Abidjan - Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a déclaré mercredi que "la justice jouera son rôle", après l’arrestation, samedi, du chef de milice Amadé Ouérémi, dans l’ouest du pays.
Pour ce qui concerne "la suite (à l’arrestation d’Amadé Ouérémi), c’est la justice qui jouera son rôle. Il ne faut donc pas anticiper, il faut que la justice soit saisie et qu’elle joue le rôle qui est le sien", a déclaré M. Duncan, répondant à un journaliste lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, au siège de cette institution.
Amadé Ouérémi occupait depuis près de dix ans la forêt classée du Mont Péko, à la tête de plusieurs centaines d’hommes armés. Il est accusé par des organisations de défense des droits de l’homme, d’être l’auteur de divers crimes contre l’humanité, notamment dans l’affaire des tueries massives perpétrées à Duékoué (région du Guémon), en prélude à la chute de l’ancien régime en mars 2011. Après son arrestation, il a été transféré dimanche à Abidjan.
Cette mise aux arrêts de M. Ouérémi, "J’ai déjà dit (lors d’une conférence de presse en avril) que le gouvernement allait le faire, et vous voyez bien que ça a été fait. Mais il fallait le faire dans des conditions qui ne pouvaient pas poser de problème au niveau des populations, qu’il n’y ait pas mort d’homme", a signifié le Premier ministre.
Daniel Kablan Duncan a par ailleurs réaffirmé que le gouvernement fera tout pour libérer les forêts classées occupées illégalement, mais le fera "de manière humaine, sans effusion de sang".
Cette conférence de presse conjointe du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et du président de l’Assemblée nationale, intervenait au terme d’"une séance de travail" entre les deux personnalités.
(AIP)
Jbk/kkp/tm
Pour ce qui concerne "la suite (à l’arrestation d’Amadé Ouérémi), c’est la justice qui jouera son rôle. Il ne faut donc pas anticiper, il faut que la justice soit saisie et qu’elle joue le rôle qui est le sien", a déclaré M. Duncan, répondant à un journaliste lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, au siège de cette institution.
Amadé Ouérémi occupait depuis près de dix ans la forêt classée du Mont Péko, à la tête de plusieurs centaines d’hommes armés. Il est accusé par des organisations de défense des droits de l’homme, d’être l’auteur de divers crimes contre l’humanité, notamment dans l’affaire des tueries massives perpétrées à Duékoué (région du Guémon), en prélude à la chute de l’ancien régime en mars 2011. Après son arrestation, il a été transféré dimanche à Abidjan.
Cette mise aux arrêts de M. Ouérémi, "J’ai déjà dit (lors d’une conférence de presse en avril) que le gouvernement allait le faire, et vous voyez bien que ça a été fait. Mais il fallait le faire dans des conditions qui ne pouvaient pas poser de problème au niveau des populations, qu’il n’y ait pas mort d’homme", a signifié le Premier ministre.
Daniel Kablan Duncan a par ailleurs réaffirmé que le gouvernement fera tout pour libérer les forêts classées occupées illégalement, mais le fera "de manière humaine, sans effusion de sang".
Cette conférence de presse conjointe du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et du président de l’Assemblée nationale, intervenait au terme d’"une séance de travail" entre les deux personnalités.
(AIP)
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