Abidjan, Le médiateur de la CEDEAO, le président Blaise Compaoré, a reçu lundi à Ouagadougou le conseiller spécial du président malien chargé d’engager des contacts avec les groupes armés, Tiébilé Dramé.
Nommé le 16 mai par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, Tiébilé Dramé a pour mission, selon la presse malienne, de négocier et d’aboutir à un compromis avec les groupes armés de la région de Kidal, notamment avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), pour permettre la tenue des prochaines élections sur tout le territoire.
A sa sortie d’audience, il a promis parler plus tard, laissant le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), Djibrill Bassolé, expliquer à la presse que les échanges ont porté sur les solutions possibles que l’émissaire du président Traoré pourrait proposer aux différents groupes armés touaregs pour le retour de l’administration et de l’armée maliennes dans la région de Kidal afin d’aboutir à la normalisation de la situation au Mali, condition sine qua non de la tenue des élections prévues pour juillet prochain, indique-t-on.
Selon le ministre d’Etat burkinabé, Tiébilé Dramé était membre de la délégation gouvernementale du Mali lors d’une rencontre entre l’ensemble des groupes armés non terroristes et l’émissaire de la CEDEAO en décembre 2012.
"Nous avions, par le communiqué du 4 décembre, convenu d’un certain nombre de principes", a rappelé Djibril Bassolé et rapporté par le quotidien Sidiwaya.
Selon le ministre d’Etat Djibril Bassolé, "Aujourd’hui, plus que jamais, ces principes sont d’actualité, surtout que le Mali, avec l’appui de la communauté internationale, s’achemine vers la tenue des élections sur toute l’étendue du territoire en juillet".
L’objectif, a-t-il conclu, est de créer les conditions propices à la tenue de ces élections dans un climat apaisé, avec l’adhésion et la participation de tous.
(AIP)
kkp/kp
Nommé le 16 mai par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, Tiébilé Dramé a pour mission, selon la presse malienne, de négocier et d’aboutir à un compromis avec les groupes armés de la région de Kidal, notamment avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), pour permettre la tenue des prochaines élections sur tout le territoire.
A sa sortie d’audience, il a promis parler plus tard, laissant le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), Djibrill Bassolé, expliquer à la presse que les échanges ont porté sur les solutions possibles que l’émissaire du président Traoré pourrait proposer aux différents groupes armés touaregs pour le retour de l’administration et de l’armée maliennes dans la région de Kidal afin d’aboutir à la normalisation de la situation au Mali, condition sine qua non de la tenue des élections prévues pour juillet prochain, indique-t-on.
Selon le ministre d’Etat burkinabé, Tiébilé Dramé était membre de la délégation gouvernementale du Mali lors d’une rencontre entre l’ensemble des groupes armés non terroristes et l’émissaire de la CEDEAO en décembre 2012.
"Nous avions, par le communiqué du 4 décembre, convenu d’un certain nombre de principes", a rappelé Djibril Bassolé et rapporté par le quotidien Sidiwaya.
Selon le ministre d’Etat Djibril Bassolé, "Aujourd’hui, plus que jamais, ces principes sont d’actualité, surtout que le Mali, avec l’appui de la communauté internationale, s’achemine vers la tenue des élections sur toute l’étendue du territoire en juillet".
L’objectif, a-t-il conclu, est de créer les conditions propices à la tenue de ces élections dans un climat apaisé, avec l’adhésion et la participation de tous.
(AIP)
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