La France entend réorienter sa politique étrangère dans ses anciennes colonies africaines et mettre fin progressivement à la françafrique. Les Etats africains devraient de ce fait être en première ligne pour combattre les multiples menaces terroristes qui planent sur le continent.
C’est l’un des points saillants de l’interview accordée, par le Président français, François Hollande le vendredi 31 mai dernier, aux chaînes de télévision TV5 et France 24 et à Radio France Internationale (Rfi). Au cours de cette sortie du président français pour faire le point de la politique étrangère de son pays et dévoiler ses perspectives, plusieurs sujets de l’actualité internationale ont été passés en revue. Notamment, la guerre au Mali, le conflit Syrien, le terrorisme, les relations France-Afrique, etc. Réagissant sur l’intervention française au Mali, le chef de l’Etat français estime que ‘’l’opération Serval’’ conduite par l’armée française a rempli ‘’militairement et pratiquement’’ son rôle au Mali. Car, de son avis, ‘’il n’y a plus un endroit au Mali où les terroristes peuvent avoir le contrôle’’. Poursuivant, le chef de l’Etat français a indiqué que la majeure partie des groupements terroristes présents au Nord- Mali, ont été mis hors d’état de nuire. Il émet toutefois des réserves, car, selon lui, certains terroristes se sont disséminés en Lybie et un peu partout au sahel. D’où la nécessité pour les pays africains de s’engager résolument pour assurer eux-mêmes leur sécurité. «Les attentats au Niger montrent qu’il faut à présent que les Etats africains assurent leur sécurité et luttent contre le terrorisme. J’ai dit à Dakar que la relation que l’on a pu connaître par le passé entre la France et l’Afrique est terminée. Les africains doivent assurer leur propre défense, y compris face au terrorisme», a-t-il souhaité. En ce qui concerne les perspectives de l’intervention française au Mali, le Président Hollande a affirmé qu’il y aura un retrait de ces troupes au Nord -Mali, mais, a assuré que ses forces seront ‘’non loin’’. «Il y a un retrait du Mali, mais, nous serons non loin de là», a précisé François Hollande avant de relever la nécessité de la tenue du scrutin présidentiel en juillet prochain dans ce pays. S’agissant du conflit Syrien, le chef de l’Etat français fustige la volonté du Président Bachar El-Assad de se présenter aux prochaines élections présidentielles et a réaffirmé la volonté de la France à faire du départ du ‘’dictateur’’ syrien une exigence lors de la prochaine rencontre de Genève II sur la Syrie.
L.Barro
C’est l’un des points saillants de l’interview accordée, par le Président français, François Hollande le vendredi 31 mai dernier, aux chaînes de télévision TV5 et France 24 et à Radio France Internationale (Rfi). Au cours de cette sortie du président français pour faire le point de la politique étrangère de son pays et dévoiler ses perspectives, plusieurs sujets de l’actualité internationale ont été passés en revue. Notamment, la guerre au Mali, le conflit Syrien, le terrorisme, les relations France-Afrique, etc. Réagissant sur l’intervention française au Mali, le chef de l’Etat français estime que ‘’l’opération Serval’’ conduite par l’armée française a rempli ‘’militairement et pratiquement’’ son rôle au Mali. Car, de son avis, ‘’il n’y a plus un endroit au Mali où les terroristes peuvent avoir le contrôle’’. Poursuivant, le chef de l’Etat français a indiqué que la majeure partie des groupements terroristes présents au Nord- Mali, ont été mis hors d’état de nuire. Il émet toutefois des réserves, car, selon lui, certains terroristes se sont disséminés en Lybie et un peu partout au sahel. D’où la nécessité pour les pays africains de s’engager résolument pour assurer eux-mêmes leur sécurité. «Les attentats au Niger montrent qu’il faut à présent que les Etats africains assurent leur sécurité et luttent contre le terrorisme. J’ai dit à Dakar que la relation que l’on a pu connaître par le passé entre la France et l’Afrique est terminée. Les africains doivent assurer leur propre défense, y compris face au terrorisme», a-t-il souhaité. En ce qui concerne les perspectives de l’intervention française au Mali, le Président Hollande a affirmé qu’il y aura un retrait de ces troupes au Nord -Mali, mais, a assuré que ses forces seront ‘’non loin’’. «Il y a un retrait du Mali, mais, nous serons non loin de là», a précisé François Hollande avant de relever la nécessité de la tenue du scrutin présidentiel en juillet prochain dans ce pays. S’agissant du conflit Syrien, le chef de l’Etat français fustige la volonté du Président Bachar El-Assad de se présenter aux prochaines élections présidentielles et a réaffirmé la volonté de la France à faire du départ du ‘’dictateur’’ syrien une exigence lors de la prochaine rencontre de Genève II sur la Syrie.
L.Barro