L’instruction du dossier de Koua Justin, anciennement président par intérim de la JFP, est allé très vite. Arrêté vendredi dernier, Koua Justin a été entendu hier au parquet d’Abidjan-Plateau par un juge d’instruction. Contre lui ont été retenus, selon ses avocats, les chefs d’accusations suivants : trouble à l’ordre public, offense au Chef de l’Etat, atteinte à la sureté de l’Etat et organisation de bandes armées. Des infractions qui sont passibles de lourdes peines. Depuis quelques mois, Koua Justin tenaient des discours enflammés mais surtout séditieux. Dans ces meetings, il continuait de soutenir que c’est Laurent Gbagbo qui a gagné les élections. En plus de ces propos connus de tous, le président intérimaire de la JFPI, a été cité par des personnes interpelées après les attaques des positions des FRCI dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Il s’agit, notamment, de la dernière attaque d’Abengourou. Les assaillants arrêtés pendant cette attaque ont formellement identifié Koua Justin comme étant l’un des cerveaux de leurs opérations de déstabilisation du pays. Des sources indiquent également son lien avec des démobilisés de Bouaké. Lesquels ont manifesté en avril dernier en fermant le corridor sud de la ville. Un mouvement qui a été monté, selon des sources avec certains leaders de l’opposition dont Koua Justin.
Selon plusieurs sources, après son audition, Koua Justin a été conduit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
TL
Selon plusieurs sources, après son audition, Koua Justin a été conduit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
TL