l’Industrie et du développement des Pme, présent à cette rencontre est conscient de cette situation. Cependant, il a rappelé que le nouveau code d’investissement fait une part belle aux petites et moyennes entreprises, avec notamment, le maintien du régime de la déclaration. Ce nouveau code prévoit également, la réduction de l’eau et de l’électricité. Cela dit-il n’est pas suffisant. Néanmoins, il a rassuré les membres du patronat ivoirien que le gouvernement ouvrira bientôt des discussions pour trouver des solutions pour permettre au patronat de bénéficier des «largesses» du gouvernement.
Joseph Atoumgbré