Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a présenté les grandes orientations de la politique de développement de son pays aux députés européens, lundi, à Bruxelles. Il a également évoqué les défis sécuritaires.
L’évolution de la situation au Mali est suivie de très près par les autorités ivoiriennes, notamment en ce qui concerne la sécurisation du territoire ivoirien. Lundi, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, l’a expliqué aux députés européens, à Bruxelles. « Nous suivons avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation au Mali, pays avec lequel nous partageons 532 kilomètres de frontière. En tout état de cause, la problématique sécuritaire régionale exige une coopération entre nos Etats pour endiguer ces fléaux », a-t-il indiqué, précisant que cette attention s’inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement au plan de la sécurité intérieure du pays.
« Le dialogue avec le Fpi est irréversible »
« Il s’agit de lutter à la fois contre les tentatives de déstabilisation persistantes et contre la criminalité transfrontalière », a-t-il ajouté. Guillaume Soro a également décliné les autres orientations du gouvernement dans ce domaine. Il s’agit notamment du processus de désarmement, démobilisation, la question des Dozo, et la Réforme du secteur de la sécurité (Rss). Le chef du Parlement ivoirien n’a pas occulté le défi de la réconciliation que les autorités ivoiriennes encouragent selon lui, tous les jours. Aussi, a-t-il évoqué le dialogue entre pouvoir l’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (Fpi). « Il faut, en outre, se réjouir du dialogue direct engagé avec le Front populaire ivoirien, parti politique de l’ex-président, Laurent Gbagbo », s’est-il félicité. « Ce que je puis donc vous dire, c’est que le processus de dialogue avec le Fpi n’est pas un fleuve au long cours tranquille. Mais retenez que pour nous, ce processus, même difficile, est irréversible, et que le Parlement appuie fortement cet engagement à poursuivre sans relâche le dialogue direct avec le Fpi », a-t-il assuré. Cet espoir affiché quant à l’avancée du processus de réconciliation, Guillaume Soro l’illustre par le retour massif des exilés ivoiriens qui avaient quitté le pays à la faveur de la crise postélectorale de 2010. « Pour ce qui est du retour des exilés, plusieurs initiatives ont été conduites avec le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés. Ainsi, plus de 120.000 exilés sur les 200.000 dénombrés sont déjà rentrés au pays », a-t-il révélé. « Les efforts, a-t-il assuré, vont se poursuivre et le Parlement entend s’y engager plus fortement ». L’autre défi et non des moindres, selon Guillaume Soro, c’est celui de la reconstruction socio-économique de la Côte d’Ivoire. Sur ce point, l’ancien Premier ministre a dépeint une Côte d’Ivoire sur la bonne voie, tout en insistant sur l’amélioration de la gouvernance sous le Président Alassane Ouattara. « Au-delà des urgences économiques, la consolidation de notre jeune démocratie a tout aussi été élevée au centre de nos priorités ; celle-ci s’est amorcée avec le renouvellement des institutions démocratiques au niveau national (le Parlement) et au niveau local (les conseils régionaux et municipaux) », s’est-il réjoui.
Ténin Bè Ousmane
L’évolution de la situation au Mali est suivie de très près par les autorités ivoiriennes, notamment en ce qui concerne la sécurisation du territoire ivoirien. Lundi, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, l’a expliqué aux députés européens, à Bruxelles. « Nous suivons avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation au Mali, pays avec lequel nous partageons 532 kilomètres de frontière. En tout état de cause, la problématique sécuritaire régionale exige une coopération entre nos Etats pour endiguer ces fléaux », a-t-il indiqué, précisant que cette attention s’inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement au plan de la sécurité intérieure du pays.
« Le dialogue avec le Fpi est irréversible »
« Il s’agit de lutter à la fois contre les tentatives de déstabilisation persistantes et contre la criminalité transfrontalière », a-t-il ajouté. Guillaume Soro a également décliné les autres orientations du gouvernement dans ce domaine. Il s’agit notamment du processus de désarmement, démobilisation, la question des Dozo, et la Réforme du secteur de la sécurité (Rss). Le chef du Parlement ivoirien n’a pas occulté le défi de la réconciliation que les autorités ivoiriennes encouragent selon lui, tous les jours. Aussi, a-t-il évoqué le dialogue entre pouvoir l’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (Fpi). « Il faut, en outre, se réjouir du dialogue direct engagé avec le Front populaire ivoirien, parti politique de l’ex-président, Laurent Gbagbo », s’est-il félicité. « Ce que je puis donc vous dire, c’est que le processus de dialogue avec le Fpi n’est pas un fleuve au long cours tranquille. Mais retenez que pour nous, ce processus, même difficile, est irréversible, et que le Parlement appuie fortement cet engagement à poursuivre sans relâche le dialogue direct avec le Fpi », a-t-il assuré. Cet espoir affiché quant à l’avancée du processus de réconciliation, Guillaume Soro l’illustre par le retour massif des exilés ivoiriens qui avaient quitté le pays à la faveur de la crise postélectorale de 2010. « Pour ce qui est du retour des exilés, plusieurs initiatives ont été conduites avec le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés. Ainsi, plus de 120.000 exilés sur les 200.000 dénombrés sont déjà rentrés au pays », a-t-il révélé. « Les efforts, a-t-il assuré, vont se poursuivre et le Parlement entend s’y engager plus fortement ». L’autre défi et non des moindres, selon Guillaume Soro, c’est celui de la reconstruction socio-économique de la Côte d’Ivoire. Sur ce point, l’ancien Premier ministre a dépeint une Côte d’Ivoire sur la bonne voie, tout en insistant sur l’amélioration de la gouvernance sous le Président Alassane Ouattara. « Au-delà des urgences économiques, la consolidation de notre jeune démocratie a tout aussi été élevée au centre de nos priorités ; celle-ci s’est amorcée avec le renouvellement des institutions démocratiques au niveau national (le Parlement) et au niveau local (les conseils régionaux et municipaux) », s’est-il réjoui.
Ténin Bè Ousmane