Le très critique hebdomadaire satirique Bôl’Kotch, édité par La Refondation SA, entreprise de presse éditant aussi le quotidien Notre Voie, va encore manquer à ses fidèles lecteurs. Le journal vient d’être suspendu pour 8 parutions par le Conseil national de la presse (Cnp), présidé par un proche du pouvoir, suite à sa délibération du 17 mai 2013. «Magellan est déjà en campagne/Vente de nationalité à Mossikro». Voilà le crime qu’aurait commis l’hebdomadaire, dans son édition du vendredi 10 au jeudi 16 mai 2013.
En effet, Raphaël Oré Lakpé, président du CNP et ses collaborateurs estiment que cette Une qui a donné suite à un article publié en page 2 sous le titre de «Nationalisation au marché de Mossikro / Le grand bazardeur est de retour» relève d’un manquement «aux dispositions législatives et règlementaires, ainsi qu’au Code de déontologie du journaliste en Côte d’Ivoire».
Depuis son retour sur le marché, en mars 2012, après des années de silence, c’est la troisième fois que Bôl’Kotch est la cible du Cnp, donc du régime Ouattara. Dans le mois de mai de la même année, l’hebdomadaire avait essuyé sa première suspension d’une peine de 2 semaines. La deuxième, lourde de 2 mois, touchait Bôl’Kotch en août de la même année.
C’est donc pour la deuxième fois, en deux ans, que le périodique est visé par une tentative du régime Ouattara de le faire disparaître définitivement.
Mais, même la corde au cou, Bôl’Kotch ne s’avouera pas vaincu et est déterminé à mener le combat de la liberté de la presse et d’opinion jusqu’au bout.
Schadé Adédé
En effet, Raphaël Oré Lakpé, président du CNP et ses collaborateurs estiment que cette Une qui a donné suite à un article publié en page 2 sous le titre de «Nationalisation au marché de Mossikro / Le grand bazardeur est de retour» relève d’un manquement «aux dispositions législatives et règlementaires, ainsi qu’au Code de déontologie du journaliste en Côte d’Ivoire».
Depuis son retour sur le marché, en mars 2012, après des années de silence, c’est la troisième fois que Bôl’Kotch est la cible du Cnp, donc du régime Ouattara. Dans le mois de mai de la même année, l’hebdomadaire avait essuyé sa première suspension d’une peine de 2 semaines. La deuxième, lourde de 2 mois, touchait Bôl’Kotch en août de la même année.
C’est donc pour la deuxième fois, en deux ans, que le périodique est visé par une tentative du régime Ouattara de le faire disparaître définitivement.
Mais, même la corde au cou, Bôl’Kotch ne s’avouera pas vaincu et est déterminé à mener le combat de la liberté de la presse et d’opinion jusqu’au bout.
Schadé Adédé