Abidjan – Des scientifiques africains, européens et asiatiques sont réunis à Abidjan à l’occasion du premier congrès africain sur l’huile de palme qui se tient du lundi au jeudi, afin de réfléchir à une politique commune et faire des recommandations pour le développement et la promotion de la filière de l’huile de palme.
« Les pays producteurs sont soumis à des contraintes communes qui limitent leur compétitivité et limitent les champs de développement de la filière palmier à huile », a souligné le président de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), Christophe Koreki à la cérémonie d’ouverture de ce congrès qui va permettre de mutualiser leurs efforts.
Plusieurs experts venus de 26 pays du monde prennent part à ces assises qui vont leur permettre d’aborder les problématiques de la filière et proposer des solutions pour promouvoir la culture du palmier à huile en Afrique.
« L’huile de palme est l’huile la plus produite et la plus consommée dans le monde », a fait savoir Christophe Koreki, soulignant que la demande mondiale augmente de 9% par an.
Selon lui, une étude de la Banque mondiale indique que 28 millions de tonnes d’huile végétale supplémentaires devront être produites chaque année d’ici 2020 ,en raison de la croissance démographique, de la demande alimentaire et de l’utilisation des oléagineux pour produire des agrocarburants.
« L’Afrique a fait de grands progrès sur le plan palmier à huile, notamment sur la qualité des semences, sur le rendement et sur la teneur de l’huile », a-t-il noté, avant de faire observer que les pays africains sont confrontés à plusieurs problèmes dont les plus récentes sont liées à l’éthique et à la qualité de l’huile qui menacent sa durabilité.
« Notre ambition est de structurer l’ensemble des filières agricoles à l’image de celles du palmier à huile et de d’hévéa », a dit le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa qui a annoncé le lancement du troisième Plan Palmier qui va relancer la filière en Côte d’Ivoire.
Ce nouveau programme, a-t-il souligné, devra permettre à la Côte d’Ivoire de passer de 300.000 tonnes d’huile à 600.000 tonnes à l’horizon 2020.
Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, au nom du Premier ministre ivoirien, a exprimé le satisfecit du gouvernement face à la tenue de ce congrès qui marque le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
« La filière palmier à huile revêt une grande importance pour la Côte d’Ivoire », a indiqué le ministre Hamed Bakayoko, expliquant la production est menée par de petits producteurs qui fournissent 60% des régimes aux usines.
« C’est l’une des filières dans laquelle la matière première subit la première et la deuxième transformation en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’elle permet une meilleure distribution des richesses et apporte une grande valeur ajoutée, deux objectifs majeurs poursuivis par le gouvernement.
Ce congrès qui réunit les pays producteurs, s’ouvre sur fond d’attaques et de polémiques sur l’impact de l’huile de palme sur l’environnement et la santé.
La production mondiale d’huile de palme brute est estimée à 55,3 millions de tonnes avec 86% pour l’Indonésie et la Malaisie, soit 47,5 millions de tonnes et 2,1 millions pour l’Afrique, soit 3,8%.
(Aip)
kkf/cmas
« Les pays producteurs sont soumis à des contraintes communes qui limitent leur compétitivité et limitent les champs de développement de la filière palmier à huile », a souligné le président de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), Christophe Koreki à la cérémonie d’ouverture de ce congrès qui va permettre de mutualiser leurs efforts.
Plusieurs experts venus de 26 pays du monde prennent part à ces assises qui vont leur permettre d’aborder les problématiques de la filière et proposer des solutions pour promouvoir la culture du palmier à huile en Afrique.
« L’huile de palme est l’huile la plus produite et la plus consommée dans le monde », a fait savoir Christophe Koreki, soulignant que la demande mondiale augmente de 9% par an.
Selon lui, une étude de la Banque mondiale indique que 28 millions de tonnes d’huile végétale supplémentaires devront être produites chaque année d’ici 2020 ,en raison de la croissance démographique, de la demande alimentaire et de l’utilisation des oléagineux pour produire des agrocarburants.
« L’Afrique a fait de grands progrès sur le plan palmier à huile, notamment sur la qualité des semences, sur le rendement et sur la teneur de l’huile », a-t-il noté, avant de faire observer que les pays africains sont confrontés à plusieurs problèmes dont les plus récentes sont liées à l’éthique et à la qualité de l’huile qui menacent sa durabilité.
« Notre ambition est de structurer l’ensemble des filières agricoles à l’image de celles du palmier à huile et de d’hévéa », a dit le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa qui a annoncé le lancement du troisième Plan Palmier qui va relancer la filière en Côte d’Ivoire.
Ce nouveau programme, a-t-il souligné, devra permettre à la Côte d’Ivoire de passer de 300.000 tonnes d’huile à 600.000 tonnes à l’horizon 2020.
Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, au nom du Premier ministre ivoirien, a exprimé le satisfecit du gouvernement face à la tenue de ce congrès qui marque le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
« La filière palmier à huile revêt une grande importance pour la Côte d’Ivoire », a indiqué le ministre Hamed Bakayoko, expliquant la production est menée par de petits producteurs qui fournissent 60% des régimes aux usines.
« C’est l’une des filières dans laquelle la matière première subit la première et la deuxième transformation en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’elle permet une meilleure distribution des richesses et apporte une grande valeur ajoutée, deux objectifs majeurs poursuivis par le gouvernement.
Ce congrès qui réunit les pays producteurs, s’ouvre sur fond d’attaques et de polémiques sur l’impact de l’huile de palme sur l’environnement et la santé.
La production mondiale d’huile de palme brute est estimée à 55,3 millions de tonnes avec 86% pour l’Indonésie et la Malaisie, soit 47,5 millions de tonnes et 2,1 millions pour l’Afrique, soit 3,8%.
(Aip)
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