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Économie Publié le jeudi 23 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Trafic de cacao par les FN / Soro Guillaume, président de l’Assemblée nationale à propos du document des experts de l’Onu : ‘‘C’est un rapport unilatéral’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Le Président Alassane Ouattara a reçu en audience une délégation des Présidents d`Assemblées nationales d`Afrique
Jeudi 25 avril 2013. Plateau. Le Président Alassane Ouattara accorde une audience à une délégation des Présidents des Assemblées Nationales africaines invités à la 1ère Session ordinaire de l`année 2013 de l`Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Ph: Guillaume Soro, président de l`Assemblée nationale.
Le président de l’Assemblée nationale a réagi pour la première fois concernant le dernier rapport des experts indépendants des Nations Unies en date du 12 avril 2013. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée conjointement avec le chef du Gouvernement, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le mercredi 22 mai 2013 à l’Assemblée nationale. «Nous attendons les preuves des allégations contenues dans ce rapport. Si on prétend qu’il y a eu une prévarication de 400.000 tonnes de cacao, ça nous positionne au rang de troisième producteur mondial de cacao, parce que le Ghana doit être autour de 600 ou 700. mille tonnes. Je ne veux pas anticiper sur les informations qui pourront être données, mais je note que dans ce rapport il y a des clarifications à faire. Certains ont eu le sentiment que c’était plutôt une compilation de rumeurs, d’écrits de journaux parfois infondés qui ont fait l’objet de reprise ou de retranscription dans ce rapport. Nous aurons l’occasion de donner les réponses appropriées à chaque point, parce que nous avons pris le temps de lire le rapport», a indiqué l’honorable Soro Guillaume en déplorant la « façon unilatérale» dont le rapport des experts indépendants a été publié. «Généralement, la procédure fait qu’avant de rendre public un rapport, si vous avez des éléments contre une personne, un Etat ou une Institution, vous donnez le rapport à la personne et vous recueillez les éléments d’informations complémentaires avant de publier le rapport. Mais, quand c’est fait de façon unilatérale et que les autorités ivoiriennes apprennent par la presse de telles informations quelquefois graves, je trouve que ce n’est pas respecter la procédure ni les autorités. Je pense que le gouvernement trouvera le cadre approprié pour donner les réponses qu’il faut. Ces chefs militaires sont bel et bien là et continuent leur travail», a ajouté Soro Guillaume. L’autre actualité abordée par les conférenciers, c’est l’arrestation et le transfert à Abidjan d’Amadé Ouérémi, du nom de ce milicien burkinabé qui sévissait dans la forêt classée du mont Péko depuis des années. «Il fallait le faire dans des conditions qui ne puissent pas causer des problèmes au niveau des populations, ni mort d’homme. L’arrestation d’Amadé Ouérémi a été faite dans les meilleures conditions possibles, sans coups de feu, c’est-à-dire dans la paix. Pour la suite, c’est la justice qui jouera son rôle. Il vaut mieux ne pas anticiper sur ces éléments-là. S’il y a des charges, il faut que la justice soit saisie et qu’elle joue le rôle qui est le sien. Mais de façon générale, l’Etat entend mettre de l’ordre en ce qui concerne les occupations des forêts classées qui doivent jouer le rôle de bassin, de lieu de tourisme pour tout le monde et le Gouvernement entend régler ce problème de manière humaine, sans effusion de sang. Si les gens le comprennent, tant mieux, s’ils ne le comprennent pas, force doit rester à la loi.

Reprise du dialogue avec l’opposition en juin

Faisant le bilan des deux ans de gestion du Président Alassane Ouattara, le chef du Gouvernement a mis un point d’honneur sur le dialogue avec les partis de l’opposition ivoirienne. Sur ce point, Daniel Kablan Duncan a noté des avancées dans les discussions. «Avec le CPD, nous avons fortement avancé, deux commissions ont déjà fini leur rapport et des projets de loi viendront à l’Assemblée nationale pour entériner les conclusions auxquelles nous sommes arrivés. Il ne reste que deux commissions qui vont faire l’objet de discussion. Avec le FPI, les commissions n’ont pas encore finalisé leur rapport, mais au mois de juin, nous allons renouer les discussions, de manière à ce que nous puissions aboutir à la normalisation de la vie politique», a expliqué le chef du Gouvernement.
O. Dion
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