• Monseigneur Paul Siméon Ahouana : « Par ces temps qui courent, il faut savoir parler »
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) organise une formation à l’intention des commissions locales et des plate-formes de la société civile à Bouaké. Cette formation est essentiellement basée sur le dialogue à travers les consultations nationales et la mise en œuvre du plan opérationnel de la Cdvr. Débuté le mercredi 5 juin 2013, dans un complexe hôtelier de Bouaké, ce séminaire prendra fin le vendredi 8 juin. Selon le porte parole de la Cdvr, Sran Kouassi Franck, les 56 séminaristes recevront des rudiments de formation qui leur permettront de travailler sur le terrain. Pour le 3ème vice président de la Cdvr, Monseigneur Paul Siméon Ahouana, « par ces temps qui courent, il faut savoir parler pour ne pas blesser son prochain». C’est pourquoi, l’homme de Dieu estime qu’« on ne peut pas parler de réconciliation sans la participation active des populations ». Et selon le Cheick Boikary Fofana, 2ème vice président de la Cdvr, qui a ouvert ledit séminaire, « la Côte d’Ivoire a connu beaucoup de soubresauts qui se sont soldés par la grande crise post-électorale que nous avons vécue après les élections présidentielles de 2010. Aujourd’hui, le peuple ivoirien aspire à la paix, au développement socio-économique. Cela ne pouvant se concrétiser sans une adhésion vraie de la part des populations à un dialogue franc, qui doit nous amener à la vérité des faits, à situer les responsabilités, puis à la repentance et enfin au pardon et à la réparation des préjudices ». Poursuivant, il a ajouté que « c’est avec tous ces acquis que nous pouvons, avec la grâce d’Allah, dans un vivre-ensemble engagé, solidaire et fraternel, mener le dur combat de la quête du développement économique et social pour le bien-être de nos populations». Le guide religieux a souligné que « l’atelier de ce jour regroupant les représentants des commissions et plate-formes locales des régions dont les chefs-lieux sont : Boundiali, Katiola, Korhogo, Ferké, Yamoussoukro, Dimbokro et Bouaké, a pour objectif d’assurer le renforcement des capacités des membres des commissions locales et des plate-formes de la société civile pour qu’ils puissent non seulement comprendre les modalités de leur collaboration à travers une bonne assimilation de leurs rôles et leurs missions dans la conduite du processus mais aussi de restituer à leurs paires, ce qu’ils auront appris ».
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) organise une formation à l’intention des commissions locales et des plate-formes de la société civile à Bouaké. Cette formation est essentiellement basée sur le dialogue à travers les consultations nationales et la mise en œuvre du plan opérationnel de la Cdvr. Débuté le mercredi 5 juin 2013, dans un complexe hôtelier de Bouaké, ce séminaire prendra fin le vendredi 8 juin. Selon le porte parole de la Cdvr, Sran Kouassi Franck, les 56 séminaristes recevront des rudiments de formation qui leur permettront de travailler sur le terrain. Pour le 3ème vice président de la Cdvr, Monseigneur Paul Siméon Ahouana, « par ces temps qui courent, il faut savoir parler pour ne pas blesser son prochain». C’est pourquoi, l’homme de Dieu estime qu’« on ne peut pas parler de réconciliation sans la participation active des populations ». Et selon le Cheick Boikary Fofana, 2ème vice président de la Cdvr, qui a ouvert ledit séminaire, « la Côte d’Ivoire a connu beaucoup de soubresauts qui se sont soldés par la grande crise post-électorale que nous avons vécue après les élections présidentielles de 2010. Aujourd’hui, le peuple ivoirien aspire à la paix, au développement socio-économique. Cela ne pouvant se concrétiser sans une adhésion vraie de la part des populations à un dialogue franc, qui doit nous amener à la vérité des faits, à situer les responsabilités, puis à la repentance et enfin au pardon et à la réparation des préjudices ». Poursuivant, il a ajouté que « c’est avec tous ces acquis que nous pouvons, avec la grâce d’Allah, dans un vivre-ensemble engagé, solidaire et fraternel, mener le dur combat de la quête du développement économique et social pour le bien-être de nos populations». Le guide religieux a souligné que « l’atelier de ce jour regroupant les représentants des commissions et plate-formes locales des régions dont les chefs-lieux sont : Boundiali, Katiola, Korhogo, Ferké, Yamoussoukro, Dimbokro et Bouaké, a pour objectif d’assurer le renforcement des capacités des membres des commissions locales et des plate-formes de la société civile pour qu’ils puissent non seulement comprendre les modalités de leur collaboration à travers une bonne assimilation de leurs rôles et leurs missions dans la conduite du processus mais aussi de restituer à leurs paires, ce qu’ils auront appris ».
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)