La CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) n’a pas voulu rester indifférente face aux dangers que courent les populations situées à proximité des barrages hydro-électriques. C’est justement dans ce cadre qu’elle a initiée récemment, à Ayamé, une campagne de sensibilisation pour préserver les personnes des risques liés aux activités dans le périmètre des barrages Ayamé I et II. La rencontre à laquelle a pris part le Directeur des Barrages Ayamé I et Ayamé II, Ballet Dibahi Maxime, s’est tenue en présence des autorités locales, à savoir, le sous-préfet d’Ayamé, Mme Trazié Lucie et le chef de village d’Ayamé, Malan Apollinaire. Il ressort des échanges qui ont eu lieu le 30 mai dernier, que l’occupation des terres ainsi que les activités menées par les populations aux environs des barrages hydro-électriques d’Ayamé I et II, dans le périmètre dit de sécurité, peuvent avoir des conséquences néfastes sur les personnes et les biens. Sur la population d’Ayamé, lors des crues ou des déversements d’eaux, les populations riveraines des barrages s’exposent à des risques d’accidents graves ou de noyade. Les inondations peuvent aussi dévaster leurs biens. Au niveau de la Direction d’Usine Hydro-électrique, la présence de pêcheurs à proximité des installations du barrage entraine des perturbations du fonctionnement des machines. Le développement des plantations à proximité du barrage peut aussi fragiliser la stabilité des ouvrages de retenue d’eau. Si l’on peut comprendre qu’au sein de la population d’Ayamé, des personnes aient besoin d’assurer leur quotidien en menant des activités génératrices de revenus à proximité de la Bia ou des barrages d’Ayamé, la CIE non plus n’a pas voulu se taire. Il s’est donc agit pour cette compagnie d’électricité, dans une démarche citoyenne, d’initier, à travers cette rencontre d’échanges, une plate forme permanente de communication et de sensibilisation, et de briser les murs de méfiance entre la CIE et les populations situées sur les sites environnants des barrages d’Ayamé I et II. Objectifs : sensibiliser les populations sur les dangers de la pêche et des activités autour des barrages ; communiquer sur les barrages et leur fonctionnement ; créer les conditions pour mieux se connaître et vivre en bonne intelligence ; améliorer les rapports entre la CIE et les populations d’Ayamé. « Mener Des activités à proximité des barrages hydro-électriques peut s’avérer dangereux en cas de montée ou de déversement des eaux ; la présence des pêcheurs à proximité des installations du barrage, peut amener la CIE à arrêter les machines. Toute chose qui peut perturber la fourniture de l’électricité au plan national », a précisé la Direction de la CIE. En tout cas, les populations ont été rassurées sur la volonté de la compagnie de pérenniser et renforcer la communication avec les futures rencontres de proximité et les activités à caractère social qu’elle compte réaliser. En plus, l’engagement de la Direction des usines d’Ayamé I et II, d’ouvrir un cadre équitable, viable et vivable entre la CIE et les populations d’Ayamé, s’inscrit, dans la démarche de la responsabilité d’entreprise selon la norme ISO 26000. Les autorités militaires, notamment le préfet de police d’Aboisso et le représentant du commandant de brigade d’Ayamé sont revenus respectivement sur la nécessité de
constituer une force spéciale pour la sécurité des barrages d’Ayamé et d’améliorer les conditions des forces de sécurité présentes sur le site dans le cadre du plan de protection des sites stratégiques de l’Etat.
Jea
constituer une force spéciale pour la sécurité des barrages d’Ayamé et d’améliorer les conditions des forces de sécurité présentes sur le site dans le cadre du plan de protection des sites stratégiques de l’Etat.
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