Quelques moments avant l’élection aux Conseils Généraux, les cadres d’une région que nous nous garderons de nommer, se sont retrouvés pour s’entendre sur le nom de celui d’entre eux qui aurait le profil pour être le Président de la région. Et voilà qu’arrive dans la salle un cadre de la région qui, a priori, n’a jamais brillé par son militantisme au sein du PDCI-RDA qu’il dit être son parti. Inutile de dire que les autres cadres présents ne se sont pas fait prier pour l’inviter poliment à sortir de la salle. Car eux, ils ont toujours milité de façon visible au sein du Parti, assistant à toutes les réunions et étant présents à tous les meetings organisés par le parti et même par certains candidats, à l’occasion d’une élection par exemple. D’où cela vient-il que celui-là, qu’on n’a jamais vu nulle part, se mesurerait à eux en soutenant qu’il est tout aussi qualifié pour présider les destinées de la région ? Ils auraient même pu lui balancer cette phrase du Comte s’adressant à Rodrigue : « Te mesurer à moi, qui t’a rendu si vain, toi qu’on a jamais vu les larmes à la main ? » Tout le monde connait la réponse de Rodrigue devenue un adage : «Mes pareils à deux fois ne font pas connaitre. Et pour leur coup d’essai veulent des coups de maître.» Et l’indésirable de prendre la parole pour leur dire que les fonctions qu’il occupait le soumettaient à un devoir de réserve qui l’empêchait d’afficher ses penchants et ses choix politiques.
Il lui était donc impossible de militer de façon visible comme ils le souhaitent. Toutefois, malgré cette contrainte, il agissait discrètement au profit du Parti.
Ainsi, à titre d’exemple, il a donné tel montant pour la campagne présidentielle de 2010. Et ces interventions discrètes ne se sont pas limitées au seul cas de la campagne présidentielle. En outre, même pour la région, voici les actes qu’il a posés de façon anonyme. Ayant quitté les fonctions qu’il occupait, il peut désormais militer à visage découvert.
Les autres restèrent bouche bée car non seulement ils n’ont jamais imaginé que certaines réalisations de la région étaient l’œuvre de leur concurrent, mais encore et surtout parce que, quoique présents à toutes les réunions et à tous les meetings, ils n’ont jamais déboursé un centime pour le parti. Leur regard sur le nouvel arrivant changea du tout au tout et ils se rendirent compte, à travers les idées et les propositions de celui qu’ils voulaient écarter, que c’est ce dernier qui présentait le meilleur profil pour présider aux destinées de la région. C’est donc autour de lui que se fit le consensus.
Cette situation n’est pas sans nous rappeler un passage tiré d’un livre saint, et quoique comparaison ne soit pas raison, nous nous permettons de vous livrer ce passage : « Montre moi ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par les œuvres que je te montrerai ma foi. » Dans la situation qui nous concerne, le fameux «inconnu» a montré aux autres son militantisme à travers les actes qu’il a posés et tout fut aussitôt plié ! C’est dire que la présence des militants aux réunions est sans conteste utile, nécessaire et indispensable ; tout compte fait une excellente chose, qui serait pourtant impossible si les moyens financiers conséquents n’étaient pas dégagés pour que ces meetings aient lieu. Il faut donc que ces moyens financiers se retrouvent au préalable dans les caisses du parti. Il faut donc, en dehors de la présence aux réunions, poser des actes militants que tout le monde peut remarquer et même identifier. Nous applaudissons donc ce cadre militant qui a su surmonter les obstacles pour apporter son concours à la vie du parti. Toutefois, lorsque pour des raisons amplement justifiées, comme cette obligation de réserve, on n’est pas en mesure d’afficher son militantisme, une fois libéré de cette obligation, le réflexe premier ne doit pas être de venir réclamer la direction du parti, car si le parti a continué d’exister et de fonctionner en votre absence, il a bien fallu que des hommes de bonne volonté, pénétrés de ses idéaux, l’animent et le fassent vivre.
Dès lors, quand bien même on aurait posé des actes forts durant toute la période où on était absent, on doit accepter de rentrer dans les rangs et de militer avec et comme ceux qui ont fait vivre le parti pendant qu’on était indisponible, notamment la direction que le parti s’est choisie. Car sans eux, le parti aurait disparu pendant votre absence ou votre obligation de réserve.
Une chose est donc de vouloir être président d’une région, député ou maire, une autre est de vouloir s’approprier la direction et la gestion du parti. On doit donc accepter de militer vraiment et ce sont les autres militants qui vous «offriraient» le parti si les actes présents que vous posez corroborent avec ceux que vous avez éventuellement initiés dans la discrétion. Le Président Félix Houphouët-Boigny, avant de quitter ce monde, a toujours souhaité que le parti de même que le pays, soient dirigés par une équipe et non par des hommes solitaires même s’ils sont des génies. Le PDCI-RDA est en outre un mouvement national qui ne saurait faire l’objet d’un legs à une famille, à un clan ou à une cité. On comprend donc difficilement la prétention de certains à se considérer comme patron naturel du parti parce qu’ils étaient proches du père de la nation. C’est celui qui le mérite qui aura la responsabilité de conduire le parti et éventuellement le pays et non parce qu’on a du sang bleu qui coule dans ses veines. C’est pourquoi, de même que nous disons à ceux qui veulent reprendre le code foncier rural et régler ainsi tous les problèmes fonciers, de considérer qu’une loi existe, celle de 1998 qu’il faut appliquer quitte à l’améliorer, de considérer qu’une direction existe avec laquelle il faut collaborer en attendant que le sort et les militants vous jettent le parti dans les bras dans le cadre d’un congrès. Procéder par des manœuvres de déstabilisation, c’est ne pas voir plus loin que le bout de son nez car si vous arrivez à la tête du parti au moyen de manœuvres viles, d’autres utiliseront les mêmes manœuvres pour vous déstabiliser. Ces actions de déstabilisations sont d’autant plus condamnables que généralement, leurs auteurs n’ont jamais été particulièrement brillants dans la gestion des importantes responsabilités qui leur ont été confiées à un moment donné. C’est plutôt l’échec qui a chaque fois sanctionné leur gestion. En outre, il ne nous a jamais été signalé qu’ils ont posé des actes exceptionnels qui justifieraient un tant soit peu leurs prétentions ! Il importe donc que la modestie et l’humilité habitent chaque militant du PDCI, à commencer par les cadres ( ?) qui croient tous les jours que leur heure a sonné !
Par Doube Binty
Il lui était donc impossible de militer de façon visible comme ils le souhaitent. Toutefois, malgré cette contrainte, il agissait discrètement au profit du Parti.
Ainsi, à titre d’exemple, il a donné tel montant pour la campagne présidentielle de 2010. Et ces interventions discrètes ne se sont pas limitées au seul cas de la campagne présidentielle. En outre, même pour la région, voici les actes qu’il a posés de façon anonyme. Ayant quitté les fonctions qu’il occupait, il peut désormais militer à visage découvert.
Les autres restèrent bouche bée car non seulement ils n’ont jamais imaginé que certaines réalisations de la région étaient l’œuvre de leur concurrent, mais encore et surtout parce que, quoique présents à toutes les réunions et à tous les meetings, ils n’ont jamais déboursé un centime pour le parti. Leur regard sur le nouvel arrivant changea du tout au tout et ils se rendirent compte, à travers les idées et les propositions de celui qu’ils voulaient écarter, que c’est ce dernier qui présentait le meilleur profil pour présider aux destinées de la région. C’est donc autour de lui que se fit le consensus.
Cette situation n’est pas sans nous rappeler un passage tiré d’un livre saint, et quoique comparaison ne soit pas raison, nous nous permettons de vous livrer ce passage : « Montre moi ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par les œuvres que je te montrerai ma foi. » Dans la situation qui nous concerne, le fameux «inconnu» a montré aux autres son militantisme à travers les actes qu’il a posés et tout fut aussitôt plié ! C’est dire que la présence des militants aux réunions est sans conteste utile, nécessaire et indispensable ; tout compte fait une excellente chose, qui serait pourtant impossible si les moyens financiers conséquents n’étaient pas dégagés pour que ces meetings aient lieu. Il faut donc que ces moyens financiers se retrouvent au préalable dans les caisses du parti. Il faut donc, en dehors de la présence aux réunions, poser des actes militants que tout le monde peut remarquer et même identifier. Nous applaudissons donc ce cadre militant qui a su surmonter les obstacles pour apporter son concours à la vie du parti. Toutefois, lorsque pour des raisons amplement justifiées, comme cette obligation de réserve, on n’est pas en mesure d’afficher son militantisme, une fois libéré de cette obligation, le réflexe premier ne doit pas être de venir réclamer la direction du parti, car si le parti a continué d’exister et de fonctionner en votre absence, il a bien fallu que des hommes de bonne volonté, pénétrés de ses idéaux, l’animent et le fassent vivre.
Dès lors, quand bien même on aurait posé des actes forts durant toute la période où on était absent, on doit accepter de rentrer dans les rangs et de militer avec et comme ceux qui ont fait vivre le parti pendant qu’on était indisponible, notamment la direction que le parti s’est choisie. Car sans eux, le parti aurait disparu pendant votre absence ou votre obligation de réserve.
Une chose est donc de vouloir être président d’une région, député ou maire, une autre est de vouloir s’approprier la direction et la gestion du parti. On doit donc accepter de militer vraiment et ce sont les autres militants qui vous «offriraient» le parti si les actes présents que vous posez corroborent avec ceux que vous avez éventuellement initiés dans la discrétion. Le Président Félix Houphouët-Boigny, avant de quitter ce monde, a toujours souhaité que le parti de même que le pays, soient dirigés par une équipe et non par des hommes solitaires même s’ils sont des génies. Le PDCI-RDA est en outre un mouvement national qui ne saurait faire l’objet d’un legs à une famille, à un clan ou à une cité. On comprend donc difficilement la prétention de certains à se considérer comme patron naturel du parti parce qu’ils étaient proches du père de la nation. C’est celui qui le mérite qui aura la responsabilité de conduire le parti et éventuellement le pays et non parce qu’on a du sang bleu qui coule dans ses veines. C’est pourquoi, de même que nous disons à ceux qui veulent reprendre le code foncier rural et régler ainsi tous les problèmes fonciers, de considérer qu’une loi existe, celle de 1998 qu’il faut appliquer quitte à l’améliorer, de considérer qu’une direction existe avec laquelle il faut collaborer en attendant que le sort et les militants vous jettent le parti dans les bras dans le cadre d’un congrès. Procéder par des manœuvres de déstabilisation, c’est ne pas voir plus loin que le bout de son nez car si vous arrivez à la tête du parti au moyen de manœuvres viles, d’autres utiliseront les mêmes manœuvres pour vous déstabiliser. Ces actions de déstabilisations sont d’autant plus condamnables que généralement, leurs auteurs n’ont jamais été particulièrement brillants dans la gestion des importantes responsabilités qui leur ont été confiées à un moment donné. C’est plutôt l’échec qui a chaque fois sanctionné leur gestion. En outre, il ne nous a jamais été signalé qu’ils ont posé des actes exceptionnels qui justifieraient un tant soit peu leurs prétentions ! Il importe donc que la modestie et l’humilité habitent chaque militant du PDCI, à commencer par les cadres ( ?) qui croient tous les jours que leur heure a sonné !
Par Doube Binty